Pologne abus sexuels dans l’Église
- pasgloppasglop
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Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 08 juil.21, 21:10Pologne : de nouveaux chiffres sur les abus sexuels dans l’Église
https://www.la-croix.com/Religion/Polog ... 1201163654
Les faits :
La vague de dénonciations d’abus sexuels au sein de l’Église s’intensifie en Pologne, selon un rapport publié lundi 28 juin par l’épiscopat, tandis que ses chiffres révèlent qu’ils touchent autant de garçons que de jeunes filles.
à retenir : dénonciations
hé oui , enfin les citoyennes et les citoyens dénoncent !
et ce phénomène d'abus n'est pas propre au catho !
par contre omerta pour certains groupes , car semble plus enfermé , endoctriné
https://www.la-croix.com/Religion/Polog ... 1201163654
Les faits :
La vague de dénonciations d’abus sexuels au sein de l’Église s’intensifie en Pologne, selon un rapport publié lundi 28 juin par l’épiscopat, tandis que ses chiffres révèlent qu’ils touchent autant de garçons que de jeunes filles.
à retenir : dénonciations
hé oui , enfin les citoyennes et les citoyens dénoncent !
et ce phénomène d'abus n'est pas propre au catho !
par contre omerta pour certains groupes , car semble plus enfermé , endoctriné
- medico
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Re: Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 09 juil.21, 01:50Je rapporte un fait vérifiable, même si cela ne te convient pas.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
- pasgloppasglop
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Re: Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 09 juil.21, 06:31- medico
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Re: Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 10 juil.21, 01:51Pourquoi tu es incapable de rester sur le sujet?
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 11 juil.21, 01:14- medico
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Re: Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 11 juil.21, 19:13Mais présentement le sujet concerne des abus dans l'église catholique.
Alors tes gesticulations ne change en rien au thème du sujet.
Alors tes gesticulations ne change en rien au thème du sujet.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 12 juil.21, 20:42le texte du sujet introduit le thème principal " dénonciation " , un vocabulaire que vous avez du mal à assimilerMais présentement le sujet concerne des abus dans l'église catholique.
Alors tes gesticulations ne change en rien au thème du sujet.
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Re: Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 13 juil.21, 04:48Va te plaindre au journal et au journaliste qui a rapporté ce fait.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 14 juil.21, 06:50Bonjour Alain.
Je ne sais pas ce qu'ils ont en ce moment, mais c'est du grand n'importe quoi.
Je trouve que leur argumentaire devient ridicule et sans aucun élément de réflexion. Ils veulent absolument répondre tout en ayant rien à dire.
Je regrette les débats d'il y a quelques années, au moins on avait des gens qui connaissaient leur bible et qui savaient parler.
Aujourd'hui, c'est à celui qui sort la plus grosse bêtise même si elle n'a rien à voir avec le sujet.
a + Frérot.
Je ne sais pas ce qu'ils ont en ce moment, mais c'est du grand n'importe quoi.
Je trouve que leur argumentaire devient ridicule et sans aucun élément de réflexion. Ils veulent absolument répondre tout en ayant rien à dire.
Je regrette les débats d'il y a quelques années, au moins on avait des gens qui connaissaient leur bible et qui savaient parler.
Aujourd'hui, c'est à celui qui sort la plus grosse bêtise même si elle n'a rien à voir avec le sujet.
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Re: Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 14 juil.21, 19:58C'est bien vrais ça vole très bas.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 26 oct.21, 01:09Abus sexuels : comment l’Église peut-elle assumer sa responsabilité civile, institutionnelle et « sans faute » ? Abonnés
Analyse La Commission Sauvé invite l’Église à reconnaître sa responsabilité civile, institutionnelle, dans les cas d’abus et d’agressions sexuelles, indépendamment de toute faute personnelle de ses responsables. Une démarche qui ne va pas de soi sur le plan juridique. Le rapport Sauvé, et maintenant ? - « La reconnaissance » (7/23)
Clémence Houdaille, le 26/10/2021 à 10:09 Modifié le 26/10/2021 à 11:00
Lecture en 4 min.
Abus sexuels : comment l’Église peut-elle assumer sa responsabilité civile, institutionnelle et « sans faute » ?
Pour la Ciase, l’Église comme institution doit reconnaître sa responsabilité civile et sociale, même sans faute personnelle de sa hiérarchie.
