Tout à fait.patlek a écrit :Au delà du verbiage:
Je pense donc je suis.
J'existe puis "je" existe.
Bah ?! Tu vas nous prouver tout ça. De plus, tu affirmes que l'intelligence peut donc se tromper à très long terme, ce qui est contraire à la notion d'intelligence."dieu" est le fruit d' une construction intellectuelle trés lente.
Dans la mesure où les seuls traces dépendent de l'écriture..... Et que les seuls êtres connus qui ont parlé de Dieu sont des hommes, qu'y a-t-il d'étonnant ?C' est trés récent dans l' histoire de l' humanité, c' était il y a deux secondes a l' échelle du temps.
Je crois que tu te trompes, si l'enfant n'appréhende pas l'autre c'est qu'il considère que l'autre et lui ne font qu'un. Tu ne prends existence que le jour où tu prends aussi conscience que les entités qui t'entourent te sont différentes : "tu es donc je suis".Sinon, pour l' enfant et le "tu", l' enfant mets beaucoup de temps avant d' appréhender l' autre, pendant longtemps c' est le "moi" qui domine.
Stephane a écrit : Tu n'as pas compris, le postulat est "je pense donc je suis", ce qui signifie que j'ai conscience de ma pensée; l'affirmation de la pensée du nourrisson ne vient pas de lui mais de son activité cérébrale détectée par d'autres, donc ceux sont eux qui ont conscience de sa pensée et non lui.
[quote="Stephane] Je crois que tu te trompes, si l'enfant n'appréhende pas l'autre c'est qu'il considère que l'autre et lui ne font qu'un. Tu ne prends existence que le jour où tu prends aussi conscience que les entités qui t'entourent te sont différentes : "tu es donc je suis".Patlek a écrit :Sinon, pour l' enfant et le "tu", l' enfant mets beaucoup de temps avant d' appréhender l' autre, pendant longtemps c' est le "moi" qui domine.
Ca, c'est un piège rhétorique!Stephane a écrit : Le problème est : si cette preuve t'est donné es-tu capable de la reconnaitre ?
D'abord, si Dieu existe, rien ne l'oblige à se reveller. Je ne voie pas en quoi cela contrarierait sa divinité. On peut très bien s'imaginer que l'homme n'est pas la finalité d'un être tout puissant.Stephane a écrit : Ce qui est aussi contraire à toute notion divine, si Dieu existe il s'est révélé, s'il ne s'est pas révélé c'est qu'il a été accessible au moins une fois, à au moins une personne. Si Dieu n'existe pas, comment a-t-on eu conscience qu'il pouvait l'être en l'imaginant ce qui est identique à la notion de révélation.
L'erreur est contraire à la notion d'intelligence? L'imperfection est pourtant un des dogmes les plus importants de la chrétienté, non?Stephane a écrit :tu affirmes que l'intelligence peut donc se tromper à très long terme, ce qui est contraire à la notion d'intelligence.
Tu confirmes que tu n'as pas compris mon propos. Le postulat est "je pense donc je suis", si ceci est vrai pour le nourrison il devrait donc penser or toi comme moi ne pouvons dissocier notre pensée de la parole, ce qui revient à dire que tu es incapable de savoir ce que tu pensais avant de parler, et donc si tu ne pensais pas tu n'étais.Le stade du miroir, il me semble, quand l'enfant commence à prendre conscience qu'il est perçu par les autres. Est-ce que l'enfant a conscience d'exister avant cela? Je le pense mais ta prposition initiale était que le nourisson est incapable d'intelligence.
Tout ça c'est du blabla, puisque c'est toi qui en as conscience.Or, le nourisson a bien un cerveau et j'ajouterais que son cerveau est même beaucoup plus actif que celui d'un adulte, il possède énormément plus de synapses et presque autant de neuronnes.
Le problème est que tu en parles donc le travail a déjà été fait. Tu ne peux donc plus le nier.D'abord, si Dieu existe, rien ne l'oblige à se reveller. Je ne voie pas en quoi cela contrarierait sa divinité.
Quel est le rapport ?On peut très bien s'imaginer que l'homme n'est pas la finalité d'un être tout puissant.
Concernant l'existant il n'y a que deux cas, il existe ou il n'existe pas.En l'imaginant ce qui est identique à la notion de revellation? Excuse-moi si je découpe ta phrase pour mieux la comprendre, la tournure me semble trop sophistiquée :
On a conscience que dieu existe;
On s'imagine ce dieu;
Ce que l'on s'imagine correspond à la notion de revellation;
La notion de revellation est: ?
La question est: si dieu n'existe pas, comment expliquer ces proposition?
C'est bien ce qui me semblait, il y a une notion qui m'échappe. voudrait-tu m'expliquer ce qu'est la notion de revellation?
