- Nous savons que Dieu fait coopérer toutes ses œuvres pour le bien de ceux qui l’aiment, ceux qui ont été appelés conformément à son projet ; 29 parce que ceux qu’il a reconnus en premier, il les a aussi destinés d’avance à être modelés d’après l’image de son Fils, pour qu’il soit le premier-né parmi beaucoup de frères. 30 De plus, ceux qu’il a destinés d’avance, ce sont ceux qu’il a aussi appelés. Et ceux qu’il a appelés, ce sont ceux qu’il a aussi déclarés justes. Enfin, ceux qu’il a déclarés justes, ce sont ceux qu’il a aussi glorifiés.
31 Alors que dire à ce sujet ? Si Dieu est pour nous, qui pourra l’emporter sur nous ? 32 Il n’a même pas épargné son propre Fils, mais l’a livré pour nous tous. Ne nous donnera-t-il donc pas aussi volontiers, en plus de lui, toutes les autres choses ? 33 Qui portera une accusation contre ceux que Dieu a choisis ? En effet, c’est Dieu qui les déclare justes. 34 Qui les condamnera ? En effet, Christ Jésus, celui qui est mort, oui celui qui a même été ressuscité, est à la droite de Dieu et il intercède en notre faveur
L'identité de ces appelés n'est pas à faire surtout quand on lit le verset 15 de ce même chapitre.
- Car vous n’avez pas reçu un esprit d’esclavage qui inspirerait de nouveau la crainte, mais vous avez reçu un esprit d’adoption comme fils, par lequel nous crions : « Abba, Père ! » 16 L’esprit lui-même témoigne avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 17 Si donc nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers (oui, héritiers de Dieu, mais cohéritiers de Christ), pourvu que nous souffrions avec Christ pour être aussi glorifiés avec lui.
Donc, nous parlons bien de "élus" dans ce texte de Paul.
Dieu a bien préparé un projet qui les concerne et pour ce faire le texte nous apprend une chose : ceux qu’il a destinés d’avance, ce sont ceux qu’il a aussi appelés. Et ceux qu’il a appelés, ce sont ceux qu’il a aussi déclarés justes.
Nous apprenons une chose importante concernant les appelés : Dieu a prévu bien à l'avance leur existence, mais s'agit il d'une prédestination individuelle ou plutôt est-ce leur groupe qui était prévu depuis longtemps.
La réponse se trouve déjà dans ce texte quand Paul écrit : Si donc nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers (oui, héritiers de Dieu, mais cohéritiers de Christ), pourvu que nous souffrions avec Christ pour être aussi glorifiés avec lui
Il existe donc une condition de fidélité qui se retrouve dans l'expression : si nous souffrons avec Christ.
Si Dieu prédestinait un individu, bien avant sa naissance, à devenir un "appelé", il serait capable également de savoir qu'il a failli en ne restant pas fidèle à sa mission.
Acceptez cette idée serait admettre que Dieu prédestinerait aussi des échecs. Difficile de l'imaginer.
Paul le confirme ailleurs : 1 Tim 2:12 : si nous continuons d’endurer, nous régnerons aussi avec lui
Tout cela est bien au conditionnel. Mais cela devrait-il nous surprendre quand on sait comment Jésus a fermement encouragé des élus à sortir vainqueurs de certains combats en leur expliquant souvent ce qui leur arriverait s'ils n'y parvenaient pas. Rév 2 et 3.
C'est donc le groupe, l'Israël de Dieu, le peuple de Dieu, qui était prédestiné à exister un jour.
Rien de tout cela concernant les nations. Nous savons seulement qu'elles seront bénies par la postérité. Remarquez que le texte ne dit pas qu'elles deviendront la postérité.
Comme déjà expliqué, Abraham a beaucoup d'enfants, de postérités, mais une seule d'entre elles bénira les nations. On peut donc être un enfant d'Abraham, par la foi, tout en appartenant à une autre de ses postérité. C'est le cas de Moise, de Jérémie qui étaient des hommes de foi, et donc des fils d'Abraham, le père des gens de foi, cependant ces deux personnages ne font pas partie de la postérité qui bénit les nations.
C'est la même chose pour les gens des nations qui seront bénies par la postérité, rien n'oblige à ce qu'ils rejoignent la postérité qui les a bénis, car ils pourront tout aussi bien devenir comme Moise, des enfants d'Abraham, celui qui est le père des gens qui ont la foi.