ALEXANDRA - STOCK.ADOBE.COM
« À vrai dire, j’ignore où trouver dans l’Église un responsable. » Ce constat, implacable, est dressé par Anne Mardon lors de son audition à la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase). Lorsque cette ancienne membre affiliée des Fraternités monastiques de Jérusalem a voulu alerter sur les dysfonctionnements de cette communauté et les abus de son fondateur, elle raconte n’avoir trouvé personne dans l’Église qui « veuille ou puisse endosser une quelconque responsabilité ».
→ DOSSIER. Tout comprendre au « rapport Sauvé » sur les abus sexuels dans l’Église
+
Ce grief revient régulièrement dans les propos des victimes d’abus dans l’Église. Pour la Ciase, l’Église comme institution doit reconnaître sa responsabilité civile et sociale, même sans faute personnelle de sa hiérarchie.
Newsletters La Croix
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Il s’agit, selon le rapport, du « point de départ d’une démarche de vérité et de réparation vis-à-vis du passé» qui consiste, outre le fait d’« affirmer et rechercher la responsabilité des auteurs », à « explorer celle de l’institution au sein de laquelle les abus se sont produits ».
« L’Église n’a pas d’existence juridique »
Mais de quelle responsabilité parle-t-on ? Le rapport distingue un registre juridique, rassemblant les questions de responsabilité pénale et civile, un registre systémique, concernant l’institution et l’analyse de ses dysfonctionnements propres, et un registre d’ordre civique, analysant la responsabilité de l’Église vis-à-vis de la société dans laquelle elle s’inscrit.
→ EXPLICATION. Abus sexuels : quelle responsabilité pour l’Église ?
« La responsabilité civile, c’est l’obligation de réparer les dommages causés à une victime qui pèse sur celui qui est responsable, soit l’auteur des faits, soit celui qui est responsable pour autrui, celle du commettant du fait des préposés, explicite Laurent Aynès, avocat et professeur en droit privé à l’université Panthéon-Sorbonne. Du point de vue de la responsabilité civile, parler de la responsabilité de l’Église n’a pas de sens, car l’Église n’a pas d’existence juridique.»
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Abus sexuels : les catholiques doivent-ils contribuer à l’indemnisation des victimes ?
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Un avis partagé par Emmanuel Tawil, professeur à Panthéon-Assas, lui-même avocat proche de l’Église. «La recommandation de la Ciase repose sur l’idée d’une responsabilité in solidum de toutes les institutions ecclésiastiques pour des faits commis dans l’Église, analyse-t-il. Mais cela se heurte au droit français, au droit canonique, et à la définition même de l’Église. On ne peut pas dire que les baptisés sont responsables civilement pour des faits qui se sont produits 70 ans auparavant», ajoute-t-il, déplorant une « ambiguïté » dans l’emploi du mot responsabilité dans le rapport.
« Que des évêques aient commis des fautes, des manquements, il n’y a aucun doute »
Même difficulté en ce qui concerne une éventuelle responsabilité pénale. « Certes, celui qui n’est pas l’auteur des faits commet en certains cas une infraction pénale, comme la non-dénonciation ou la non-assistance à personne en danger, souligne Laurent Aynès. Mais, si les évêques peuvent être responsables au cas par cas, l’Église n’est pas une personne juridique.»
→ ANALYSE. Violences sexuelles : réparer les victimes, au-delà de la question financière
Reste la question de la responsabilité sociétale et institutionnelle. «Que des évêques aient commis des fautes, des manquements, il n’y a aucun doute, ajoute Laurent Aynès. Ils ont parfois mal traité les cas, mal apprécié ce drame, mal accueilli les victimes… Ils en ont reconnu un certain nombre en mars. Est-ce que ces fautes créent une obligation d’indemniser ? Ce n’est pas sûr. »
Pour l’avocat, l’indemnisation des victimes doit donc venir de l’initiative des évêques. « Les auteurs de ces agressions sont des membres de l’Église, les victimes aussi, ça a défiguré à leur égard le visage du Christ, poursuit Laurent Aynès. C’est suffisant pour dire “nous nous engageons à réparer”.»
