La miséricorde divine n’exonère pas l'homme de sa responsabilité. Il est des cas (d'adultère) qui seront certes pardonnés, mais il est d'autres qui ne le seront qu'après avoir fait un séjour au feu (un mois en enfer est déjà une éternité); d'autres encore ne le seront probablement jamais (on pourrait mettre dans cette catégorie les gens impliqués dans la production pornographique —acteurs et réalisateurs— qui égarent l’humanité pour l'argent). Dieu est certes appelé le Tout-Miséricordieux dans le Coran, mais il est aussi appelé le Juste. Quoi qu'il en soit, le choix revient à Lui, pas à moi.ronronladouceur a écrit : ↑20 oct.22, 04:31 Quoi qu'il en soit, je ne crois pas à l'opprobre éternelle, c'est là pure contradiction avec le concept du Tout miséricordieux...
Pour l’opprobre éternelle, l'âme qui commet de graves péchés s'en couvre. À moins que Dieu ne lui pardonne et la purifie de ses bêtises (le Coran utilise le verbe يزكي pour parler de gens auxquelles Dieu effacera les péchés après leur avoir pardonné), elles subiront éternellement les conséquences de leurs actes.
En principe, il n'y a qu'un seul péché que Dieu refusera de pardonner: le shirk —sous conditions bien sûr, notamment le fait d'avoir compris le message de Dieu et l'avoir rejeté (4:48: "Certes Allah ne pardonne pas qu’on Lui donne quelqu’associé. A part cela, Il pardonne à qui Il veut."). Cependant certains actes entrent dans cette catégorie, celle de la mécréance (la foi consiste en la croyance intérieure et les actes extérieurs). Quelqu'un qui prend à la légère les commandement divins (le Coran est très strict quant au péché) et se livre sciemment à l'adultère, s'il échappe à la peine légale, il lui faudra passer toute sa vie à se repentir et se réformer tant cet acte est grave.