J'm'interroge a écrit : ↑30 oct.22, 23:54 Oui, donc c'est bien ce que je dis : les émotions, les ressentis et même les perceptions et les sensations ne sont pas en eux-mêmes des savoirs, ce sont des vécus.
Ici, c'est le terme "savoirs" qui me pose problème. Qu'entends-tu précisément par "savoirs"?
(A => B) <=> (non A ou B)
Je n'ai pas bien compris cette équivalence. Ou du moins, telle que je la comprends, elle est fausse à mes yeux. Mais je l'ai peut-être mal comprise ? Moi je l'aurais écrite comme ça : (A => B) <=> non (A ou B), en précisant qu'il s'agit d'un ou exclusif. Et même là je la trouve fausse. Te serait-il possible de l'exprimer en quelques mots, J'm'interroge ?
(A => B) <=> (non B => non A)
Oui, là pas de problème. Très belle équivalence, au passage.
Puisque non (A => B) <=> (A et non B) ce que tu affirmes est donc l'équivalent logique de : il est vrai qu' "il y a une expérience ou un ressenti x et jamais une compréhension y de x".
C'est évidemment faux.
Pourquoi ? Peux-tu donner un exemple concret ? Il est possible que le malentendu se situe au niveau du terme "compréhension". Que signifie précisément ce terme selon ton personnage ?
Quand je dis que vivre une expérience ou avoir un ressenti n'implique pas nécessairement de les comprendre, cela se comprend ainsi : "(A => B) n'est pas vérifié".
C'est bien de cette façon que je l'avais compris. Et je te répète que je vais plus loin en affirmant : "A => non B"
Tu dis que c'est faux, mais j'aimerais comprendre pourquoi. D'où ma demande d'un exemple concret et de ta propre définition du terme "compréhension".
C'est la même chose que de dire que du fait qu'il y ait une expérience ou un ressenti x, l'on ne peut pas en conclure qu'il y ait forcément une compréhension y de x qui l'accompagne, mais c'est dire aussi que l'on ne peut pas non plus l'exclure.
Oui, ça j'ai très bien compris, et c'est justement là que je dis que je vais plus loin en évoquant une réelle exclusion de B par A.
Quand j'utilise le terme "mental" c'est pour indiquer qu'il s'agit de contenus conscients. Tu peux remplacer dans mes phrases le terme "mental" par le terme "conscient". Chez moi un vécu est toujours mental, autrement dit : conscient.
Je te remercie d'avoir précisé. Le problème vient donc ici d'une différence de compréhension des termes employés. Pour mon personnage, les termes "mental" et "conscient" sont très loin d'être équivalents.
Là aussi, si ce n'est pas trop te demander, ce serait sympa que tu donnes un exemple concret de ce qu'est une "représentation mentale" pour ton personnage, pour éviter qu'on se méprenne sur le sens que tu donnes à cette expression.C'est dans ce sens aussi que je parle de représentations "mentales", une représentation mentale étant toujours consciente, ce qui n'est par exemple pas nécessairement le cas d'une représentation picturale effacée par le temps et passée dans l'oubli, dont personne ne se souvient.
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(la discussion évolue dans le bon sens, c'est sympa je trouve )
Ajouté 30 minutes 29 secondes après :
L'expression "sans personne pour l'expérimenter" est un peu ambiguë. La conscience n'est pas une personne avec une identité, un âge et une carte se sécurité sociale. C'est une "intelligence". Et cette intelligence s'expérimente elle-même. Pour le dire autrement, la conscience prend conscience d'elle-même. Le mental n'est pas acteur de l'expérience. Il ne fait que l'enregistrer et il est ensuite capable d'en faire une analyse, très maladroite la plupart du temps.
Essaie d'être attentif, Vic, s'il te plaît. Je te donne une analogie : lorsque tu rêves, tu n'es pas conscient, n'est-ce pas ? Dans ton rêve, si tu vois un éléphant rose dans ta cuisine, tu vas trouver ça normal, ok ?Quand il explique que le soi existe en dehors de son personnage , il se coupe par là même de pouvoir expérimenter son soi dont il fait mention .
Je ne dis pas que ton mental est en mode "off" lorsque tu rêves, mais disons qu'il n'agit et ne réagit pas de la même manière que lorsque tu es éveillé. C'est comme si tu avais un mental "de jour" et un mental "de nuit", chacun ayant ses propres capacités.
Par exemple, la notion du temps est très différente lorsqu'on rêve. On peut avoir vécu une "longue aventure" dans un rêve alors qu'en réalité il ne s'est écoulé que quelques minutes. Je ne pense pas t'apprendre quelque chose ici.
Ce que je voulais souligner ici, par cette analogie, c'est que ton mental de nuit n'a pas besoin du mental de jour pour vivre sa propre expérience. Bien mieux encore, pour que le mental de nuit s'active, il faut nécessairement que le mental de jour "s'éteigne", et réciproquement.
Bon, sur le coup je me dis que ton personnage ne va peut-être pas bien comprendre cette analogie, mais bon, j'aurais essayé.