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Abus sexuels, les évêques français avancent sur leur responsabilité collégiale
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Lors de leur Assemblée plénière de mars, les évêques de France avaient reconnu que l’Église devait «répondre devant Dieu, tout entière et en chacun de ses membres, du mal qui a été causé aux personnes qui ont été agressées sexuellement (…) ainsi que du mauvais traitement de ces faits par un certain nombre des nôtres». « En ce sens, poursuivaient-ils, l’Église veut assumer sa responsabilité devant la société en demandant pardon pour ces crimes et pour ces défaillances, en mettant en œuvre tout ce qui est nécessaire pour que le message de l’Évangile ne soit pas défiguré (…) »
Iront-ils désormais jusqu’à la reconnaissance d’une responsabilité systémique ? « Oui, il faut une reconnaissance globale, unanime, d’une Église qui dit que, volontairement ou involontairement, il y a eu un système qui a favorisé ces crimes », assure Mgr Luc Ravel, archevêque de Strasbourg. Mais d’unanimité, il n’y en a pas encore chez ses confrères sur ce sujet, certains s’inquiétant en privé des conséquences d’une telle reconnaissance.
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Vu de Rome
Laisser l’initiative aux évêques
À Rome, le Vatican a pour habitude de laisser aux évêques le soin de gérer les situations conflictuelles ou problématiques, dont les scandales de violences sexuelles. Ce fut le cas avec les crimes commis dans les pensionnats pour les autochtones au Canada, dont un rapport récent a confirmé que près de 30 000 abus avaient été commis sur des enfants dans ces structures catholiques. Si Benoît XVI a bien exprimé, dès 2009, sa « tristesse » à l’égard des victimes, et condamné des actes « déplorables », Rome a toujours évité de présenter des excuses en bonne et due forme.
Le pape préfère en réalité s’appuyer sur les épiscopats locaux pour juger de l’opportunité de présenter des « excuses » au nom de l’Église. Lorsqu’il le fait, c’est en général parce qu’il considère que les responsables catholiques locaux ont gravement échoué, comme François le fit au Chili où, en 2018, tous les évêques du pays furent contraints à la démission par Rome.
Cette volonté de laisser faire les évêques locaux se double d’une crainte des conséquences locales de demandes d’excuses formulées à Rome. «Il est clair que, dans le monde anglo-saxon, des excuses débouchent souvent sur des demandes d’indemnisation de la part de victimes, affirme un diplomate. Rome veut laisser aux évêques le soin de prendre une éventuelle initiative en ce domaine. »
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Extraits des recommandations n° 23, 24 et 25
23. Reconnaître, pour l’ensemble de la période analysée par la commission, au-delà de la responsabilité pénale et civile pour faute des auteurs des agressions et, le cas échéant, des responsables de l’Église, la responsabilité civile et sociale de l’Église indépendamment de toute faute personnelle de ses responsables.
24. Reconnaître la responsabilité systémique de l’Église. À ce titre, examiner les facteurs qui ont contribué à sa défaillance institutionnelle. Reconnaître que le rôle social et spirituel de l’Église fait peser sur elle une responsabilité particulière au sein de la société dont elle est partie prenante.
25. Reconnaître la responsabilité civique de l’Église et approfondir sur cette base un échange horizontal avec l’ensemble de la société.
→ VIDÉO. Abus sexuels dans l’Église : les catholiques face au choc
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Clémence Houdaille, le 26/10/2021 à 10:09 Modifié le 26/10/2021 à 11:00
Lecture en 4 min.
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Il s’agit, selon le rapport, du « point de départ d’une démarche de vérité et de réparation vis-à-vis du passé» qui consiste, outre le fait d’« affirmer et rechercher la responsabilité des auteurs », à « explorer celle de l’institution au sein de laquelle les abus se sont produits ».
« L’Église n’a pas d’existence juridique »
Mais de quelle responsabilité parle-t-on ? Le rapport distingue un registre juridique, rassemblant les questions de responsabilité pénale et civile, un registre systémique, concernant l’institution et l’analyse de ses dysfonctionnements propres, et un registre d’ordre civique, analysant la responsabilité de l’Église vis-à-vis de la société dans laquelle elle s’inscrit.
→ EXPLICATION. Abus sexuels : quelle responsabilité pour l’Église ?
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« Que des évêques aient commis des fautes, des manquements, il n’y a aucun doute »
Même difficulté en ce qui concerne une éventuelle responsabilité pénale. « Certes, celui qui n’est pas l’auteur des faits commet en certains cas une infraction pénale, comme la non-dénonciation ou la non-assistance à personne en danger, souligne Laurent Aynès. Mais, si les évêques peuvent être responsables au cas par cas, l’Église n’est pas une personne juridique.»
