Estra a écrit :En effet, même les TJ reconnaissent que celui qui est rejeté le sait, donc, à partir de là, comment se fait-il que la lettre aux Hébreux parle d'une attente terrible du Jugement ?
Si tu lisais les commentaires des autres, tu saurais que l'on a répondu à cette question depuis longtemps.
Je le rappelle espérant que l'un d'entre nous te reproduira cette réponse pour que tu la lises.
Le mot jugement a deux définitions.
1) un jugement peut être la procédure qui amène à juger un individu. Le tribunal, les plaidoyers, le moment du jugement font partie de ce qu'on peut appeler le jugement d'un individu.
2) mais le mot jugement peut aussi signifier le verdict. On peut dire ainsi: le jugement décidée est la "mort".
On entend ainsi certaines expressions qui disent : le jugement a été une peine de 6 mois de prison. ou il a fait appel du jugement qui a été rendu. Ou encore: le jugement a été particulièrement dur.
Le dictionnaire Larousse nous donne cette définition :
décision rendue par une juridiction et emploie les synonymes suivnts : arrêt, sentence, verdict.
Ainsi la phrase de Hébreux peut se comprendre ainsi :
mais une attente du jugement, du verdict, de l'arrêt, de la sentence.
Ainsi Hébreux 10 qui parle de l'attente du jugement ne signifie pas pour autant l'attente du tribunal (1ère définition ), mais l'attente de l'exécution de la décision qui s'appelle aussi le "jugement" dans ce cas.
Et quand on lit bien Hébreux 10, il ressort bien cette idée que le péché volontaire amène immédiatement un verdict.
En disant qu'il n'y a plus de sacrifice (de Jésus) pour sauver l'individu qui pèche de cette façon, Paul nous dit même qu'il n'est plus nécessaire qu'un tribunal statue. Le verdict est connu, et ce qui reste, c'est l'attente de l'exécution de la peine, l'attente de l'application du jugement.
On peut donc parfaitement comprendre ce texte de cette façon là..
J'espère que quelqu'un transmettra à Estra.