Croyances issu des enseignements de Siddhartha Gautama, considéré comme le Bouddha historique.
Règles du forum
Le bouddhisme est une pratique, une philosophie de vie fondée par un sage de l'inde antique vers -600 avant JC, ce sage appelé "Bouddha" ce qui veut dire Éveillé, atteint l'Éveil vers 40 ans puis il enseigna durant toute sa vie, il mourut vers 80 ans en ayant établi une communauté de sa doctrine.
Yvon a dit :Soyez donc un peu logique , Au départ il y a bien un individu et un seul shakyamuni qui à atteint la boddhéîté par . Même pas besoin d'être bouddhiste pour comprendre ça . Vous êtes consternant .
Individu , individualité ?
Non , sauf dans l'illusion .
C'est vous qui n'êtes pas logique et qui confondez illusion avec réalité .
L'éveil c'est comprendre que l'individualité est une illusion justement ( anatman) donc l'éveil ne peut pas être individuel réfléchissez .
Si en 33 ans votre secte ne vous a pas encore appris la base du bouddhisme qui est la notion d'anatman ( non existence individuelle ) , que vous a t'elle appris ?
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Yvon a écrit :Désolé je ne peut rien contre la mauvaise foi .
Mais si le bouddha disait que l'individualité était une illusion ( anatman) , il n'a pas pu pas en même temps parler d'éveil individuel voyons , c'est vous qui comme d"habitude n'y comprenais rien .
Bouddha n'a jamais parlé de son éveil individuel , c'est vous qui l'avez traduit comme ça .
Il n'a jamais dit " mon éveil individuel " où " j'ai atteins l'éveil individuel " . C'est vous qui imaginez que son éveil était individuel , aucun sutra ne le dit et pour cause , ça serait en complète contradiction avec le dharma que bouddha a enseigné .
C'est vous qui êtes illogique .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Le Premier Concile
L'année de la mort de Shakyamuni, un conclave bouddhique – ou concile – se réunit dans un lieu appelé Saptarna-guha, ou la grotte des Sept Feuilles. Mahakashyapa, l'un des principaux disciples de Shakyamuni, y rassembla cinq cent moines afin de recueillir et d'ordonner les enseignements du Bouddha, et ainsi formaliser pour la première fois le Canon de la religion bouddhiste naissante.
Mahakashyapa présida le concile, tandis qu’Ananda et Upali, disciples proches du Bouddha et réputés pour leur grande mémoire, eurent pour rôle de réciter les paroles du maître telles qu'ils les avaient mémorisées. Ananda récita les mots du Dharma – ce que l'on finit par appeler les sûtras – tandis que Upali récita les règles et préceptes connus sous le nom de vinaya.
Cette récitation de groupe fut d’une importance essentielle car, le papier n’existant pas à l’époque, chaque membre du concile devait mémoriser les mots du sermon afin de les transmettre ensuite, oralement, à d’autres. Chaque récitation était soumise à un examen attentif de l’assemblée avant de faire l’objet d’une récitation commune. En raison de cette procédure, le Premier Concile est parfois appelé « première récitation de groupe », ainsi que « première compilation » des enseignements.
L’émergence d’un courant de réforme
Cent ans plus tard eu lieu le deuxième Concile bouddhique. En un siècle, la culture et le mode de vie indiens avait beaucoup évolués. Le bouddhisme s’était progressivement étendu au sein du peuple et dans toutes les couches de la société. Et il était inévitable que ses enseignements firent l'objet d'interprétations différentes.
A partir de cette époque, la communauté bouddhique semble s'être divisée en deux courants majeurs, l'un connu sous le nom de Theravada, ou « Enseignement des aînés », l'autre sous le nom de Mahasanghika, ou « Membres du grand Ordre ». Le premier groupe privilégiait la vie monacale alors que le deuxième privilégiait le contact avec les personnes ordinaires, pour partager leurs souffrances et les encourager dans la pratique de la foi bouddhique.
Le Mahasanghika a débuté comme un mouvement de réforme initié par les moines de la ville de Vaishali, carrefour d’échanges commerciaux et centre d’affaires prospère. On peut imaginer que l'atmosphère de cette ville, plutôt progressiste et cosmopolite, avait dû favoriser ce nouveau courant, qui visait à briser l’isolement excessif de la communauté monacale traditionnelle.