→ ANALYSE. Violences sexuelles : réparer les victimes, au-delà de la question financière
Reste la question de la responsabilité sociétale et institutionnelle. «Que des évêques aient commis des fautes, des manquements, il n’y a aucun doute, ajoute Laurent Aynès. Ils ont parfois mal traité les cas, mal apprécié ce drame, mal accueilli les victimes… Ils en ont reconnu un certain nombre en mars. Est-ce que ces fautes créent une obligation d’indemniser ? Ce n’est pas sûr. »
Pour l’avocat, l’indemnisation des victimes doit donc venir de l’initiative des évêques. « Les auteurs de ces agressions sont des membres de l’Église, les victimes aussi, ça a défiguré à leur égard le visage du Christ, poursuit Laurent Aynès. C’est suffisant pour dire “nous nous engageons à réparer”.»
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Abus sexuels, les évêques français avancent sur leur responsabilité collégiale
Lors de leur Assemblée plénière de mars, les évêques de France avaient reconnu que l’Église devait «répondre devant Dieu, tout entière et en chacun de ses membres, du mal qui a été causé aux personnes qui ont été agressées sexuellement (…) ainsi que du mauvais traitement de ces faits par un certain nombre des nôtres». « En ce sens, poursuivaient-ils, l’Église veut assumer sa responsabilité devant la société en demandant pardon pour ces crimes et pour ces défaillances, en mettant en œuvre tout ce qui est nécessaire pour que le message de l’Évangile ne soit pas défiguré (…) »
Iront-ils désormais jusqu’à la reconnaissance d’une responsabilité systémique ? « Oui, il faut une reconnaissance globale, unanime, d’une Église qui dit que, volontairement ou involontairement, il y a eu un système qui a favorisé ces crimes », assure Mgr Luc Ravel, archevêque de Strasbourg. Mais d’unanimité, il n’y en a pas encore chez ses confrères sur ce sujet, certains s’inquiétant en privé des conséquences d’une telle reconnaissance.
-----------
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À Rome, le Vatican a pour habitude de laisser aux évêques le soin de gérer les situations conflictuelles ou problématiques, dont les scandales de violences sexuelles. Ce fut le cas avec les crimes commis dans les pensionnats pour les autochtones au Canada, dont un rapport récent a confirmé que près de 30 000 abus avaient été commis sur des enfants dans ces structures catholiques. Si Benoît XVI a bien exprimé, dès 2009, sa « tristesse » à l’égard des victimes, et condamné des actes « déplorables », Rome a toujours évité de présenter des excuses en bonne et due forme.
Le pape préfère en réalité s’appuyer sur les épiscopats locaux pour juger de l’opportunité de présenter des « excuses » au nom de l’Église. Lorsqu’il le fait, c’est en général parce qu’il considère que les responsables catholiques locaux ont gravement échoué, comme François le fit au Chili où, en 2018, tous les évêques du pays furent contraints à la démission par Rome.
Cette volonté de laisser faire les évêques locaux se double d’une crainte des conséquences locales de demandes d’excuses formulées à Rome. «Il est clair que, dans le monde anglo-saxon, des excuses débouchent souvent sur des demandes d’indemnisation de la part de victimes, affirme un diplomate. Rome veut laisser aux évêques le soin de prendre une éventuelle initiative en ce domaine. »
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Extraits des recommandations n° 23, 24 et 25
23. Reconnaître, pour l’ensemble de la période analysée par la commission, au-delà de la responsabilité pénale et civile pour faute des auteurs des agressions et, le cas échéant, des responsables de l’Église, la responsabilité civile et sociale de l’Église indépendamment de toute faute personnelle de ses responsables.
24. Reconnaître la responsabilité systémique de l’Église. À ce titre, examiner les facteurs qui ont contribué à sa défaillance institutionnelle. Reconnaître que le rôle social et spirituel de l’Église fait peser sur elle une responsabilité particulière au sein de la société dont elle est partie prenante.
25. Reconnaître la responsabilité civique de l’Église et approfondir sur cette base un échange horizontal avec l’ensemble de la société.
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(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 01 nov.21, 22:36Rapport Sauvé
Pédocriminalité dans l’Eglise : à Lourdes, les évêques attendus aux tourments
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Pédocriminalité dans l'Eglisedossier
La hiérarchie catholique française se réunit à partir de ce mardi à Lourdes pour une assemblée plénière qui sera largement consacrée aux suites à donner au rapport Sauvé, et notamment à la question d’une éventuelle reconnaissance de la responsabilité de l’institution.
