lafrisée a écrit : ↑23 mars22, 03:56
L'Europe "préfère les valeurs aux bénéfices" citation de Zélenski
Moi je suis comme lui, je trouve que l'honneur c'est important, et si l'essence est plus chère, et que j'ai froid l'hiver prochain, si je peux aider l'Ukraine comme ça c'est pas lourd payé.
Pendant la deuxième guerre mondiale, les "Justes parmi les nations" ont risqué leur vie et la vie de leur famille pour sauver des juifs ;
Sauf que les justes parmi les nations étaient essentiellement russes et bolcheviques , alors que les ukrainiens antibolchéviques avaient fait des pogroms contre les juifs dés les années 1920
Pour revenir au discours de Zelensky , demander pour le compte de l Ukraine des chars et des avions et pour le compte de la Russie de ne plus vendre de l alimentaire ne te choque t il pas ?
Zelensky sous entend qu il est pour la paix mais demande des chars et des avions : cela sonne un peu comme hitler qui disait qu il était pour la paix , pour l Europe , tout en militarisant son pays . Tu n as pas l impression de te faire enfumer ?
Dans son discours face au bundestag , Zelensky a fait appel aux "tradition militaristes" de l Allemagne ;
aujourd hui face au parlement français il a fait appel à la grande guerre de 1914 pour la France qui était contre l Allemagne . Flatter des histoires belliqueuses diverses qui sont incompatibles entre elles est un acte d une perversité monstrueuse
Pour les élites dirigeantes allemandes, la guerre en Ukraine sert d’occasion bienvenue pour réaliser le réarmement et les plans de grande puissance qu’elles préparent depuis longtemps. En février 2014, Frank-Walter Steinmeier, alors ministre des Affaires étrangères et aujourd’hui président allemand, s’est trouvé directement impliqué dans le coup d’État de droite qui a semé les graines de la guerre actuelle. Il a notamment rencontré à Kiev Oleh Tyahnybok, chef du parti d’extrême droite Svoboda. Le même mois, le gouvernement allemand a annoncé la «fin de la retenue militaire» et son intention de jouer à nouveau un rôle dans la politique mondiale à la mesure du poids économique de l’Allemagne.
Ce retour au militarisme s’accompagne d’une révision de l’histoire allemande. Der Spiegela publié l’article «La question de la culpabilité divise aujourd’hui les historiens». L’historien Jörg Baberowski, de l’université Humboldt, y atteste qu’Hitler n’était «pas cruel» et défend l’apologiste du nazisme Ernst Nolte, qui avait décrit le nazisme comme une réaction compréhensible au bolchévisme.
«Le renouveau du militarisme allemand exige une nouvelle interprétation de l’histoire qui banalise les crimes de la période nazie», écrivaient à l’époque le Sozialistische Gleichheitspartei (SGP) et son organisation de jeunesse l’IYSSE. Parce qu’ils ont critiqué ces déclarations et d’autres déclarations similaires de Baberowski et se sont opposés au retour du militarisme et du fascisme allemands, ils ont été violemment attaqués par l’administration de l’université, les médias et tous les partis et inscrits sur la liste des organisations «anticonstitutionnelles» par l’Office de protection de la Constitution.
Si Zelensky appelle maintenant aussi l’Allemagne à revenir à ses traditions militaristes et à jouer un «rôle de premier plan», ce n’est pas un malentendu. Les nationalistes ukrainiens comme Stepan Bandera, qui ont collaboré avec la Wehrmacht d’Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale et participé à ses meurtres de masse, sont très appréciés en Ukraine. Ils sont même publiquement honorés par des monuments et des commémorations.
L’ambassadeur ukrainien Andriy Melnyk, qui était assis dans la tribune publique du Bundestag pendant le discours de Zelensky, avait, la veille encore, défendu publiquement le bataillon Azov, qui est composé d’extrémistes de droite et porte des symboles nazis sur son uniforme. «S’il vous plaît, arrêtez de diaboliser le bataillon Azov et de faire le jeu de la propagande – maintenant aussi en pleine guerre d’extermination de la Russie», a-t-il écrit sur Twitter. «Ces courageux combattants défendent leur patrie, en particulier la ville assiégée de Marioupol. Laissez-les tranquilles».
La protestation de Melnyk était dirigée contre un article de Die Zeitqui avait décrit les troupes de l’extrême droite comme des «néonazis militairement entraînés ayant une expérience du combat, armés de bazookas et de fusils d’assaut» qui étaient «peu susceptibles de se soumettre à nouveau simplement à un président démocratiquement élu» une fois le conflit terminé.