MonstreLePuissant a écrit : ↑24 oct.21, 11:54
Le plus ridicule, c'est quand même d'être obligé de chercher Dieu, comme si il était incapable de se manifester de lui même. Je pense que la meilleure preuve de son inexistance, et bien justement, c'est son absence.
A contrario, son existence se démontre par le manque généré par son absence apparente. Tous les peuples cherchent Dieu depuis toujours et essaient de combler le vide qu'ils éprouvent.
S'il n'existait pas, l'immense majorité des humains n'aurait pas cherché à le trouver.
Super émission hier sur la 16 avec un débat sur le livre. Ca promet...
Estrabolio a écrit :Revenons à Dieu, qu'Il existe ou pas ne change rien pour la science car si le Dieu des religions monothéistes existe (à l'exception de celui des Saints des Derniers Jours) c'est un esprit donc non observable, non tangible, extérieur à nos capacités d'observations.
Alors, le biais cognitif de certains croyants, c'est de, tout simplement remplacer X par D !
Si on ne trouve pas de solution ou que la solution nous est inconnue (X) eh bien c'est forcément Dieu (D) c'est leur droit de le penser mais cela n'a aucun rapport avec la science et une démarche scientifique.
Le biais cognitif de Estra est plus curieux encore.
Il établit une frontière entre la croyance et la raison, frontière très pratique au demeurant pour les opposants à la notion de Dieu car elle donne le beau rôle aux athées.
Ce qui a de remarquable dans le mouvement qui produit ce livre sur la science et Dieu, c'est que les croyants ne se contentent plus de la croyance et viennent marcher sur les plates bandes de la science.
Leur raisonnement est simple : si Dieu existe, s'il est en plus le créateur qui a calculé, planifié, organisé et voulu le monde matériel, l'Univers entier, alors il est réel, observable et il fait parti de ce qui existe. C'est un être vivant donc les actions influent et ont influé sur notre monde matériel en y laissant forcément et obligatoirement des traces.
Dieu fait partie de l'existant, dans une dimension aujourd'hui inconnue, mais qui a la particularité de pouvoir agir physiquement sur notre monde à nous. Dans ce cas, notre Univers est un produit du monde de Dieu ce qui démontre qu'il existe une passerelle entre ces deux mondes et une interaction possible de la dimension où Dieu vit et la notre.
Si c'est le cas, alors la science pourra, à défaut de l'expliquer, observer les traces ou empreintes de Dieu tout comme nous pouvons observer les marques laissés par un ouvrier habile sur un ouvrage magnifique, alors que cet ouvrier est absent, pour être certain qu'il a bien participé à la confection de cet ouvrage.
Et là, pour le coup, si Dieu et sa dimension sont invisibles, les traces de son intervention ne le sont pas, sur notre Univers, car elles sont matérielles, physiquement découvrables et scientifiquement observables par la science.
Seulement, comme souvent avec la science, on ne trouve que si on cherche, surtout si on ne veut surtout pas chercher dans cette direction là. Il faut donc que certains se dévouent pour chercher, c'est le cas de ce livre, mais pas seulement..
La réponse de Estra semble oublier une des conséquences de la science, c'est qu'elle arrive souvent à éliminer définitivement une piste en l'étudiant, en calculant sa probabilité, en constatant que les découvertes viennent totalement la ruiner.
Maintenant la science a démontré que la terre était sphérique et suspendue dans le vide. C'est une vérité qu'aucun scientifique reconnu ne mettra plus jamais en doute. Il a fallu du temps, mais là, pour le coup, tout le monde scientifique est d'accord.
Cela signifie que toutes les autres hypothèses sont définitivement écartées et aucun scientifique n'est en ce moment avec un projet qui mettrait en doute cette vérité.
Pour expliquer un phénomène, la science commence souvent pas établir toutes les hypothèses possibles, et ensuite, les recherches tendent à confirmer, et le plus souvent à éliminer les hypothèses les unes après les autres.
C'est quand l'ensemble des découvertes scientifiques indiquent une seule et unique hypothèse qu'un grand pas est fait dans la connaissance .
Le Big Bang a été vigoureusement critiqué par l'ensemble des savants (souvent russes et communistes ) qui avaient compris que l'idée que l'univers avait eu un commencement s'avérait être la confirmation de Genèse 1:1 "
Au commencement Dieu créa" .
Jusque là, les scientifiques optaient pour un Univers en perpétuel mutation avec pour idée absolument indispensable que cet Univers avait toujours été là.
Je me souviens encore des batailles scientifiques qui existaient encore sur ce sujet dans les années 60 et 70.
Et c'est vrai que la découverte et la confirmation du Big Bang a marqué un tournant important dans la bataille qui opposait les athées aux croyants. Disons que les croyants ont commencé à reprendre sérieusement du terrain.
Pourquoi ? Parce qu'un commencement de l'Univers suppose scientifiquement une raison à ce commencement. Mais autant une explosion dans un magasin d'explosifs pourrait être mis sur le compte du seul hasard, ou d'une cause sans intelligence, autant l'observation des lois de l'Univers a permis aux scientifiques de se rendre compte que ce Big Bang a produit quelque chose d'organisé par des lois avec une finalité.
C'est cette observation qui constitue la cause principale qui pousse beaucoup de scientifiques à rester ou redevenir croyants pour beaucoup d'entre eux, sans même qu'ils éprouvent le besoin d'adhérer à une religion.
Plus nous découvrons que l'Univers est compliqué, merveilleusement conçu, plus la vie nous apparaît comme extraordinairement fragile et minutieuse, plus le simple mécanisme du hasard apparaît insuffisant et même puéril pour expliquer tout cela.
Des savants comme Alexandre Meinesz montrent la voie. Incomplètement, mais c'est un début.