Lors de la 40e assemblée plénière de la Conférence des évêques de France, à Lourdes, le 6 novembre 2005. (Eric Cabanis/AFP)
par Bernadette Sauvaget
publié le 2 novembre 2021 à 5h17
Un mois à peine après la remise du rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l’Eglise et dans un climat de défiance de plus en plus marqué, les évêques catholiques se réunissent à Lourdes jusqu’au 8 novembre, pour leur assemblée plénière d’automne. L’onde de choc provoquée par les conclusions de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase), publiées le 5 octobre, n’en finit pas d’affecter les milieux catholiques, abasourdis par le nombre estimé des victimes (330 000 en incluant les actes commis par des laïcs) et les dysfonctionnements de l’institution, appuyant sur le caractère systémique des violences. Depuis cette déflagration, le courant passe mal entre la hiérarchie et les fidèles de la base, comme le montre un sondage publié le 26 octobre par le quotidien la Croix. D’après ses résultats, 85 % des catholiques français se disent «en colère» et 69 % d’entre eux affirment avoir «honte». Alors que débute leur semaine de travaux à Lourdes, les évêques doivent faire face à une crise de confiance qui s’installe. Selon le sondage de la Croix, les trois quarts des catholiques.
https://www.liberation.fr/societe/relig ... tor=CS8-60
Pédocriminalité dans l’Eglise : à Lourdes, les évêques attendus aux tourments
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Pédocriminalité dans l'Eglisedossier
La hiérarchie catholique française se réunit à partir de ce mardi à Lourdes pour une assemblée plénière qui sera largement consacrée aux suites à donner au rapport Sauvé, et notamment à la question d’une éventuelle reconnaissance de la responsabilité de l’institution.
Lors de la 40e assemblée plénière de la Conférence des évêques de France, à Lourdes, le 6 novembre 2005. (Eric Cabanis/AFP)
par Bernadette Sauvaget
publié le 2 novembre 2021 à 5h17
Un mois à peine après la remise du rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l’Eglise et dans un climat de défiance de plus en plus marqué, les évêques catholiques se réunissent à Lourdes jusqu’au 8 novembre, pour leur assemblée plénière d’automne. L’onde de choc provoquée par les conclusions de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase), publiées le 5 octobre, n’en finit pas d’affecter les milieux catholiques, abasourdis par le nombre estimé des victimes (330 000 en incluant les actes commis par des laïcs) et les dysfonctionnements de l’institution, appuyant sur le caractère systémique des violences. Depuis cette déflagration, le courant passe mal entre la hiérarchie et les fidèles de la base, comme le montre un sondage publié le 26 octobre par le quotidien la Croix. D’après ses résultats, 85 % des catholiques français se disent «en colère» et 69 % d’entre eux affirment avoir «honte». Alors que débute leur semaine de travaux à Lourdes, les évêques doivent faire face à une crise de confiance qui s’installe. Selon le sondage de la Croix, les trois quarts des catholiques.
https://www.liberation.fr/societe/relig ... tor=CS8-60
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Re: Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 15 nov.21, 03:02L’indemnisation des victimes de pédocriminalité par l’Eglise catholique va-t-elle coûter au contribuable ?
Pour indemniser les victimes, la Conférence des évêques de France mise sur un fonds de dotation abondé par des dons des associations diocésaines et la vente de biens immobiliers. Mais de par sa nature, le fonds ouvre droit à des déductions d’impôts.
Pour indemniser les victimes, l’Eglise catholique a promis de se dessaisir «de biens immobiliers et mobiliers de la CEF et des diocèses». (Godong/Getty Images)
par Jacques Pezet
publié le 14 novembre 2021 à 17h19
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Question posée le 10 novembre par Florent.
Vous nous interrogez sur le fonds de dotation que l’Eglise a mis en place pour indemniser les victimes de pédocriminalité, en nous demandant s’il va coûter de l’argent aux contribuables, via les déductions fiscales au profit des donateurs auxquelles il pourrait donner droit.
Pour indemniser les victimes, l’Eglise catholique, qui ne souhaite pas s’appuyer sur «les ressources courantes de l’Eglise» a promis de se dessaisir «de biens immobiliers et mobiliers de la CEF et des diocèses» qui vont alimenter le Fonds de secours et de lutte contre les abus sur mineurs (Selam), dont la création avait été annoncée en mars et qui avait été officiellement déclaré le 21 juin 2021.