Donc le problème n'est pas donc au niveau de l'enfant mais de celui qui en parle, comment Dieu lui est venu ?Quoi qu'il en soit, on peut avoir conscience de ce que l'on veut, il suffit de se concentrer ou de pratiquer l'autosuggestion. On peut même créer des faux souvenirs par suggestion et c'est bien plus facile qu'on ne le croit, surtout aveec les enfants. Si par exemple, tu dis à ton enfant que dieu existe, qu'il doit avoir conscience de sa présence et que cette conscience doit ressembler à la revellation (quoi que ce soit), il le fera.
Idem.Ceci marche très bien avec un adulte sur lequel tu as de l'ascendant, mais c'est moins profond et cela doit s'appuyer sur un vécu qui le prédispose à ce genre de manipulation.
Tout questionnement est une démarche intellectuelle.Ceci à l'echelle d'une société donne une société "spirituelle". La prédisposition de l'adulte est assurée par une présence permanante du questionnement religieux.
Tu parles du moment où Dieu est déjà admis, je te parle du moment qui le précède.Si il est élevé à coups de séries étasuniennes, le tour est joué! N'impmorte qui peut prendre appui là-dessus, quelles que soient ses intentions.
Quel est le rapport entre l'intelligence et l'imperfection ? Que vient faire ici la deuxième religion révélée dans le débat ?Stephane a écrit:
L'erreur est contraire à la notion d'intelligence? L'imperfection est pourtant un des dogmes les plus importants de la chrétienté, non?
????Bon, ce n'est pas l'Eglise qui a défini l'intelligence mais la science et encore, les définition sont nombreuses et contradictoires...
D'un point de vue, heu, comportemental, je crois, la reflexion est basée sur le principe de déduction par essais et erreurs/réussite. L'erreur constitue la base de l'intelligence.
Je suis entièrement d'accord avec toipastoral hide & seek a écrit :Il n'est pas question de savoir si dieu existe ou pas, cette question n'a pas de sens, avec dieu on ne se situe pas dans le domaine du savoir mais de la croyance. Il est juste question d'y croire ou de ne pas y croire.
L'athée n'est pas quelqu'un qui sait que dieu n'existe pas, l'athée est quelqu'un qui ne croit pas que dieu existe.
Si vous avez bien suivi *mon* raisonnement, vous savez que je rejette la contingence du monde, faute de preuve, et que même si c'était le cas rien ne prouve que cet "être nécessaire" soit une divinité.LumendeLumine a écrit : Si vous avez bien suivi mon raisonnement, à partir du moment où l'on constate la contingence du monde, il faut logiquement admettre l'existence d'un être qui est par soi,
Pourquoi pas? Vous posez bien un dieu transcendant (qui, de plus, a une volonté et des désirs), pourquoi ne serais-je pas autorisé à poser une suite infinie de causes qui nous échappent?Or on ne peut pas aller à l'infini dans la série des causes actuellement subordonnées. Ce serait comme multiplier les engrenages du mécanisme d'une montre pour expliquer le mouvement des aguilles.
Platonicien a souhait et sans preuve aucune. Si je vous disais que "L'être est dans le monde"?Celui-ci doit dépendre, actuellement, d'un premier moteur. Et ainsi, l'être des choses contingentes doit provenir d'un premier être qui détient l'être, qui existe par lui-même, donc qui n'est pas contingent.
Vous avez une impression subjective, tout au plus. Ça ne veut rien dire.En quoi puis-je montrer que cet être correspond au Dieu de ma religion? Pour avoir lu pas mal en théologie, l'être que connaît l'intelligence par ses forces naturelles correspond merveilleusement à celui qui se révèle à Moïse et qui vient relever la création en Jésus-Christ.
Par quel moyen?Nous pouvons également savoir que Dieu est un être intelligent, suprêmement libre et suprêmement bon
Au contraire c'est là tout l'enjeu de la question. Pour dire X existe-t-il, il faut encore savoir ce qu'on entend par X. S'il n'y a pas de définition de X, on peut bien dire n'importe quoi.Ce serait de la mauvaise foi. Mais ceci sort un peu du champ de cette démonstration, à savoir "Dieu existe-t-il",
Étrangement j'ai observé une fleur hier et je n'ai pas vu Dieu. À quel endroit est-ce exactement, dans les pétales ou la tige? Ou peut-être dans les épines?TeNChiNhaN a écrit :Beaucoup de blabla pour rien du tout, le fait qu'on existe est une preuve que Dieu existe. Rien qu'une fleur c'est la preuve qu'une inteligence au dessus existe. Dieu est l'Esprit de la Nature, Dieu est l'existence meme. La preuve est sous nos yeux sortez votre nez de vos trucs philosophiques à la noix.
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