Salam salam a raison . Les platoniciens n étaient pas athées.Estrabolio a écrit : ↑28 sept.21, 08:14 Bonsoir,
Si, tout à fait. Certains athées estiment que leur esprit survivra à la disparition de leur corps, ils ne considèrent simplement pas cet esprit comme une création d'un Esprit supérieur.
Bonne soirée
Si les platoniciens croyaient à la transmigration des âmes , elles passaient entre temps ou bien aux Tartares ( lieu de tortures ) ou bien dans les Fortunées / iles des Bienheureux ( lieu de délices, pour les platoniciens les délices , c est la contemplation ) pour revenir ensuite dans un autre corps . Et forcément elles ne pouvaient qu avoir été jugées par les dieux pour le choix du passage temporaire aux Fortunées ou aux Tartares
En fait , toujours selon Platon , cette croyance des Tartares et des Fortunées aurait existé avant Platon mais sans transmigration . Mais Socrate trouvant la dualité sans gradualité , recourut en reprenant le mythe d Orphée pour inventer la transmigration des âmes . Ainsi , on ne passerait selon lui qu un "temps" pour revenir dans un autre corps pour ensuite revenir dans les Tartares et les Fortunées .
Cela en fait un système en fait moins juste . Mais la justice de Platon n est pas logique
Masi surtout c est un mythe qui cache une autre réalité bien plus concrète :
celui de la peine capitale , et donc celle de Socrate qui voulait éviter la peine capitale suite à son procès.
Socrate prétendit que la coutume antique fut abrogée par Zeus , parce qu il trouvait que les juges pouvaient se laisser influencer par l apparence de l accusé à son procès . Il est évident que les juges ne pouvaient pas être Zeus puisque rien n était caché à Zeus et on se demande comment des immortels auraient pu être dupés par des mortels . Donc c est une fable complète, et il parlait davantage de son procès à lui par les mortels.
Très probablement , le vrai Socrate, et non pas tel qu il est décrit dans le texte , n y croyait même pas lui même à la transmigration des âmes , alors qu il croyait aux dieux , même si les platoniciens se firent avoir par la supercherie et crurent à la transmigration