a écrit :Ronron la douceur a dit : Justement, s'il n'y avait que le vrai soi, on ne pourrait en être informé, comme tu en as laissé entendre l'esprit ailleurs...
Je ne pense pas qu'on puisse être informé de l'existence d'un vrai soi .
je pense que l'idée d'un vrai soi est une croyance , pas une information .
Le soi dans l'absolu est une idée très discutable .
C'est toujours plutôt une idée relative qu'autre chose , parce que l'individu n'existe pas par soi , mais en relation à son environnement , relativement à lui . Donc poser l'idée d'un soi individuel tel qu'on l'entend n'a pas beaucoup de sens sur le plan absolu . Et si on appelle soi tout ce qui est avec toutes ses paradoxes , on ne voit plus beaucoup l'intêret d'appeler ça " soi", mais plutôt " vide de représentation" ( vacuité etc..).
a écrit :Mic a dit : Clairement, c est quoi que tu nommes interieur et exterieur, parceque je n ai jamais compris cette notion chez toi ?
Par exemple penser que tu es extérieur ou intérieur à ton environnement ou à une autre personne .
Gzarbidji se pense extérieur à son personnage .
Il pose un "vrai soi" pour lequel il se sent à l'intérieur et un "faux soi" pour auquel il se ressent extérieur .
Il dit lui même en quelques sortes que son vrai soi ne peut pas être atteint puisqu'il est complètement en dehors de son faux soi .
C'est une vision dualiste à l'extrême .
C'est même une caricature que les gens pensent comme étant l'éveil , l'idée de sortir de soi pour ne plus être atteint .
Alors qu'en réalité , ça n'est pas ça l'éveil .
L'éveil c'est tout simplement réaliser que d'un point de vue absolu , l'intérieur et l'extérieur n'existent pas , mais que leur existence n'est que relative . On ne peut pas se trouver à l'intérieur ou à l'extérieur de sa souffrance absolument . Et donc c'est une façon de comprendre que l'on peut réaliser la relativité de ce que nous vivons plutôt que de nous penser être notre souffrance absolument .