Inti a écrit : ↑20 févr.21, 05:50
Ce qui est bizarre c'est de penser qu'il y a bel et bien eu naissance d'une nouvelle race d'hommes il y a 200 ans et sans lien avec ceux d'il y a 8000 ans avec un bon technologique sans commune mesure avec le passé!!!
Finalement ta référence temporelle des hommes d'il y a 8000 ans souffre tout autant d'une impression de stagnation créative.
Sauf que ce n'est qu'une impression car des prodiges techniques ont bien été opérés dans un passé plus lointain comme les pyramides par exemple.
Je vous pose une autre question.
La théorie est basée sur les mutations aléatoires et hasardeuses du génome .
- L'évolution des espèces se traduit par des changements de leur phénotype (par exemple leur morphologie, leur physiologie, leur comportement…) dus à des changements génétiques. Ces changements peuvent mener à la disparition d'espèces ou à la formation de nouvelles espèces.
Les espèces évoluent constamment au fil des générations. Celles bien adaptées à leur environnement survivent au détriment d'autres qui disparaissent. On appelle cela la sélection naturelle. ... Les espèces nouvelles se forment à partir d'un ancêtre commun dont elles se différencient petit à petit.
La dérive génétique est l'un des mécanismes de l'évolution qui aboutit à la création de nouvelles espèces à partir de populations d'individus. Ce mécanisme est celui de la variation aléatoire des fréquences alléliques au sein d'une population et au cours des générations.
La spéciation résulte de la dérive génétique et de la sélection naturelle, qui sont les deux moteurs de l'évolution. Une espèce n'apparaît pas instantanément par une mutation conduisant à l'apparition d'un individu d'un type nouveau.
Voici donc les grands principes de l'évolution.
La question est : puisque toutes les espèces seraient issues de la dérive génétique et de la sélection naturelle, et comme il existe des milliers d'espèces, ne serait ce qu'aujourd'hui, quelle proportion devrions nous trouver, dans les fossiles, de mutants ayant existé dans le passé et quelle proportion devrions nous trouver, de nos jours, de mutants toujours vivants, puisque les deux moteurs de l'évolution se sont pas en panne à plus ample informé.
Posons quelques principes : La site Futura Science qui ne peut être suspecté d'amateurisme puisqu'il est cité par Keinlezard dans ce fil, nous apprend ceci :
La théorie des équilibres ponctués est un développement de la théorie de l’évolution pour expliquer l'absence de fossiles de transitions entre les espèces.
https://www.futura-sciences.com/planete ... tues-7457/
L'un des deux inventeurs de cette théorie a ainsi déclaré, pour expliquer les raisons de ses recherches que l'absence de chainons manquants étaient
le secret professionnel des paléontologues.
Voici donc la définition la plus simple de cette théorie :
Mode d'évolution des espèces dans lequel l'évolution se fait par une succession de phases d'équilibre séparées par de courtes périodes d'évolution rapide.
L'idée est donc d'imaginer que les phases actives de l'évolution sont assez courtes et rapides et que par contre les phases d'équilibre ou de stagnation sont vraiment beaucoup plus longues.
Ainsi, on table sur le fait que le temps très court des phases de mutations expliquerait l'absence de fossiles puisque les mutants auraient moins de temps pour fossiliser.
La première question est évidemment de comprendre ce qui pourrait accélérer les phases évolutives et ce qui pourrait les stopper. Si vous avez la réponse ....
La seconde question tend à savoir si ces phases de mutations rapides étaient générales pour toutes les espèces, qui les auraient subies toutes en même temps, ou alors, si ces phases était spécifiques et différenciées pour chaque espèce, l'ensemble des espèces les subissant à tour de rôle et de façon tout à fait aléatoire.
Je pense que la seconde solution s'impose d'elle même car je conçois mal que l'ensemble de toutes les mutations se donnent la main pour décider du moment où elles se produiraient toutes.
Ainsi, dans ce cas là, nous aurions des mutants à toutes les époques géologiques et il ne serait plus possible de nous dire que certaines époques étaient spéciales , avec des bonds évolutifs quasi secrets car sans témoignages fossiles.
Rappelons aussi qu'au final, avec cette théorie, on confirme que l'état des registres fossiles ne plaident pas pour une évolution et qu'il faut une doctrine évolutionniste un peu border line pour l'expliquer et qui consiste à dire que l'évolution a été trop vite pour être retrouvée dans les fossiles.
je fais une pose et je poursuis...