Le bouddhisme était originellement destiné à tous les hommes et femmes, quelle que soit leur classe sociale, et non pas à une classe particulière. C’est ce qu’affirmaient les dirigeants de ce nouveau mouvement, et ils appelèrent à un retour à l’esprit originel du bouddhisme, tel que prêché par Shakyamuni.
Deuxième Concile et schisme
Les moines de Vaishali souhaitaient assouplir les règles de la discipline monacale, devenue dépassées et trop restrictives à leurs yeux. Mais les membres aînés, plus conservateurs, ne tardèrent pas à apprendre la nouvelle et à s’en inquiéter.
Un certain nombre de moines aînés de toute l’Inde décidèrent de se rassembler sans attendre, dans un jardin de la ville de Vaishali, afin de se pencher sur ce problème. Ce Deuxième Concile rejeta expressément les propositions avancées par les moines de Vaishali. Ces derniers rassemblèrent alors un groupe de dix mille moines et tinrent leur propre concile, connu sous le nom de « Récitation du grand groupe ». Plus tard, on donna à ce groupe le nom de Mahasanghika, ou « Membres du Grand Ordre », et la communauté bouddhique se trouva scindée en deux mouvements.
Par la suite, les disciples du bouddhisme Mahayana employèrent l'expression péjorative de Hinayana, ou « petit véhicule », pour désigner le groupe Theravada.
L'arhat et le bodhisattva
La rupture entre les groupes Theravada et Mahasanghika est apparue au sujet des règles de discipline. Mais, plus profondément, elle provenait d'une divergence dans leur démarche religieuse.
Le Pr. Hirotomo Mizuno dénombre six distinctions notables entre Mahasanghika et Theravada :
L'idéal visé. Pour le Theravada, l'état d'éveil atteint par Shakyamuni est hors d'atteinte. En se soumettant rigoureusement aux règles de discipline, un moine peut aspirer au stade d'arhat, ou saint. Un arhat est une personne qui est parvenue à se libérer du cycle de naissance et de mort lié au karma.
Pour le Mahasanghika, en revanche, Shayamuni n'est pas considéré comme le seul bouddha. En accomplissant la pratique de bodhisattva comme il l'a fait, il est possible de parvenir au même stade que lui : la bouddhéité. La conception de la souffrance. Le Theravada souligne la loi du karma pour expliquer les divers effets négatifs affligeant les êtres humains, alors que le Mahasanghika met en avant « le voeu et la pratique ». Cela caractérise deux attitudes différentes face à l'existence : la première consiste à considérer la souffrance comme une fatalité dont on ne peut s'échapper qu'en se libérant du cycle des renaissances, afin d'atteindre le nirvana. Le Mahasanghika expose la voie du bodhisattva. Un bodhisattva n'essaie pas d’échapper au monde et ses souffrances mais, au contraire, s’y plonge délibérément, par compassion. Ayant fait le vœu d’aider les autres à atteindre l’illumination, il endosse les souffrances de tous les êtres vivants et cherche activement à les soulager. Soi et les autres. Le Theravada offre avant tout un entraînement pour le perfectionnement individuel, alors que le Mahasanghika se soucie de l'amélioration de la société dans son ensemble et du salut de tous les êtres. La place des écrits. Le Theravada attache une grande importance aux écrits et tend à en donner une interprétation littérale. Par contraste, le Mahasanghika a une approche plus souple des écrits. Ces deux approches ayant toute deux leurs avantages et leurs inconvénients.
La place de la théorie. Le Theravada tend à favoriser l'aspect théorique des enseignements, alors que le Mahasanghika valorise la foi et la pratique religieuse. Les tenants du Mahasanghika critiquèrent ceux du Theravada pour leur penchant excessif pour la spéculation, et s'engagèrent dans d'intenses débats doctrinaux avec eux. Paradoxalement, cela mes amena à développer une théorie d'une très grande profondeur, qui devint la caractéristique du Mahayana. La place des moines. Le Theravada considère que l'enseignement bouddhique concerne essentiellement les moines, spécialistes de la doctrine, alors que le Mahasanghika vise à instruire l'ensemble de la population, moines aussi bien laïcs.
