semperius a écrit : ↑24 oct.22, 00:24
Ai-je parlé de moi dans ce commentaire ? Non !
Ce que je suis, je vis, n'a aucun intérêt pour les autres.
Il est question ici de l'esprit chrétien, de l'espérance chrétienne, de la vie chrétienne.
Pourquoi ai-je donc parlé de "prisonnier" ?
Parce que le chrétien "né de nouveau" est prisonnier de cette vie mortelle: Et nous gémissons maintenant, car notre désir est grand d'être revêtus de notre habitation céleste, (2 Corinthiens 5:2) Oui, aussi longtemps que nous vivons dans cette tente provisoire, nous gémissons comme sous un fardeau. Ce n'est pas que nous voudrions être dévêtus de notre corps terrestre, mais nous souhaitons revêtir par-dessus le corps céleste, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. (2 Corinthiens 5:4)
Nous-mêmes, bien que nous ayons reçu l’Esprit comme un premier don, nous gémissons en nous-mêmes, dans l’attente de nos droits de fils et de la rédemption de notre corps. (Romains 8:23) (Bible des Peuples)
Il est donc juste de parler du chrétien comme prisonnier d'ailleurs, Paul dit encore: ......j'aimerais quitter cette vie pour être avec le Christ, ce qui serait bien préférable ; (Philippiens 1:23)
La crainte de Dieu ce n'est pas la peur de la punition, c'est la crainte de lui déplaire ce qui est totalement différent !
Celui qui craint de déplaire à Dieu n'a pas besoin qu'on lui donne une date ou qu'on le menace !
Un petit enfant agit par peur de la sanction parentale mais lorsqu'il est plus grand, ce qu'il fait, ce n'est pas par peur de la sanction parentale mais afin de faire plaisir à ses parents tout simplement, par amour et reconnaissance.
L'amour est gratuit, il n'agit ni par envie de la récompense ni par peur de la sanction.
L'amour c'est lorsqu'on pense à l'autre avant soi et, pour le croyant, penser à Dieu avant de penser à soi.
Si un homme dit "je ne trompe pas ma femme parce que je ne veux pas qu'elle me quitte" est ce de l'amour ?
Si il dit "je suis gentil avec ma femme comme ça elle voudra bien coucher avec moi ce soir" est ce de l'amour ?
Cela me rappelle la réponse de Joseph à la femme de Potiphar qui veut coucher avec lui : Dans cette maison, il n'a pas plus d'autorité que moi. Il ne m'interdit rien, sauf toi, parce que tu es sa femme. Alors comment pourrais-je commettre un acte aussi abominable et pécher contre Dieu lui-même ? » (Genèse 39:9)
Ce qui pousse Joseph à agir, ce n'est ni la peur, ni le désir d'une récompense, c'est juste de penser à son maître et à son Dieu qu'il trahirait tous les deux en couchant avec cette femme.
Mais où ai-je dit le contraire, puisque je t'ai cité un extrait de proverbes te montrant en quoi consistait la crainte de Dieu ?
"
La crainte de l'Eternel, c'est la haine du mal;
L'arrogance et l'orgueil, la voie du mal,
Et la bouche perverse, voilà ce que je hais".
C'est donc bien la crainte de lui déplaire, sachant qu'il hait l'arrogance et l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, si nous avions ce comportement qu'il hait.
Et nous savons comment lui plaire : par la foi, en faisant ce qui est juste et en haïssant ce que lui-même hait. Ainsi celui qui a plu à Dieu, qui a donc été justifié par la foi puis glorifié, a fait ce que Dieu demande. Il fait la volonté de Dieu et non la sienne propre à laquelle il a renoncé le jour où il a renoncé à lui-même pour suivre le Seigneur Jésus-Christ, disant : Notre Père qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soi faite sur la terre comme au ciel.
Et son règne est venu en nous lorsque Christ, notre vie cachée en Dieu, est paru dans notre cœur, lorsque l'étoile brillante du matin s'y est levée, qu'il s'y est manifesté nous donnant la vie éternelle, et nous sommes parus ainsi avec lui dans la gloire (nous avons donc su que nous avons été glorifiés ce jour là, après avoir été préalablement justifiés par la foi).
Si donc Dieu lui demande de prophétiser, à son juste qu'il a sanctifié, il le fait aussi. En quoi cela est menacer les autres que de faire la volonté de Dieu ? En rien devant Dieu.
Tu crois que j'ignore ce qu'est l'amour et que tu me l'apprends ? alors que lorsque Dieu m'a attirée à lui après que je sois revenue vers lui l'en suppliant, les œuvres dignes de la repentance qu'il avait préparées d'avance pour que je les pratique, ont duré neuf mois ? que ne je n'ai jamais cessé par la suite d'oeuvrer au bien selon sa volonté ? Oeuvres à cause desquelles animée par la foi, j'ai tout quitté, ma famille, mes ami(e)s, ma région, partant en terre inconnue pour faire sa volonté ?
Si je parle de moi, c'est à titre de témoignage pour rendre gloire à Dieu et c'est sa volonté que je le fasse, pour montrer ce qu'il accomplit dans nos vies, les vies de ceux qui ont cru en lui et ont mis sa Parole en pratique, ce n'est certainement pas pour me glorifier moi-même mais bien pour montrer ce qu'est la porte étroite et le chemin resserré que peu empruntent.
En tant que née de nouveau de Dieu, vivant en Christ depuis 14 années, je ne me sens pas prisonnière de cette vie mortelle sachant que j'ai déjà la vie éternelle par Christ en moi, j'ai donc hâte certes d'être délivrée de ce corps mortel appelé à la Rédemption le jour de l'enlèvement des élus, mais sans pour autant m'en sentir prisonnière. Car comme le dit Paul «
Ce n'est pas que nous voudrions être dévêtus de notre corps terrestre, mais nous souhaitons revêtir par-dessus le corps céleste », Christ en nous nous revêt pleinement de lui.
La mort serait certes un gain, cependant ne pas mourir, en voyant le jour de la rédemption changer en un instant, à la dernière trompette, ce corps terrestre en corps céleste, lui serait supérieur, car indiquant l'oeuvre parfaite de rédemption par Christ en nous. Ce jour là, nous pourrons dire que nous avons été rendus parfaits comme notre Père céleste est parfait, puisque la puissance de son amour parfait en nous rendra possible ce miracle, accomplissant sa justice parfaite ce même jour à la face de tous.
Galates 3 : «
La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu? Loin de là ! S'il avait été donné une loi qui puisse procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi. Mais l'Ecriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis soit donné par la foi en Jésus-Christ à ceux qui croient. Avant que la foi vienne, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi la loi a été comme un précepteur pour nous conduire à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce précepteur. Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la descendance d'Abraham, héritiers selon la promesse »