On en parle de temps en temps, après une catastrophe aérienne, un attentat etc. toutes ces occasions où des survivants en viennent à faire de la dépression parce qu'ils ont survécu alors que des personnes avec eux sont mortes.
Cela a aussi été le cas de ceux qui sont revenus des camps de la mort en 1945 !
Alors, je pose la question que je me suis posée lorsque j'étais croyant, comment peut-on supporter l'idée de voir toutes ses connaissances, voisins etc. disparaître d'un coup (pour ceux qui croient au jour de colère de Dieu) ou à l'idée de savoir que des connaissances, voisins, collègues etc. vivent mille souffrances pendant qu'on jouit du bonheur absolu (pour ceux qui croient à l'enfer) ?
Evidemment, le croyant s'en remet à la justice et à l'amour de Dieu mais il n'en demeure pas moins que c'est difficile d'imaginer que des survivants pourront vivre une vie heureuse alors que des milliards d'humains seront morts et/ou qu'ils grilleront en enfer.
Avec le recul, je me dis que la croyance pousse à juger acceptable des choses qui, pour tout un chacun, sont tout simplement inhumaines.
Bon dimanche
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