Ces points de comparaison permettent de comprendre pourquoi le courant du Mahasanghika a pu bénéficier d'un si grand soutien populaire au fil des siècles et réussit à passer outre les critiques des courants plus conservateurs. Son approche plus souple et ouverte sur la société mena finalement au grand mouvement connu sous le nom de Mahayana.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
"mouvement bouddhiste Soka" Article fondé sur D. Ikeda, Une histoire du bouddhisme Mahayana, Les Indes savantes.
Une critique d'André Bareau concernant les écrits de D. d'ikeda concernant le bouddhisme antique:
L'auteur se montre très sévère envers le bouddhisme antique, dit Hînayâna, dont il dessine une véritable caricature avec un acharnement sectaire. Il ne fait que suivre ainsi la tradition des auteurs du Mahâyâna, dont il reconnaît cependant (p. 115) qu'elle « outrepasse parfois les limites du bon sens » sur ce point. Assez naïvement, il donne de sa sévérité outrancière une explication fort plausible, à savoir que les Japonais d'aujourd'hui sont incapables de lire et de comprendre les Ecritures des écoles du Hînayâna (p. 102. sq). Cette ignorance de l'histoire et des doctrines de celui-ci, comme aussi de la civilisation indienne ancienne dans son ensemble, apparaît clairement en de nombreux endroits du livre de M. Ikeda, qui semble bien ne s'être jamais donné la peine de vérifier ses idées en consultant la riche et sérieuse bibliographie qui existe pourtant aujourd'hui en ce vaste domaine. C'est pourquoi l'ouvrage abonde en erreurs grossières assenées comme autant de vérités indubitables et en interprétations qui, fondées sur elles, sont d'autant plus dangereuses qu'elles sont présentées comme des évidences. Selon toute apparence, cela importe peu aux yeux de l'auteur, dont le but est de montrer que le Mahâyâna remonte au Bouddha lui-même, fut conservé et transmis fidèlement par les laïcs depuis l'origine, alors que les moines, adeptes du Hînayâna, trahissaient les enseignements du Bienheureux.
Revue de l'Histoire des Religions, cciv-3/1987
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Ichinen29 a écrit :Quand on sait lire et appréhender les enseignements du Bouddha tout est clair concernant le Mahayana...du point de vue de l'éveil bien sûr...
Certes !
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Déjà 6 pages au sujet du Théravada, du Mahayana, mais combien de Citations Eclairantes du Bouddha Shakyamuni ?
Vous pensez qu'il "n'y a pas (ou pas encore) un bouddhisme universel" ! ?
Si seulement, au-delà des à priori (dogmatiques, culturels, etc ...) chacun Mettait en Pratique ce genre de Sagesse :
«
Étudier c'est connaître les textes, Pratiquer, c'est connaître vos souillures,
Atteindre le but est de savoir et de laisser aller. »
Ajahn Lee Dhammadharo
vic a écrit :Quand je dis que le mahayana a surtout une entreprise de bluff et de propagande pour influencer les occidentaux à montrer un verset qui ressemble au christianisme .
Nous y voilà ! Au fond de Vous, ne réside donc - t - il pas ce genre d'Aversion (Nibbidā) qui Vous dirige ?
vic a écrit :De ce fait le mahayana devient une voie plus aboutie pour un chrétien qui va y voir l'expérience du christ dans la voie mahayana et en interpréter que c'est une voie supérieure au hinayana qui ne fait pas tout un patacaisse promotionnel sur la compassion .
Ne prêtez-Vous pas "aux chrétiens" l'Entendement d'une Réalité que Vous avez Saisie mais que Vous préférez Rejeter (par Aversion) ?
vic a écrit :La victoire d'influence du mahayana en occident ne repose que sur une vision subjective , sur un inconscient culturel qui semble s'adapter à la culture chrétienne et l'inconscient chrétien .
L'inconscient chrétien ne rejoint-il pas l'Inconscient Collectif ? (cf Jung si besoin) Cela Vous dérange-t-il aussi ? Ne Repérez-Vous donc pas de l'Insatisfaction (Dukka) dans Vos Propos et Sentiments ?
vic a écrit :Pas étonnant qu'on trouve tout un tas de grattes papiers occidentaux historiens qui se revendiquent des experts du bouddhisme qui reprennent la thèse de la supériorité du mahayana sur le hinayana en terme d'éveil . C'est culturel et ça ne repose sur rien d'autre d"objectif
Quels sont donc Vos Critères d'Objectivité, Vic ?
