Zelensky critique le manque de courage de pays européens pour une implication plus directe. Mais peu les USA. Difficile à suivre Zelensky. Se dit disposé à négocier mais ne lache pas l'os pour un élargissement du conflit. Poutine demandait des garanties de sécurité et Zelensky une guerre élargie pour le droit à l'émancipation de l'Ukraine, qui pourtant devait faire encore ses preuves pour être intégrée aux institutions occidentales. Sur une échelle de dangerosité les demandes initiales de Poutine semblaient moins risquées que la situation présente.
Déjà qu'on peut se demander si sans la livraison de matériels militaires de la part des pays occidentaux si la résistance aurait été si forte.
a écrit :L'Union européenne, quant à elle, a annoncé la création d'un fonds de 500 millions d'euros destiné à financer et coordonner les livraisons d'armes à l'Ukraine. « Un tournant historique », selon Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. C'est la première fois que l'UE finance la livraison d'armes létales à un pays tiers
Il ne manque plus que les avions qui semblent faire l'objet d'une retenue. Attention! Ça commence à ressembler à de la cobelligérance de la part "des europes". Et si on y ajoute les sanctions économiques. On ne peut pas d'un côté parler d'efforts de négociation et de l'autre côté alimenter la machine de guerre pour que l'une ou l'autre partie espère une victoire à l'arraché. À l'usure des forces Russes.a écrit :Plusieurs pays européens ont entamé, avec ces livraisons d'armes, un virage à 180 degrés dans leur politique étrangère. La Finlande, historiquement neutre vis-à-vis de son voisin russe et non-membre de l'Otan a décidé de franchir le pas et fournir des armes à l'Ukraine. La Suède, qui n'avait pas fourni d'armes à un pays en guerre depuis 1939, a également décidé de faire évoluer sa doctrine.
Les risques d'escalade sont loins d'être écartés puisqu'il semble y avoir plus d'efforts mis sur le terrain militaire que sur la table des négociations.a écrit :«Les troupes russes n’étaient pas bien préparées au type de combat qu’elles allaient livrer», a-t-il soutenu, en ajoutant qu’il ne faut pas sous-estimer la qualité de l’entraînement offert par l’OTAN aux troupes ukrainiennes depuis 2014
Et le virage à 180 degré de certains pays européens dans leur politique étrangère est très symptomatique d'un réalignement sur la politique étrangère des USA et ses objectifs véritables. "Qui veut la peau de Vladimir?"