Bonjour Vic,
vic a écrit : ↑24 août22, 23:26Un sens de quoi ?
Simple, vous nous proposez un concept "le Vide" et vous n'en dégagez pas le sens, c'est à dire la signification.
On ne sait pas de quoi vous parlez, c'est tout à fait comparable à ceux qui parlent de D.ieu, béni soit-Il.
vic a écrit :Dans l'absolu je ne vois pas de sens dans l'univers .
C'est amusant cet "absolu" que vous définissez seulement par opposition à relatif, ce qui évidemment ne nous renseigne guère puisque notre expérience de tous les jours ne nous propose que du relatif.
vic a écrit :Exemple 1: la maitresse fait l'absence dans une classe . Elle note la présence de l'absence de Théo sur son carnet . Comment un absence peut elle devenir présente et être notée sur un carnet ?
Je peine à saisir l’intérêt de cet exemple.
Certes l’absence d’un être humain au sein d’un groupe devient présence d’une graphie sur un cahier mais cela relève non pas d’un énigmatique principe d’équilibre mais de la seule volonté de la maîtresse, si elle oublie de le noter l’absence ne s’est pas muée en présence. [/quote]
vic a écrit :Exemple 2 : On note le silence sur la portée de musique . Le silence est donc bien présent , tout en étant absence .
Entre deux notes sur un clavecin il y a très souvent un silence, il n’est pas noté puisqu’il est imposé par la mécanique de l’instrument. Autrement fit, si l’on choisit de noter le silence on peut parfois le faire, mais très souvent il serait nuisible de le noter.
vic a écrit :Exemple 3 : L'instant présent est vide , puisqu'il n'a pas de durée définie . Il n'est donc ni présence ni absence , mais il peut conventionnellement devenir présence ou absence .
Depuis Zénon d’Élée on sait qu’il n’y a aucun intérêt à spéculer en mélangeant des notions continues (ici la durée) à des notions discrètes (ici l’instant).
Le point n’a pas de dimension et pour autant certains paquets de point forment des lignes, des plans ou n’importe quel être de géométrie euclidienne, entre autres.
vic a écrit :Comment un "moi" pourrait il exister encore quelque chose qui n'existe plus et quelque chose qui n'existe pas encore ? "
1 ) Poser une question de façon à ce qu’elle ne reçoive aucune réponse n’éclaire aucun sujet. Le temps est un mystère pour tout le monde et alimente tous les paradoxes.
Zénon démontre que la flèche d’Achille n’atteint jamais sa cible, ce faisant il démontre non pas l’impossibilité du mouvement mais tout simplement (et c’est son intention) que son raisonnement présente une grave lacune.
Celle de considérer la distance différemment de la durée : il pose que la somme des distances est bornée et imagine que la somme des durées ne l’est pas.
2 ) Vous utilisez le verbe "
exister" dans des sens différents tantôt pour parler de notions subjectives tantôt pour parler d’une réalité matérielle.
Tantôt pour parler d’une existence en soi et tantôt pour parler d’une existence qui s'inscrit dans la durée.
Enfin, en quel sens peut-on dire que le passé n’existe pas puisque c’est lui qui nous propose le plus de preuves de de son existence ?
vic a écrit :D'un point de vue relatif , il peut y avoir un sens .
Vous avez raison de poser la question du point de vue : d’un certain point de vue le temps n’existe pas, d’un autre point de vue le temps existe, les différences de point de vue ne changent en rien, elles éclairent la complexité de la réalité objective.
En revanche il est très audacieux de suggérer qu’il pourrait y avoir un point de vue absolu.
Quel rapport pourrait entretenir l’absolu avec le relatif ?
Vos messages nous proposent un système hors sol qui a tout pour séduire puisqu’il est contre-intuitif et conteste le bon sens.
Mais, au point où nous en sommes de vos contributions, il n’apporte aucune explication qui serait qualitativement plus pertinente que celles édifiées dans la plupart des religions ou des philosophies.
S'il s'agit d'être intelligent alors nous assistons à un match nul, seule sa sophistication démarque votre idéologie.
Sans cacher votre mépris, vous nous proposez une spéculation purement intellectuelle très datée puisque qu’elle s’enracine dans des époques où les beaux esprits pouvaient légitimement songer qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil et que par conséquent les différences et variations ne sont qu’illusion.
Aujourd’hui nous savons que c’est le contraire : il n’y a
que du nouveau sous le soleil, l’espace ne cesse de se créer à partir de rien, le temps a une orientation et l’univers "matériel" est lui aussi inéluctablement orienté vers la complexification.
Très cordialement
Votre sœur pauline