Sont-ce les mêmes que Ceux Préconisés par Ajahn Lee Dhammadharo ? Si tel n'est pas le cas, veuillez Nous Les Expliquer ! Si c'est le cas :
- Etudions donc ensemble le Soutra du Lotus ! Nous n'avons eu guère de Participation à Nos Débats sur le Sujet pour l'instant !
- Puisque Vous Dites Pratiquer Vipassanna, Orientez donc Votre Méditation sur les causes de Votre Dukka, sur Votre Nibbidā pour faire place Nette de ces Subjectivités afin de Mieux Considérer la Vérité dans une plus grande Objectivité (adhipaññā-dhamma ! ?), [débarrassé des "souillures" de l'ego ! ? ], avec et par des Critères d’Objectivité Réels et Sérieux !
Yvon a écrit : ↑26 mars18, 08:03Le Premier Concile
[..] L’émergence d’un courant de réforme
[..] Deuxième Concile et schisme
[..] L'arhat et le bodhisattva
[..]
C'est très intéressant ce que tu écrit ! Le courant Theravada et celui du Mahasanghika permet de mieux comprendre les différents rituels de la pratique bouddhiste d’aujourd’hui, merci pour ton topo
Modifié en dernier par Eliaqim le 26 févr.22, 22:39, modifié 1 fois.
Raison :Mesuré en terme de volume, la forme et le contenu dans lequel sont copiés-collés les extraits citer, renvoient avant tout à la nécessité d’écarter l’information non pertinente dans la masse.
L’idée de la responsabilité individuelle domine autant l’éthique néo-bouddhique et néo-orientaliste occidentale, que celle propagée par la culture de la société de consommation, les deux énoncent une sociologie néolibérale, libertarienne. L’action altruiste du pratiquant néo-bouddhique ou néo-orientaliste passe par la contribution au développement psychologique d’autrui, grâce au prosélytisme et à la conversion, ou par des dons à des organisations lui convenant et en phase avec ses croyances : son école spirituelle, des associations caritatives ou culturelles. C'est un altruisme sélectif et circonscrit.
Du point de vue de la conscience sociale, la perception et la conception des mutations de la société, de l'économie, de la politique sont plus associées au plan psychologique, par le biais de concepts tels que le changement de Karma : la transformation individuelle impactant le monde. Mais sans remettre en question les dysfonctionnements politiques, ni les inégalités sociales ou le conditionnement mental des populations par les médias, ni sa propre participation au 'système', etc. Pour l'adepte ça risquerait d'impliquer un conflit intellectuel et sociologique sur la nature de son action altruiste et spirituelle, car l’éthique néo-orientaliste occidentale s’aligne sur le message individualiste néolibéral, libertarien, et son conformisme politiquement correct. C'est une éthique doctrinale balisée, contenue à ses principes.
A contrario de l'antique révolution originelle bouddhique - un rêve d'évolution - il existe un éloignement sémantique notable du concept de « la nature du Bouddha » chez les pratiquants occidentaux. La nature de l'action de l'Éveillé (Bouddha) dans Le Monde est fondamentalement un 'rêve-évolutionnaire'. De par sa fonction de Bodhisattva il encourage l'évolution spirituelle individuelle et collective dans une perspective d'harmonie et d'osmose globale de l’Humanité avec La Vie. Il réfute les principes de domination de La Nature i et du Monde de la civilisation industrielle néolibérale hégémonique.
Le glissement doctrinal des cultes néo-bouddhiques a relégué l'amour de la sagesse ii 'naturaliste' à un style de vie imprégné d'une morale pragmatique adaptée à la société contemporaine matérialiste… L’accent mis sur la consommation éthique par les néo-bouddhiques n'induit pas de critique sociale et technologique du système capitaliste consumériste, grâce à quoi cela permet d'adopter des formes de consommation individuelle adaptées à sa propre éthique sociétale pour favoriser essentiellement, et en 'bonne conscience', son développement personnel dans une bulle existentielle teintée de tolérance.
