Ce n'est pas aussi simple.semperius a écrit : ↑25 oct.22, 00:33 Si je peux me permettre, le problème n'est pas sur les mesures disciplinaires à l'intérieur d'une structure que ce soit une Eglise ou une association, mais le fait de dénoncer les crimes ou les soupçons de crime.
Autrement dit, la discipline intérieure ne doit pas se substituer au travail des forces de l'ordre.
Ce qui est reproché à de nombreuses religions, associations et même établissements scolaires est d'avoir examiné des cas en interne sans jamais en avoir fait part aux autorités.
Or la loi, en France comme dans de nombreux pays, oblige à signaler toute suspicion de mauvais traitements, attouchements sexuels, comportements inadaptés sur des enfants. Il n'est pas question de juger avant de signaler, ça c'est le travail des autorités civiles pas du citoyen lambda, fut il Pape ou recteur d'académie.
On peut d'ailleurs étendre le problème à d'autres cas de violence, combien de femmes meurent sous les coups de leur conjoint malgré le fait que de nombreuses personnes de l'entourage aient entendu des cris, vu des traces de coups etc.
Donc, c'est tout simple, lorsqu'on voit quelque chose d'anormal, plutôt que de se faire enquêteur et juge, on en réfère à ceux dont c'est le métier, s'il n'y a rien, tant mieux, s'il y a quelque chose, on aura peut être évité le pire à la victime.
On en revient à la règle d'or du christianisme, ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites ainsi de même pour eux et je pense que tous, nous préfèrerions en tant que victime que quelqu'un nous aide d'une quelconque manière plutôt que d'avoir des gens comparables aux deux juifs de la parabole du bon samaritain qui regardent ailleurs et continuent leur route.
Tu peux détruire une vie d'un innocent en allant trop vite en besogne surtout quand c'est parole contre parole. Vas tu dénoncer n'importe qui sur la foi d'une seule accusation ? Dans un tel cas, tu ignores complètement si l'accusation est fondée ou non .
De plus, beaucoup de victimes refusent la dénonciation aux autorités, surtout quand c'est parole contre parole. Pourquoi ? Parce qu'elles savent que ce sera très difficile de gagner. Dans ce cas là, il arrive souvent qu'elles exigent elles-mêmes le silence du comité sous peine de poursuite. Elles exigent le secret de la confession.
Parmi ces personnes, certaines se réveillent des années plus tard en oubliant pour certaines qu'elles avaient exigé le silence.
Quand les faits sont clairement établis, soit avec plusieurs témoins, soit avec beaucoup de preuves, soit avec la reconnaissance des faits par le coupable, alors il y a toujours dénonciation aux autorités, le plus souvent par la victime qui a naturellement cette priorité, soit par le comité qui fera un signalement.
Les statistiques que K... avait produite prouve une chose et j'insiste là dessus. Quand les TJ signalent des faits aux autorités, c'est qu'ils ont conclus que les faits étaient graves et imposaient de le faire, ce qui indique qu'ils avaient condamné le coupable à l'excommunication ou qu'ils avaient des doutes raisonnables les autorisant à dénoncer.
Or, devant les faits qui leurs sont révélés, les juges australiens ont relaxé beaucoup de ces coupables (aux yeux des TJ).
Cela signifie que nous sommes plus durs que les juges australiens puisque ces juges, devant les mêmes faits, condamnent beaucoup moins que les TJ. Et cela prouve que nous dénonçons aussi quand c'est nécessaire.
Pour info, sempérius, je suis ancien chez les TJ, depuis plusieurs décennies, j'ai participé à des comités de disciplines et je n'ai eu à juger d'aucun cas de pédophilie. Je n'ai eu connaissance que d'un seul cas traité par d'autres comités, cas qui s'est soldé par une dénonciation à la justice et un emprisonnement du fautif.
Quand je vois que K... veut nous faire croire que les TJ violent à tour de bras tous leurs enfants, alors que notre culte est archi-surveillé par les autorité, qu'une mission parlementaire dédiée aux enfants des TJ n'a même pas utilisé le mot "pédophilie" en parlant de nous, je me dis que si K.... avait raison, alors le vrai scandale reviendrait sur les députés de l'assemblée nationale qui auraient enquêté pendant des mois sur nous, auditionnant tous les spécialistes des mouvements religieux minoritaires sans jamais voir ce que K... prétend être notre quotidien.
Bref, quand on veut la vérité sur un individu, on ne demande jamais à son meilleur ami et encore moins à son pire ennemi chez qui l'objectivité a toute les chances de manquer. Où crois tu que se trouve Keinlezard dans cette phrase ?
amitié et merci pour ton objectivité .