Créés en 2008 par Christine Lagarde, alors ministre de l’Economie et des Finances, les fonds de dotations sont des organismes de mécénat destinés à réaliser une œuvre ou une mission d’intérêt général, c’est-à-dire soutenir une action «philanthropique, éducative, scientifique, sociale, humanitaire, sportive, familiale, culturelle ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, à la défense de l’environnement naturel ou à la diffusion de la culture, de la langue et des connaissances scientifiques français.
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Pour indemniser les victimes, la Conférence des évêques de France mise sur un fonds de dotation abondé par des dons des associations diocésaines et la vente de biens immobiliers. Mais de par sa nature, le fonds ouvre droit à des déductions d’impôts.
Pour indemniser les victimes, l’Eglise catholique a promis de se dessaisir «de biens immobiliers et mobiliers de la CEF et des diocèses». (Godong/Getty Images)
par Jacques Pezet
publié le 14 novembre 2021 à 17h19
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Question posée le 10 novembre par Florent.
Vous nous interrogez sur le fonds de dotation que l’Eglise a mis en place pour indemniser les victimes de pédocriminalité, en nous demandant s’il va coûter de l’argent aux contribuables, via les déductions fiscales au profit des donateurs auxquelles il pourrait donner droit.
Pour indemniser les victimes, l’Eglise catholique, qui ne souhaite pas s’appuyer sur «les ressources courantes de l’Eglise» a promis de se dessaisir «de biens immobiliers et mobiliers de la CEF et des diocèses» qui vont alimenter le Fonds de secours et de lutte contre les abus sur mineurs (Selam), dont la création avait été annoncée en mars et qui avait été officiellement déclaré le 21 juin 2021.
Créés en 2008 par Christine Lagarde, alors ministre de l’Economie et des Finances, les fonds de dotations sont des organismes de mécénat destinés à réaliser une œuvre ou une mission d’intérêt général, c’est-à-dire soutenir une action «philanthropique, éducative, scientifique, sociale, humanitaire, sportive, familiale, culturelle ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, à la défense de l’environnement naturel ou à la diffusion de la culture, de la langue et des connaissances scientifiques français.
https://www.liberation.fr/checknews/lin ... tor=CS8-60
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 15 nov.21, 03:20oui oui et ne parlons pas des musulmans
Ajouté 7 minutes 44 secondes après :
ou des psychiatres
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ou des psychiatres
Je pleure aujourd'hui, tout va de travers,
L'amour est mal vu, le mal est aimé,
La splendeur des étoiles oubliée
/// ! \\\ On ira tous au paradis /// ! \\\
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Re: Pologne abus sexuels dans l’Église
Ecrit le 17 nov.21, 02:08Abus dans l’Église : renouveler le discours sur la sexualité, un vaste chantier Abonnés
Analyse Selon la commission Sauvé, la « fixation » persistante de la morale catholique sur la sexualité a pu favoriser des confusions et contribuer à la pédocriminalité. Elle recommande un renouvellement de cette doctrine, que de nombreux théologiens moralistes appellent de leurs vœux depuis une cinquantaine d’années. Le rapport Sauvé, et maintenant ? - « Enseignement et formation » (20/23)
Mélinée Le Priol, le 16/11/2021 à 15:18 Modifié le 16/11/2021 à 19:48
Lecture en 4 min.
Abus dans l’Église : renouveler le discours sur la sexualité, un vaste chantier
Photo d’illustration : neuf catholiques sur dix souhaitent que l’Église change son discours sur la sexualité.
Que l’Église change son discours sur la sexualité. La proposition emporte l’adhésion massive de neuf catholiques sur dix (selon le sondage Ifop-La Croix du 28 octobre), mais aussi celle de nombreux théologiens moralistes. Pour l’un d’eux, cette réforme est même à la fois l’une des plus « urgentes » et l’une des plus « difficiles » à mener pour le catholicisme contemporain.
