BenFis a écrit : ↑21 avr.22, 05:34
Lorsque Dieu a validé la faute d'Adam, sa mise à l'épreuve était terminée.
Donc si je résume ta pensée, il fallait que Adam pèche pour que sa mise à l'épreuve soit terminée ? Dans ce cas, il fallait qu'Adam pèche puisque lui compter le péché implique la fin de sa mise à l'épreuve.. du coup si il n'avait pas péché ?
Autrement tu te trompes. Comparativement au premier Adam, Dieu en suscitant Jésus comme le dernier Adam n'a pas mis Jésus dans la même situation.
En fait on pourrait dire que suite à la désobéissance d'Adam en ayant préférant écouter sa femme, la question s'est posée de savoir si Adam en tant qu'être humain parfait, homme parfait en l'occurrence aurait pu rester fidèle à l'ordre de Dieu.
Pour cela il fallait que Dieu produise un autre Adam afin de le démontrer. Mais Jésus ne fut jamais marié et n'eut aucune relation intime avec une femme. Ce qui donne déjà une différence dans la supposée épreuve parallèle. Une autre étant que Jésus est venu dans un monde entier qui gît au pouvoir du méchant, au milieu des siens, du peuple que Dieu avait produit mais qui s'était très éloigné de la Loi et dont les dirigeants s'étaient très éloignés dans leurs coeurs du Dieu de leurs ancêtres.
Autre point, "La Parole" fut l'intermédiaire qu'utilisa Dieu pour produire l'être humain, donc Adam. Donc en faisant de "La Parole" le dernier Adam, Dieu a mis aussi en évidence si la désobéissance d'Adam était liée ou non que c'est en raison que "La Parole" le créa et pour lui.
Vu que Jésus est "La Parole" faite chair et qu'il resta fidèle comme "dernier Adam", cela nous démontre que la désobéissance du premier Adam n'est pas lié à un problème relatif au fait que "La Parole" a crée le premier Adam selon la volonté de Dieu.
Etant que "La Parole" est l'image du Dieu invisible et que Adam, l'Homme disons est à l'image de Dieu. Aussi "La Parole" n'est pas en cause dans la raison pour laquelle le premier Adam a préféré désobéir à Dieu. Pas plus que Dieu.
Je me demande vraiment comment tu vas t'y prendre pour essayer de prouver que le septième jour devait être un jour d'épreuve. N'oublions pas Proverbes 10:22 qui est très instructif.
(Proverbes 10:22) C’est la bénédiction de Jéhovah qui enrichit, et il n’ajoute aucune douleur avec elle.
par douleur on peut aussi traduire par difficulté. Puisque Dieu déclare
(Genèse 1:31) 31 Après cela, Dieu regarda tout ce qu’il avait fait et vit que
c’était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin : sixième jour.
C'est que à la fin du sixième jour, tout était très bon. Pas de problèmes en vu. Et en Gen 2 il est écrit :
(Genèse 2:1-3) C’est ainsi que furent terminés le ciel, la terre et tout ce qui s’y trouve. 2 Le septième jour, Dieu avait terminé son œuvre. Il se mit à se reposer de toute son œuvre le septième jour. 3 Et Dieu se mit à bénir le septième jour et à le déclarer sacré, parce que ce jour-là il se repose de toute son œuvre de création,
de tout ce qu’il avait prévu de faire.
Qu'est ce que cela implique ? Et bien simplement que l'observation de l'ordre au sujet de l'arbre ne posait d'une part aucune difficulté ni pour Adam, ni pour sa femme ni pour toute la descendance mais qu'en plus, en raison de cette bénédiction, il n'y aurait aucune douleur prévue soit aucune transgression.
Donc pas d'épreuve de la part de Dieu ni prévu par Dieu ni imaginé par Dieu sous le septième jour. Ainsi l'ordre donné par Dieu à Adam en Gen 2:17 sous le sixième jour ne se trouve aucunement être une épreuve sous le septième jour.