à mon avis rien n'égale la science elle me dépasse même ... y'a tant de truc à savoir et experimenter en plus
la philo... c'est un peu comme être ''amoureux fou du monde des idées''
à mon avis rien n'égale la science elle me dépasse même ... y'a tant de truc à savoir et experimenter en plus
Vic,Energie vitale! a écrit : ↑15 oct.22, 09:17 Juger Aristote avec mépris du fait de la connaissance moderne, c'est de la bêtise anachronique; il a été pionnier dans de nombreux domaine de la pensée; les Egyptiens avaient des croyances erronées mais leur civilisation montre que,malgré leurs erreurs, ils avaient très finement observé le réel et posé des bases scientifiques, astronomiques, etc... dont nous nous servons encore aujourd'hui dans tous les domaines et qui ont permis de progresser dans la connaissance; leur travail a servi de base de réflexion, d'observation, de calcul, de rectification à notre science contemporaine!
Je l'ai déjà dit, jugez comme vous le faites, c'est comme mépriser le silex parce que nous avons des couteaux en inox! C'est stupide de mépriser le travail fourni par les ponniers de la pensée encyclopédique/systématique parce qu'il ont fait des erreurs dans leur quête (dont ils n'étaient probablement pas dupes)! C'est ce que vous faites (surtout Vic dont la mauvaise foi est désormais légendaire sur ce forum)! Aristote avait par exemple des arguments pour expliquer que la terre était sphérique (même si cela avait déjà été affirmé par des penseurs grecs en 500 avant Jésus Christ (oui! oui! Jésus Christ le point central de l'histoire tel que l'exprime clairement notre calendrier; désolé Vic que tu ne sois pas capable de voir les pyramides d'Egypte même quand tu es à l'intérieur).
Quand Darwin a tenté de démontrer sa théorie de l'évolution des espèces, il a écrit des choses tellement mal dégrossies que l'on pourrait rire de lui aujourd'hui! Mais ce serait sot car son intuition était géniale et il s'avère qu'il avait raison; de ce fait, il est devenu au yeux de l'histoire un pionnier génial et reconnu!
Je termine en disant que, chez Aristote, ce qui a le plus servi à saint Thomas d'Aquin pour fonder et structurer sa pensée philosophique et théologique, c'est la métaphysique et l'ontologie (science de l'être): un auteur de référence très complexe à lire mais très approfondi, c'est Etienne Gilson! Je n'ai lu qu'un ouvrage de lui (même pas en entier car c'est très complexe) qui m'a permis de fonder ma logique sur le roc: "l'être et l'essence"! C'est mon prof de philo (avec qui je me disputais tout le temps) du séminaire catholique où j'ai passé 3 ans qui m'a orienté vers cet ouvrage; il m'a fallu des années pour assimiler le peu que j'en ai lu!
Vic, même si je sais que, dans ta grande humilité , tu te crois omniscient, essaye de concevoir que ta connaissance est ridiculement fragmentaire: étudie avec sérieux!
Ceci est le sens plus contemporain, ce n’est pas le sens classique. Le sens ci-haut est la sagesse pratique seulement appelée classiquement la vertu de prudence (prendre les bons moyens pour une bonne fin, s’adapter etc).ronronladouceur a écrit :
En gros, la sagesse concerne le vivre, la conduite, l'art peut-être d'être heureux, etc.
vic a écrit :
La philosophie est elle scientifique ?
La réponse est non .
Ni Kant ni Spinoza, que tu juge idiots alors que tu ne les connais probablement pas, ne se prennent pour des scientifiques empiriques, c’est évident.
Quand un philosophe se prend pour un scientifique alors qu'il n'a fait aucune étude scientifique et ne connait pas le domaine scientifique dont il cause , oui ,on peut affirmer que quand il se prend pour un scientifique , il en devient idiot .
La métaphysique , c'est le philosophe qui se prend pour un grand scientifique et qui part dans ses fantasmes .
Les maths ne prouvent rien expérimentalement. L’Ethique de Spinoza non plus. Plus précis : le point de départ des philos non hyperrationalistes est expérimental, mais pas au sens de phénomènes de labo mathématisés par la mesure quantitative. Puis la philo construit avec la raison à partir de la base empirique, plus ou moins selon qu’elle est de tendance empiriste (Hume) ou rationaliste (Spinoza, Leibniz).
La philosophie peut viser ce qu'elle veut , mais elle ne prouve rien expérimentalement .Ce pourquoi on ne peut appeler philosophie science
Le labo n’est pas le domaine de la philo. Ni celui de l’histoire d’ailleurs (fondée largement sur l’argument testimonial, ie.la foi).
.Dans l'antiquité , la philosophie était considérée comme une science ( aristote , platon etc ..), mais plus aujourd'hui . On sait bien faire le distingo .On peut faire des grandes théories philosophiques sans que pour autant elles soient vraies sur le terrain de l'expérience faite en laboratoire .
Et prouver l'existence d'un dieu par la philosophie ça reste plus ridicule qu'autre chose .