Or c’est bien à cet ambitieux travail de renouvellement que la Ciase invite l’Église, en lui recommandant, tout d’abord, de passer au crible « ce que l’excès paradoxal de fixation de la morale catholique sur les questions sexuelles peut avoir de contre-productif en matière de lutte
Abus dans l’Église : renouveler le discours sur la sexualité, un vaste chantier Abonnés
Analyse Selon la commission Sauvé, la « fixation » persistante de la morale catholique sur la sexualité a pu favoriser des confusions et contribuer à la pédocriminalité. Elle recommande un renouvellement de cette doctrine, que de nombreux théologiens moralistes appellent de leurs vœux depuis une cinquantaine d’années. Le rapport Sauvé, et maintenant ? - « Enseignement et formation » (20/23)
Mélinée Le Priol, le 16/11/2021 à 15:18 Modifié le 16/11/2021 à 19:48
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Abus dans l’Église : renouveler le discours sur la sexualité, un vaste chantier
Photo d’illustration : neuf catholiques sur dix souhaitent que l’Église change son discours sur la sexualité.
MOURAD ALLILI/MAXPPP
Que l’Église change son discours sur la sexualité. La proposition emporte l’adhésion massive de neuf catholiques sur dix (selon le sondage Ifop-La Croix du 28 octobre), mais aussi celle de nombreux théologiens moralistes. Pour l’un d’eux, cette réforme est même à la fois l’une des plus « urgentes » et l’une des plus « difficiles » à mener pour le catholicisme contemporain.
Or c’est bien à cet ambitieux travail de renouvellement que la Ciase invite l’Église, en lui recommandant, tout d’abord, de passer au crible « ce que l’excès paradoxal de fixation de la morale catholique sur les questions sexuelles peut avoir de contre-productif en matière de lutte
https://www.la-croix.com/Religion/Abus- ... -120118541
Analyse Selon la commission Sauvé, la « fixation » persistante de la morale catholique sur la sexualité a pu favoriser des confusions et contribuer à la pédocriminalité. Elle recommande un renouvellement de cette doctrine, que de nombreux théologiens moralistes appellent de leurs vœux depuis une cinquantaine d’années. Le rapport Sauvé, et maintenant ? - « Enseignement et formation » (20/23)
Mélinée Le Priol, le 16/11/2021 à 15:18 Modifié le 16/11/2021 à 19:48
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Abus dans l’Église : renouveler le discours sur la sexualité, un vaste chantier
Photo d’illustration : neuf catholiques sur dix souhaitent que l’Église change son discours sur la sexualité.
Que l’Église change son discours sur la sexualité. La proposition emporte l’adhésion massive de neuf catholiques sur dix (selon le sondage Ifop-La Croix du 28 octobre), mais aussi celle de nombreux théologiens moralistes. Pour l’un d’eux, cette réforme est même à la fois l’une des plus « urgentes » et l’une des plus « difficiles » à mener pour le catholicisme contemporain.
Or c’est bien à cet ambitieux travail de renouvellement que la Ciase invite l’Église, en lui recommandant, tout d’abord, de passer au crible « ce que l’excès paradoxal de fixation de la morale catholique sur les questions sexuelles peut avoir de contre-productif en matière de lutte
Abus dans l’Église : renouveler le discours sur la sexualité, un vaste chantier Abonnés
Analyse Selon la commission Sauvé, la « fixation » persistante de la morale catholique sur la sexualité a pu favoriser des confusions et contribuer à la pédocriminalité. Elle recommande un renouvellement de cette doctrine, que de nombreux théologiens moralistes appellent de leurs vœux depuis une cinquantaine d’années. Le rapport Sauvé, et maintenant ? - « Enseignement et formation » (20/23)
Mélinée Le Priol, le 16/11/2021 à 15:18 Modifié le 16/11/2021 à 19:48
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Abus dans l’Église : renouveler le discours sur la sexualité, un vaste chantier
Photo d’illustration : neuf catholiques sur dix souhaitent que l’Église change son discours sur la sexualité.
MOURAD ALLILI/MAXPPP
Que l’Église change son discours sur la sexualité. La proposition emporte l’adhésion massive de neuf catholiques sur dix (selon le sondage Ifop-La Croix du 28 octobre), mais aussi celle de nombreux théologiens moralistes. Pour l’un d’eux, cette réforme est même à la fois l’une des plus « urgentes » et l’une des plus « difficiles » à mener pour le catholicisme contemporain.
Or c’est bien à cet ambitieux travail de renouvellement que la Ciase invite l’Église, en lui recommandant, tout d’abord, de passer au crible « ce que l’excès paradoxal de fixation de la morale catholique sur les questions sexuelles peut avoir de contre-productif en matière de lutte
https://www.la-croix.com/Religion/Abus- ... -120118541
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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