Jusque là, le texte sans référence hélas, est correct. Il n'est pas précis sur Aristée, il est vague avec l'expression ambiguë "Selon une tradition" puisque depuis longtemps l'affaire est claire avec des découvertes archéologiques. Peu importe.medico a écrit : ↑11 févr.19, 07:38 La Septante (LXX, latin : Septuaginta) est une traduction de la Bible hébraïque en koinè grecque. Selon une tradition rapportée dans la Lettre d'Aristée (iie siècle av. J.-C.), la traduction de la Torah aurait été réalisée par 72 (septante-deux) traducteurs à Alexandrie, vers 270 av. J.-C., à la demande de Ptolémée II.
Par extension, on appelle Septante la version grecque ancienne de la totalité des Écritures bibliques (l'Ancien Testament). Le judaïsme n'a pas adopté la Septante.
Le texte de Medico est ensuite hautement fautif, pardon. En effet, les hébreux rejettent au II siècle des livres hébraïques en usage dans le Temple parce que les chrétiens utilisent cet ensemble au complet, ils le nommeront "Ancien Testament" plus tard. Les hébreux, sans leur Temple détruit en 70, selon exactement la prophétie de ce Jésus qui est un imposteur pour eux, rejettent des livres pour montrer qu'ils s'interdisent tout dialogue avec eux.
Les livres varient d'une synagogue à l'autre. La formulation finale comprendra sur ce principe de rejet, 7 Livres. Le canon hébreu d'avant 70 qui était bien de 46 Livres, passe ainsi à 39 Livres.
À la fin du I siècle, Jean signale que les juifs chrétiens sont "hors synagogue", avec un mot qu'il a composé car il n'existe nulle part. Les mesures violentes de persécutions des juifs choisissant Jésus deviennent une sorte de canon. On se rappelle la lapidation à mort de Saint Étienne devant Saül, qui deviendra Saint Paul. Ils ne demandent plus l'autorisation au préfet romain pour tuer car ils n'en auraient pas le droit : ils tuent les chrétiens.
Le Canon de la Bible repose sur le nombre de Livres hébreux
Nous avons donc au II siècle les hébreux d'où le pharisianisme devient la norme unique après 70, un rejet de certains de leurs Livres sacrés parce qu'ils annoncent trop bien ce Jésus. De 46 Livres, ils nettoient et passent à 39 Livres. Ils interdisent aux juifs chrétiens l'accès à toute synagogue. Le Talmud se construit sur cette haine de ce Jésus qui les a trahis selon eux en refusant d'être un roi militaire et politique : "Mon royaume n'est pas de ce monde" (on peut traduire aussi par "ma royauté") selon Jean XVIII-36.
Les juifs continuent 2000 ans après de pleurer leur Temple au mur des Lamentations qui n'a strictement rien à voir avec le Temple d'Hérode et qu'importe. Le choc est si violent avec l'apparition des "chrétiens" qui est une raillerie venue d'Antioche et qu'ils acceptent puisqu'ils tendent l'autre joue ; le choc est donc si violent qu'ils découpent même le Livre de Daniel, pour renier ce qui se rapporte trop à ce faux messie. Les deux derniers chapitres sont exclus.
Et Luther et sa Bible, quel canon ?
Les chrétiens sont envahis d'hérésies. Saint Irénée les cite et les condamne. Elles sont d'actualité, rien de nouveau. Les témoins de Jéhovah par exemple sont des disciples sans le savoir d'Arius. L'Ancien Testament a 46 Livres, le Nouveau Testament en a 27, soit le total de 73 Livres. La première Bible traduite de Luther a 73 Livres ! Le futur canon protestant de 66 Livres n'est pas de Martin Luther. N'oublions pas, tous les hérésiarques sortent de l'Église, Luther de l'ordre monastique de Saint Augustin.
Quel canon pour les témoins de Jéhovah ?
66 Livres, canon protestant. En lisant progressivement tous leurs ouvrages imprimès, on s'aperçoit que d'un Président à un autre, leur théologie slalome. En 2013 ils excluent la péricope authentique de la femme adultère. Pourtant, dès le I siècle, il est reconnu être de Saint Luc. Au siècle suivant, il est placé par erreur dans Jean, coupant le rythme du récit. Ce qui est canonisé ne peut être délié. Le passage est authentique, les vraies Bibles catholiques le signalent. Ces Bibles catholiques prennent fin en 1958 avec la mort du Bienheureux Pie XII. L'œcuménisme et les erreurs arrivent par Jean XXIII, puis Paul VI qui interdit la messe tridentine canonisée par le pape Pie V dans la ville de Trente. Cela est tombé in fine sur lui, l'investigation de ce concile était de revenir au plus proche de la cène de Jésus avec le rite du Temple d'Hérode où il enseignait.
Il est impossible de lever ou interdire ce qui est canonisé. Paul VI abuse ? Qu'à cela ne tienne, son successeur Jean-Paul II change en 1983 le Droit Canonique qui datait de 1917, donc bien préparé aux modernités.
De tout cela il ressort évidemment la plus grave crise de l'Eglise qui est actuelle. Quand l'Église Catholique est forte dans la foi, les hérésies reculent et les chrétiens sont protégés. Chaque fois que l'Église recule, les hérésies abusent et les persécutions chrétiennes recommencent. Le Canon est donc un scellement de protection bien annoncé par Jésus à la source du Jourdain, dans l'évangile selon Saint Matthieu XVI-19. Mais attention, quelques lignes plus loin dans le même propos en Matthieu XVI-23, il dit à Pierre : "Arrière de moi Satan !" L'Église est prévenue dès Saint Pierre le premier Pape (de Papa, traduction de Abba en araméen : Papa (et non Père)) : chaque fois qu'elle s'écarte de l'Esprit Saint, elle tombe en tentation et fait n'importe quoi.
La suite une autre fois.