Exact, mais ceci est le mouvement traité par la physique phénoménale (causes secondes), et oui, Aristote avec la physique de son temps ignorait le mouvement inertiel . Du point de vue métaphysique philosophique c’est différent : Cela concerne l’être en puissance et l’être en acte. Au fond quand Aristote parle mouvement il faut interpréter changement (pour le mouvement local ca veut dire changement de mouvement, ie.accélération ou décélération)
Au problème du mouvement, Aristote (- 384, – 322) apporte une réponse intrinsèquement fausse. Non seulement fausse mais invraisemblable. Pour Aristote, le mouvement est produit à chaque instant par une cause qui est une force. La cause et l’effet sont concomitants dans le temps. Dès que cesse la cause, cesse l’effet. Autrement dit, dès que l’objet n’est plus mû par une force, il s’arrête.
Pour moi dieu= la vie c'est en réalité de l'athéïsme à la spinoza qui ne dit pas son nom .
. Maintenant je ne crains plus d’énumérer les dogmes de la foi
universelle, ou les dogmes fondamentaux de l’Écriture, lesquels (comme cela
résulte très-évidemment de ce que j’ai exposé dans ces deux chapitres) doivent
tous tendre à cet unique point, savoir : qu’il existe un Être suprême qui aime la
justice et la charité, à qui tout le monde doit obéir pour être sauvé, et qu’il faut
adorer par la pratique de la justice et la charité envers le prochain. On détermine
ensuite facilement toutes les autres vérités, savoir : 1° qu’il y a un Dieu, c’est-à-
dire un Être suprême, souverainement juste et miséricordieux, le modèle de la
véritable vie ; car celui qui ne sait pas ou qui ne croit pas qu’il existe ne peut lui
obéir ni le reconnaître comme juge ; 2° qu’il est unique, car c’est une condition,
de l’aveu de tout le monde, rigoureusement indispensable pour inspirer la
suprême dévotion, l’admiration et l’amour envers Dieu ; car c’est l’excellence
d’un être par-dessus tous les autres qui fait naître la dévotion, l’admiration et
l’amour ; 3° qu’il est présent partout et que tout lui est ouvert ; car si l’on pensait
que certaines choses lui sont cachées, ou si l’on ignorait qu’il voit tout, on
douterait de la perfection de sa justice, qui dirige tout ; on ignorerait sa justice
elle-même ; 4° qu’il a sur toutes choses un droit et une autorité suprêmes ; qu’il
n’obéit jamais à une autorité étrangère, mais qu’il agit toujours en vertu de son
absolu bon plaisir et de sa grâce singulière ; car tous les hommes sont tenus
absolument de lui obéir, et lui n’y est tenu envers personne ; 5° que le culte de
Dieu et l’obéissance qu’on lui doit ne consistent que dans la justice et dans la
charité, c’est-à-dire dans l’amour du prochain ; 6° que ceux qui, en vivant ainsi,
obéissent à Dieu, sont sauvés, tandis que les autres qui vivent sous l’empire des
voluptés sont perdus ; si, en effet, les hommes ne croyaient pas cela fermement, il
n’y aurait pas de raison pour eux d’obéir à Dieu plutôt qu’à l’amour des plaisirs ;
7° enfin, que Dieu remet leurs péchés à ceux qui se repentent, car il n’est point
d’homme qui ne pèche ; car si cette réserve n’était établie, chacun désespérerait
de son salut, et il n’y aurait pas de raison de croire à la miséricorde de Dieu ; mais
celui qui croit cela fermement, savoir, que Dieu, en vertu de sa grâce et de la
miséricorde avec laquelle il dirige toutes choses, pardonne les péchés des
hommes, celui, dis-je, qui pour cette raison s’enflamme de plus en plus dans son
amour pour Dieu, celui-là connaît réellement le Christ selon l’esprit, et le Christ
est en lui.
Non. Toute étude de la nature était une part de la philo, qui était simplement la connaisssance par les causes, plus ou moins ultimes. Aristote était biologiste. Le traité de physique de Newton est un traité de « philo naturelle », principia mathematica philosophiae naturalis. La « philo » de Newton était bel et bien une science, ou sa science une philo.
A une certaine époque , dans l'antiquité , on pensait que la philosophie était une science . C'est de là qu'est né la métaphysique .
Hors on voit que Aristote se trompait dans le domaine de la science en utilisant la métaphysique dans l'exemple de l'article que j'ai cité .
Ceci est simplement le positivisme et ce n’est pas une science, c’est une philo. Aucune expérience de physique ne peut prouver que seules les expériences de physique ne sont pas de la foi. De plus, toutes les branches de la philo seront concernées, elles ne sont pas des sciences de labo. Donc plus de philo morale,politique , esthétique etc. C’était le problème de Wittgenstein toute sa vie et c’est pourquoi il a abandonné le positivisme, aujourd’hui passablement abandonné. Idem pour l’avangardiste du positivisme logique A. Ayer (on peut lire le petit « manifeste » Language, truth and Logic, 1926)
Aujourd'hui , on ne confond plus science et philosophie . La science demande de vérifier par l'expérimentation , la métaphysique est juste du domaine de la foi si elle n'est pas corroborée par l'expérience de la physique ou de la chime etc ...
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