De nombreuses valeurs néo-bouddhiques telles que la compassion, la réflexion sur soi même, le bien-être, le libre-arbitre, la sincérité se rallient aux messages de la culture de consommation. Elles s’agrègent avec celles de progrès et de pragmatisme pour gratifier la souplesse et l'efficience d'un individu responsable et autonome. Ces valeurs sont encouragées dans l’idéologie néolibérale, ce qui conforte les adeptes néo-bouddhiques dans leur démarche, tout en constatant que le néolibéralisme est particulièrement favorable à leur foi. C'est ainsi qu'ils se font conditionner pour collaborer à la croissance des profits capitalistes dans une espérance de prospérité partagée, éthiquement correcte…
La religiosité bouddhique est connectée au contexte de la culture de consommation parce que celle-ci est de facto religieuse dans ses pratiques culturelles populaires et médiatiques. Les doctrines néo-orientalistes n'offrent pas de solutions aux mœurs de la culture de consommation, elles leur sont adaptées et congruentes. Alors que l’intrication au Monde d'une pratique cultuelle néo-orientale est vécue par ses adeptes comme une alternance existentielle au sein du contexte culturel et social contemporain disharmonieux. Cependant ces cultes restent cadrés temporellement et structurellement au système de consommation ordinaire et général, ce dont leurs pratiquants sont quasiment inconscients : leur « nature de Bouddha » semble anesthésiée.
Les éthiques néo-bouddhiques et néo-orientalistes se définissent comme divergentes dans l'exercice de leurs valeurs morales vis-à-vis de celles de la société de consommation globalisée. Elles se défient de l'égotisme et l’individualisme, de la violence, du matérialisme, du dualisme, des déismes, au travers d'une éthique juste, un engagement religieux et une sociabilité correcte, un développement personnel dans le respect d'une optique holiste de l’individu. Et pourtant… À de rares exceptions près, c'est typique d'une posture de classe associée à l’image d’innovation et de création culturelle, par réaction au conformisme ambiant et en désirant se distinguer des autres classes sociales, ainsi que préserver, ou se procurer, une influence illusoire sans affronter les inégalités et les perversions sociétales. Par exemple : la participation et les responsabilités honorifiques d'un croyant au sein de son école spirituelle est une manière d'acquérir un prestige et un ascendant imaginaires, pour assouvir un besoin égotique d'exercer une forme de pouvoir amical sur d'autres adeptes. C’est un style de vie distinctif d'une classe rivalisant avec d’autres vis-à-vis de leurs capitaux culturels. Certains pratiquants transgressent leurs appartenances sociales, d'autres les affirment et les renforcent. Ça les confortent sur l'efficacité de leur choix cultuel en adéquation avec leurs désirs de progrès social. Les adeptes des religions néo-orientalistes participent quotidiennement (travail, famille, voisinage, associations, etc.) inconsciemment et concomitamment, à d’autres pratiques coutumières favorisant l'aggravation des inégalités sociales, le conservatisme moral, l'oligarchisme, les déviances totalitaires…
La pensée altermondialiste, alternative, la décroissance, la sobriété heureuse ne trouvent pas réellement leur place dans les pratiques religieuses et sociales des mouvements institutionnalisés néo-bouddhiques et néo-orientalistes occidentaux. Pour ces écoles spirituelles reconnues officiellement il existe un risque à cela, celui d'une marginalisation culturelle encore plus marquée. Leur exotisme doctrinal doit rester discret et se fondre dans une sociabilité conformiste sans provoquer de remous politiques, ou effrayer de potentiels nouveaux adeptes. Majoritairement les dirigeants et les adeptes sont enclins à mener une existence conventionnelle, ils aspirent à une réussite sociale correspondant aux us et coutumes de leur entourage. Ainsi ils contribuent à la décadence civilisationnelle par leur refus de la polémique et des alternatives, à cause des bouleversements déstabilisants dans lesquels ça les conduiraient. Ils préfèrent transformer leur Karma dans le but de plus de bien-être et de confort matériel, plutôt que de le résilier au profit de leur Akash. Ils ne s'engagent pas franchement dans une démarche d'évolution existentielle orientée vers l'équilibre, l'harmonie, la paix pour La Nature et l'Humanité, ni dans une coopération spirituelle avec des mouvements sociétaux alternatifs. Ce qui serait pourtant l'expression concrète de leur Éveil et de leur bienveillance pour eux-même et pour Le Monde !
