Pollux a écrit : ↑09 nov.22, 02:08
Si l'origine de Gabriel reste un mystère, celle de Raphaël est mieux connue.
En Kabbale, Raphaël est associé à Mercure, le messager des dieux.
Or, voici ce que des recherches archéologiques ont permis de découvrir:
Lettre de Pabi, prince de Lachish, à Akhenaton, roi de Kemet (c'est-à-dire en Égypte), vers 1350 avant notre ère.
[Rogers Introduction] : Cette lettre a été trouvée dans le monticule de Tell-el-Hesy (ancienne Lachish) Clay 14, 1.i92, par FI Bliss, et a suscité un grand intérêt car elle appartient évidemment à la même série que le Tell-el -Lettres d'Amarna et possède l'intérêt supplémentaire d'avoir été effectivement découvert dans le sol de Palestine ...
Contenu de la lettre
Au Grand, ainsi parle Pabi, à tes pieds je tombe.
Vous devez savoir que Shipti-Ba'al et Zimrida conspirent, et Shipti-Ba'al a dit à Zimrida "Mon père de la ville Yarami m'a écrit : donne-moi six arcs, trois poignards et trois épées. Si je prends le champ contre le pays du roi et vous marchez à mes côtés, je vais sûrement vaincre. Celui qui fait ce plan est Pabi. Envoyez-le devant moi."
Maintenant je t'ai envoyé Rapha-el. Il apportera au Grand homme des renseignements sur la question.
Traduit de l'anglais sur:
https://sourcebooks.fordham.edu/ancient/1350lachish.asp
Raphael (le messager) est donc envoyé vers Akhenaton (le dieu vivant) pour le renseigner sur le plan de Pabi.
merci c'est exactement ce type d'information que je recherché
trés interessant je vais creuser cette piste
meme si je n'arrive pas encore a bien situer et interpreter toute ces informations
Ajouté 11 minutes 2 secondes après :
jovanovich fait remonté le nom de gabriel a sumer
https://www.jovanovic.com/gabriel.htm
« La racine sumérienne du mot Gabriel est GBR et signifie "gouvernorat"4 ou "gouverneur" » explique Malcolm Godwin, tout en ajoutant : « certains spécialistes disent que cela veut aussi dire Gibor, c'est-à-dire "puissant" ou "héros"5».
Les prêtres sumériens parlaient déjà de Gabriel sous le nom de Gabr, ou Gbr, un esprit qui dépendait de la déesse Ninhursag6, source de toute vie, accouchant des planètes et toujours représentée avec une couronne de feuilles sur la tête, et une branche fleurie dans la main en signe de fertilité, sorte de précurseur sumérien de Marie.
Les textes cunéiformes sur les tablettes d'argile qui nous sont parvenues la décrivent comme une déesse solitaire qui, pour s'isoler du brouhaha des autres dieux et de la chaleur, décida un beau jour de créer un jardin rafraîchissant dans la plaine d'Edinu ( Eden). Elle demanda au Dieu des Ténèbres ( qui ne se déplace que la nuit donc ) d'ouvrir le sol afin que de l'eau fraîche puisse y couler et fertiliser huit graines de petits humains qu'elle avait plantées là7, histoire de passer le temps.
Le Dieu s'exécuta, ouvrit la terre, fit jaillir des sources, et très vite la plaine d'Edinu se transforma en un vaste jardin luxuriant. On se trouve ici bien avant les textes hébreux de la Genèse8.
Les témoignages archéologiques de cette époque lointaine appellent Ninhursag la « Dame de la Montagne » ou encore « la Dame de la Vallée », le suffixe hursag désignant toujours un territoire géographique, plus généralement une plaine9, au point que les monarques sumériens se flattaient sur leurs tablettes d'avoir été nourris à son lait.
Plus tard, à la suite d'une mésaventure similaire à celle de la pomme du jardin d'Eden, Ninhursag décida de confier la surveillance de son jardin d'Edinu à l'esprit Gabr.
L'ancestrale tradition hébraïque, suivant de très près la déesse sumérienne, présentera ( elle aussi ) Gabriel comme le gardien ou le gouverneur, du jardin d'Eden ! De plus, dans un autre texte cunéiforme, on retrouve également un premier messager divin nommé Gaga, qui effectue des aller-retours entre les humains et les dieux, prédécesseur d'Hermès. Gaga10 aussi délivre souvent ses messages dans des jardins. Dans sa célèbre compilation des légendes juives, Louis Ginzberg rapporte même l'histoire
suivante qui confirme le côté « jardinier » de Gabriel :
....khalifa
Autre information précise, parvenue grâce aux archéologues français et allemands, est celle des cultes que les Sumériens vouaient à leurs esprits tutélaires, autrement dit à leurs Anges gardiens, ou encore esprits protecteurs particuliers, et aux esprits supérieurs des planètes.
Gustav Davidson de l'Académie des Sciences de New York précisait même que « le nom d'origine chaldéenne Gabriel Dieu est ma force semble être inconnu des juifs avant la captivité16». Si on ajoute que ces mêmes Chaldéens vénéraient Michaël ( saint Michel ) presque comme un Dieu, on comprend alors mieux d'où viennent certaines traditions hébraïques. Les noms des esprits Michaël, Gabriel et Raphaël figurent d'ailleurs sur des coupes incantatoires trouvées lors des fouilles de Babylone et qui sont aujourd'hui exposées au British Museum de Londres.
En consultant le dictionnaire d'araméen ancien ( la langue des Babyloniens ) du Hebrew Union College Jewish Institute of Religion de Cincinatti, la signification de la racine GBR nous donne toujours les composantes « devenir fort », « devenir puissant », « exceller », ou encore « être fort », confirmant ainsi directement le « Dieu est ma force ». Et ce n'est que bien plus tard que les noms des esprits sumériens Gabri-el, Micha-el et Rapha-el intégreront les prières juives grâce aux rabbins exilés à Babylone. En effet, les tribus juives primitives de Canaan vénéraient le Dieu EL. En ajoutant el à Gabr, il y eut une sorte d'appropriation, ce qui nous a donné Gabriel.
B:ec/g/ergosystem-phenom-stimung-Heidegger :T:dma:emr:osv:cnv:aprem:cfsys:sfie:boite:4E:5R:hr
jambaynDod