Rev 20
Et le Diable, qui les égarait, a été jeté dans le lac de feu et de soufre (...) Le lac de feu représente la deuxième mort
MLP. Satan est bel et bien condamné à la seconde mort.
Va falloir que tu changes d'explication. La mort peut toucher un esprit.
MLP a écrit :Exactement ! Ca signifie qu'il n'y a pas d'anéantissement, puisque si il y a résurrection, c'est que ce qui est ramené à la vie existe toujours. On ne peut pas faire revenir à la vie le néant.
La réponse est dans ta question. tu dis "ramener à la vie", c'est donc qu'avant de ramener à la vie, on est mort. Et oui, on ne ressuscite pas un vivant. Et donc, il n'y a pas de vie chez les morts.
Et à moins que tu considères que Dieu est le néant, et bien considère qu'il garde en lui ce qu'il faut pour ramener à la vie, seulement ce qui est conservé par Dieu n'est pas vivant.
Estra s'est acharné pour dire que la mémoire de Dieu ne sert qu'à se souvenir, pour les récompenser, des justes. Cette mémoire là oui. C'est donc qu'elle a un rôle à jouer pour redonner la vie.
Par contre, évidemment, Dieu n'oublie pas chaque instant de l'histoire humaine. C'est une autre forme de mémoire.
Je vais te dire comment je pense que ça peut se passer. Seulement c'est un simple opinion personnelle et elle n'engage pas les TJ. Ne viens pas dire le contraire après. Je n'y crois même pas, mais j'y ai réfléchi pour émettre une hypothèse.
Dieu est le créateur de la matière et de ce qui lui est associé, le temps. En dehors de la matière, les scientifiques te diront que le temps n'existe pas.
Dieu lui, n'est pas impacté par le temps. Il l'a créé mais ne le subit pas.
Imagine que le temps soit un très long couloir, comme un cylindre qui vient de très loin (création de la matière) jusqu'à l'infini...
Dieu lui se trouve extérieur à ce cylindre du temps, mais il peut se déplacer sans problème le long de ce cylindre pour observer et même intervenir, s'il le souhaite, à n'importe quel moment de l'histoire du monde.
Quand un homme meurt, Dieu n'a qu'à se souvenir du moment précis de cette mort et quand il veut ressusciter quelqu'un, il lui suffit de se déplacer le long du cylindre du temps , d'arriver au moment précis de la mort d'un individu pour récupérer ce qu'il a besoin de remettre dans un nouveau corps qu'il va recréer, après s'être déplacé, au moment qu'il choisira pour la résurrection.
Ainsi, rien ne survit, absolument rien et le ressuscité est bien l'individu qui est mort.
Une autre hypothèse est celle que j'ai présentée plus haut. Quand l'homme meurt, Dieu gèle tous les éléments mentaux, émotionnelles, mémoriels d'un individu, dans sa propre mémoire qui comporte la capacité de ne rien oublier et de pouvoir restituer ces éléments quand Dieu le souhaite.
Les scientifiques savent que ce qui fait notre mémoire est purement chimique, que des connections synaptiques créent des chemins de mémoire et qu'il suffirait de savoir les coder et les traduire pour conserver les souvenirs d'un individu.
Dieu, évidemment, en est capable et il sait réimplanter tout cela dans un corps physique ou spirituel.
C'est ce qu'il a fait pour Lazare dont le cerveau était détruit depuis plusieurs jours et qui pourtant a retrouvé, dans un corps rétabli dans sa fonctionnalité, toute sa mémoire et toutes ses émotions.
Que tu le veuilles ou non, la bible est très claire: l'âme meurt et l'esprit n'est pas personnalisé, c'est le même pour les humains et les animaux. Tout s'arrête à la mort, sentiments, projets, espoirs, culte, pensées, que ce soit pour les justes et les injustes. Et pourtant la résurrection est promise.
Voilà les données du problème et il faut faire avec. Que les juifs du premier siècle ait dévié de l'enseignement de la bible, ce n'est pas un scoop. Jésus a passé son temps à leur dire.
Par contre Jésus, qui savait, n'a jamais donné d'autre espoir que la résurrection, ce qui élimine toute survie heureuse de quoi que ce soit ailleurs. Même aux deux sœurs de Lazare, Jésus, qui pleurait, ne dira rien d'autre. Il les rassurera en disant que Lazare allait ressusciter.
Rien du genre :
ah mais il est bien où il est, Dieu s'en occupe, etc...
Et surtout Paul qui considère comme une catastrophe, un échec, un désastre que de penser que la résurrection serait impossible et que ceux qui y auraient cru serait anéanti au final. Pas de plan B pour Paul, c'est la résurrection ou rien, et rien c'est rien..