MonstreLePuissant a écrit : ↑24 oct.22, 09:49
Après Agecanonix scientifique et expert en tout, le voilà devenu juge en matière de pédophilie.
On appelle ça, une justice privée. Pour Agecanonix, il est normal que chacun (sans les compétences ni les moyens d'investigation) fasse sa petite justice privée, et décide qui est coupable ou pas.
Vraiment, les TJ sont à vomir !
Toute association d'humains, religieuse, sportive, commerciale, politique, possède des comité de discipline que chacun appelle comme il le veut.
La raison est logique et reconnue par tous : dès lors où des humains s'associent dans un but commun, il est obligatoire que des règles soient décidées et qu'il soit possible de vérifier qu'elles soient respectées.
Par exemple, en France, les députés, sénateurs et autres hommes politiques ayant un mandat sont jugés par un cour spéciale qui n'est pas celle de tout le monde, la CSR.
De même, au foot, une cour de discipline statue régulièrement sur le comportement des joueurs ou des arbitres.
Toutes les religions, sans exception, possède ce genre de structures pour juger ses encadrants, et seulement ses encadrants ou responsables.
Les TJ vont plus loin encore : tout TJ, et pas seulement les encadrants, sont susceptibles d'être jugés pour leurs actes contraires à la foi chrétienne.
Je suis persuadé que si ces comités de discipline religieuse n'existaient pas pour les TJ, vous seriez ici les premiers à crier au scandale, au manque de rigueur des TJ
C'est un fait que les comités TJ sont en général plus durs que la justice australienne, les chiffres ont été fournis par K... lui-même.
Concernant la notion de Parole contre Parole, ou "un seul témoin" voici un article intéressant.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la- ... nus-680528
- Qui croire lorsqu'une affaire se résume aux affirmations d'une victime, contredites par les auteurs d'une séquestration présumée ayant duré toute une nuit ? Le tribunal de Saint-Nazaire a soigneusement pesé les éléments du dossier, très ancien. Juillet 2008, discothèque Le Loft à Nantes. Un jeune Nantais rencontre trois garçons, des amis habitant en région parisienne et dans le Maine-et-Loire. Ils sympathisent d'autant plus facilement qu'ils ont besoin d'un chauffeur. Un rapport ambigu s'instaure. Ont-ils laissé planer le doute sur une possible relation sexuelle entre eux ?
Le Nantais indiquera qu'après avoir voulu les déposer, près d'une station-service, les autres l'ont obligé à les emmener à Saint-Jean-de-Mont, tout en lui prenant ses papiers. « C'est vrai, c'était une garantie, mais on lui a demandé de nous emmener et il était d'accord », annonce l'un des trois prévenus. Avant de prendre la route, le chauffeur fait un détour par le domicile de son compagnon, « qui le trouvera bizarre. » Sous l'influence ou la menace des trois passagers ? C'est en tout cas ce qu'il racontera plus tard, notamment avoir été contraint de changer de destination. Ce sera finalement Saint-Nazaire.
En fin de matinée, alors que les trois amis sont installés au restaurant, en ayant conservé ses clés, le jeune Nantais leur fausse compagnie et alerte la police. La patrouille parvient à interpeller un seul des trois. « Les deux autres ont pris la fuite, une preuve qu'ils n'étaient pas clairs », estima la procureure, Michèle Pierson. La séquestration serait établie car le conducteur « n'était plus libre d'aller et venir. Un des prévenus est dans l'agressivité, un autre dans l'humiliation, avec des propos homophobes répétés. » Elle requiert des peines fermes, dix et douze mois, en raison des casiers chargés de deux des prévenus.
La défense s'est aussitôt jetée sur « l'absence totale de preuves dans cette histoire de parole contre parole. » Me Morgan Loret démonte alors les quelques éléments avancés par une instruction bâclée. « Il évoque les coups de fils et SMS passés par la victime à ses passagers » au cours d'une nuit encore obscure. « Il est possible qu'il ait été déçu de ne pas avoir obtenu une relation espérée. » Le tribunal a relaxé les trois prévenus.
Comme vous le constatez, quand c'est parole contre parole, sans autres preuves, alors il y a relaxe.
Pas la peine d'être un expert, il suffit d'un peu d'intelligence....
Pour info :
https://www.mbl-avocats.com/post/la-par ... t-criminel
Keinlezard ment une nouvelle fois en modifiant les propos du CC.
Un comité, tout comme un juge civil, ne condamnera jamais un individu quand le problème se résume à "parole contre parole". C'est une règle absolue du droit civil international (sauf en Russie).
Par contre un comité de discipline religieuse TJ interviendra et jugera dans le cas de figure suivant : (parole + preuve) contre parole.
Et oui, une preuve matérielle ou électronique, ou toute sorte de preuve possible et vérifiable, qui démontrerait la culpabilité d'un individu, vient immédiatement rompre la règle "parole contre parole". Dans ce cas un accusé sera condamné.
Sur quelle base: elle est toute simple. Quand un ancien, ou plusieurs anciens, découvrent une preuve, ils deviennent eux mêmes le ou les témoins qui manquaient à la victime puisqu'ils sont eux même mis en situation de témoigner qu'ils ont trouvé une preuve.
Il y aura donc instruction et discussion autour de la preuve pour en connaître la force et la crédibilité.
Quand donc Keinlezard dit que les comités TJ ne font rien quand il y a une ou des preuves et
un seul témoin, c'est évidemment un mensonge.
Les anciens qui examinent cette preuve deviennent, de facto, des témoins au service de la vérité qui ressort de cette preuve.
Par contre, K... a raison de dire que les comités TJ ne sont pas des OPJ. Ils n'ont pas le droit de mener des enquêtes qui nuiraient aux droits de n'importe qui, qu'il soit présumé coupable ou victime.
En disant cela, K... est obligé de reconnaître que dans la plupart des cas où c'est parole contre parole, et sans preuve, il ne sera pas permis aux TJ de mener une enquête aussi poussée que des OPJ et que par la force des choses, toujours quand c'est parole contre parole, sans preuve, la seule solution possible sera de ne rien décider comme le ferait un juge civil dans le même cas de figure.
Rappelons qu'un comité ne se réunit que pour décider une seule chose : la personne reste ou non TJ. La sanction pénale n'est pas du ressort du comité de discipline religieuse.
K... met au même niveau l'enquête TJ et l'enquête de la Justice. Pour les TJ la question n'est pas pénale, mais de savoir si un individu peut rester TJ . Absolument aucune autre sanction n'est possible. C'est comme au foot, une instance disciplinaire décide d'un nombre de matchs qui ne seront pas jugés par le joueur fautif, pas de jours de prison.
Un comité Tj décidera d'une excommunication ou non, et jamais d'une sanction pénale, ce n'est ni leur rôle ni leur droit. Toute victime le sait quand elle contacte un comité pour dévoiler un fait répréhensible. Elle ne s'étonne donc pas si, ensuite, elle doit dénoncer le fautif aux autorités qui, elles, n'ont rien à faire des motifs des comités TJ.
La réalité n'est pas aussi simpliste que le croit K...