Saint Glinglin a écrit : ↑04 mai22, 17:19
Il est notoire que le Coran contient des versets abrogés et des versets abrogeants.
Les versets prônant la tolérance sont abrogés et donc sans valeur.
Ils servent seulement au musulman à être montrés au non-musulman pour prouver la tolérance de l'islam.
Même si l’idée de l’abrogation est répandu il ne fait pas non plus l’unanimité.
Certains considèrent que le Coran ne s’abroge pas lui même mais abroge une partie des écritures précédentes soit Torah ou Evangile.
C’est ce que je crois.
Fakhr ad-Dîn ar-Râzî et des oulémas de l'époque moderne affirment en effet que c'est une erreur de croire que le Coran s’abroge et que dans le contexte de la révélation c'était le Coran qui abrogeait en partie les révélations antérieures (Torah et Évangile). Ils s'appuient pour cela sur le contexte du verset qui est
celui d'un réquisitoire contre les Israélites (versets 40 à 123).
analyse des versets 87 à 123 de la sourate 2 dont on peut rappeler qu'il y est fait référence aux juifs principalement, il met en évidence d'une part que le Coran répète pas moins de quatre fois qu'il "confirme" les Écritures antérieures, mais surtout qu'il s'agit en fait
d'abolir certains des versets de la Bible et non d'abolir purement et simplement toutes les révélations antérieures ; ici, la question de l'élection exclusive des juifs comme peuple élu "favorisé"(Coran 2,104) est abrogé par le Coran 2,106. Le Coran modifie la lettre de la Torah, pour en exclure l'idée de peuple élu exclusif. En faisant cela, il "améliore"(Coran 2,106) la Torah en la rendant universelle.
En vrai le seul passage du Coran qui donne une véritable définition de l'abrogation est, de l'avis unanime des commentateurs et des spécialistes, le verset 2,106.
incontestablement il y a aussi le rationaliste Abu Muslim Ibn Bahr qui a le mieux saisi la question de l'abrogation des Écritures antérieures par le Coran puisque, selon lui, ce n'est pas la totalité de la Bible qui est ainsi abrogée, mais quelques passages bien précis.