Après des décennies d'expansion de nombreuses organisations néo-orientalistes sont entrées dans une phase de déclin démographique, causé par l'impasse de leur mission inadaptée aux mutations civilisationnelles en cours. Leurs adeptes qui s'en éloignent ne sont pas renouvelés. Les jeunes adultes constituant autrefois leur 'clientèle' s'orientent vers des courants de pensée syncrétiques et/ou 'altermondialistes'. Les anciens convertis passent à une nouvelle façon de vivre alternative, décroissante, etc., plus proche de celle de l'idéal de Bodhisattva pour l'époque actuelle. Ils rejoignent ou s'accordent à d'autres groupes partageant leur désir de concrétiser leur utopie culturelle, souvent plus ouverts d'esprit quand bien même ils ne sont adeptes d'aucune doctrine religieuse particulière. Cultivés et curieux, ils associent facilement des enseignements et pratiques hétérogènes pour nourrir leur pensée et se façonner une philosophie cohérente et complémentaire utile à leur rêve d'existence. L’enrichissement que ces apprentis sages puisent dans la diversité de leurs ressources culturelles leur permet d’approfondir ou de compléter leur développement et leur épanouissement holiste : réflexif et intellectuel, émotionnel et psychique, corporel et physiologique, culturel et social.
L'émergence de collectifs alternatifs sociaux, économiques, culturels, agricoles, artisanaux, techniques, leur grande diversité philosophique comme celle de leurs racines spirituelles explicite les prémisses d'un Nouvel Âge balbutiant. Tous ces collectifs 'altermondialistes' traversent moultes sortes de crises, d'obstacles, d'évolutions, de transformations. Certains disparaissent et se recomposent en brassant les populations qui s'y sont formées, et ensuite transportent leurs nouveaux savoirs vers d'autres groupes et individus. Tous ces courants propagent des idées hors des dogmes et des tautologies cacochymes, ils concourent concrètement, au cœur de la société, à la commutation des églises et institutions politiques belliqueuses sans les imiter ni leur succéder. Au milieu du chaos et des illusions de l'ego, là où rien n'est prédictible, ces apprentis sages sont les maîtres d’œuvre de la gestation d'une civilisation 'inconnue' jusqu'à aujourd'hui. Seul les Êtres Conscients de leur dessein peuvent y contribuer avec sagesse…
En fait le message bouddhique m'apparait simple , puisque ça parle de juste milieu en tout , de voie médiane .
Je ne vois pas ce qu'il y a de compliqué à comprendre .
Le problème en sommes c'est l'excès de passion qui mène à la déraison, empêche le discernement .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
vic a écrit : ↑09 juil.17, 04:17
Eh si le non soi (non existence individuelle ) c'est dans le théravada , tu vois que tu racontes des sottises et que tu n'as pas lu les anciens texte .
Définition fausse , le théravada ne reconnait pas l'existence individuelle ( notion d'antman) , il ne peut donc pas viser l'éveil individuel voyons .
Tu vois c'est le style de définition du Théravada que font ces détracteurs qui n'a déjà aucun sens à la base .
C’est pas parce que le bouddhiste theravada ne reconnaît en théorie pas l’individu qu’il n’est pas dans la pratique individualiste ça c’est un peu trop facile .
Encore un sous-forum mort et enterré par l'exaspération des bouddhistes navrés d'être traités d'athées. Allez dire cela dans un pays bouddhiste pour voir ! Dans tous ces pays de confession bouddhiste, soit l'athéisme n'en finit pas d'essayer d'en finir contre cette religion - au Tibet par exemple en guerre depuis 70 ans ! Soit par l'islam sunnite qui a été balayé par les mitrailleuses. Le bouddhisme ignore la notion du pardon monothéiste.
Il n'y a plus personne pour répondre ni chez les catholique, ni chez les bouddhistes, ni chez les hindouistes. À force de maltraitances par modérateurs radicalisés sectaires, tous ces pratiquants sont partis ailleurs. Je vous rassure, ils sont très biens et dialoguent à merveille.
Il ne reste ici que des dérives sectaires, des apostats et... les archives dont parties ont disparu par la censure gratuite. Nous avons tout intérêt à rester solidaires entre forums, pour éviter les communautarismes qui finissent toujours mal.
Sortez le bouddhisme de l'athéisme, et ramenez-le à proximité de l'hindouisme, sans plus de modérateurs (ils ne servent à rien) et des pratiquants reviendront. Ouvrez un espace de respect aux catholiques et orthodoxes, et ils reviendront avec la même paix qu'ils apportaient ici.
Ce n'est que du bon sens. Il y avait de très bons sujets qui ont été abandonnés : quel dommage !