Parlons de l'amour de Dieu.
Dieu a expliqué à Abraham qu'il avait l'intention de bénir toutes les nations. Mais attention, la chronologie est capitale. Ces nations ne seraient bénies que plus tard. Pourquoi ?
Parce qu'il faudrait que la postérité d'Abraham apparaissent après la mort de Jésus, ce qui fait que les nations qui existaient avant la venue de Jésus, ne pouvaient pas être bénies à ce moment là. Si Dieu voulait tenir parole pour ces nations, il lui faudrait resusciter tout le monde un jour.
A Abraham, Dieu promet que sa postérité, Jésus et ses frères selon Galates 3, bénira toutes les nations. Seulement 1 Thess 4 nous apprend que les frères de Jésus ne pourront rien faire tant qu'ils seront morts et tant que le rassemblement par résurrection et enlèvement de cette postérité n'aura pas été effectué lors de la parousie de Jésus.
En d'autres termes, Jésus choisit des élus qui seront ses frères dès le premier siècle , mais une fois choisis, ils meurent tous et doivent rester morts jusqu'à la parousie de Jésus où il les rassemble tous pour les emmener au ciel avec lui.
Ainsi, si la postérité doit bénir toutes les nations, elle ne pourra le faire qu'après que Jésus soit devenu roi lors de sa parousie car ils faut que ceux qui doivent bénir soit à minima vivants.
Ainsi, les nations qui ont existées avant la venue de Jésus ne pourront pas être bénies en dehors de la résurrection, mais c'est vrai aussi des nations qui ont existé depuis la mort de Jésus jusqu'à la parousie, moment où la bénédiction devient possible.
Restent les gens des nations qui seront vivants quand Jésus aura fini de rassembler ses frères et que tous ensemble ils commenceront à bénir les nations.
Le raisonnement est assez simple. Savoir que la postérité n'est pas en capacité de bénir les nations avant la parousie de Jésus nous apprend que la bénédiction de l'immense majorité des gens des nations qui ont vécu sur la terre, depuis les origines de l'humanité, devra se faire après leur résurrection.
Seuls les gens des nations vivants au moment de la fin de la parousie de Jésus pourront être bénis sans avoir connu la mort. Ce sont précisément les nations que Jésus juge en Mat 25.
Comment cela vient il nous renseigner sur l'amour de Dieu pour tous ceux qu'il veut bénir ?
Quand Dieu choisit son peuple en Israël avant la venue de Jésus, personne aujourd'hui ne trouve anormal que l'attention de Dieu soit tournée vers ceux qui le servent au quotidien à cette époque là.
De même, alors que Jésus rassemble en priorité ses frères au premier siècle , pourquoi s'étonner qu'à ce moment là Dieu pose son attention sur ces chrétiens élus seulement ?
Surtout si l'on sait que la totalité des humains qui restent ne pourront être bénis, ni même savoir qu'ils seront bénis un jour, que lorsque la postérité sera vivante, et au complet au temps de la fin.
Un exemple simple :
il s'agit de la construction d'un hopital.
- Il y a d'abord la phase de la construction, des centaines d'ouvriers sont choisis pour les travaux qui vont permettre que cet hôpital voit le jour.
Ces ouvriers qui ne sont pas des soignants, représentent la nation juive.
Puis un directeur est choisi (Jésus) et on recrute du personnel (les frères du Christ) à qui l'ont dit qu'ils peuvent se reposer chez eux (la mort) jusqu'à ce que le directeur les appelle tous quand l'hôpital va ouvrir.
Ce personnel est composé de soignants qui vont donc aider tous les habitants de la ville où se trouve l'hôpital à guérir.
Qui va bénéficier du travail de ce staff médical ? Tous les habitants de la ville et parmi eux les ouvriers qui ont construit et ceux qui sont venus habiter la ville depuis que le directeur a été choisi.
A qui va d'abord s'intéresser le directeur et son hiérarchique le plus haut placé ? Aux futurs soignants ou aux futurs malades ?
Concrètement, aux futurs soignants car il voudra recruter les meilleurs pour sauver un maximum de malades, mais seulement quand l'hôpital ouvrira. Avant l'ouverture, les malades resteront malades car il n'y a pas d'autre hôpital.
Il est donc normal que Jésus s'intéresse d'abord à ses frères et qu'il ait dit qu'il était venu seulement, au premier siècle, pour les brebis perdues d'Israël, faisant allusion à l'Israël de Dieu, ses frères.
a suivre car passionnant.