gadou_bis a écrit : ↑10 nov.22, 11:31
"Mort à la chair" ça veut dire quoi pour toi ? Parceque pour moi ça veut pas dire être mort, ça veut dire ne pas laisser sa chair avoir de place. C'est assez différent.
Donc la question demeure: est-ce que Jésus est réellement mort ? la mort du corps, bien sûr, mais aussi la mort séparation d'avec le Dieu vivant, cette mort dont il nous délivre.
Est-ce que tu fais une différence entre corps céleste et corps spirituel ?
Est-ce que c'est précisément le corps terrestre de Jésus qui est ressuscité spirituel ?
Est-ce que tous les êtres humains de la terre ont la vie éternelle , la vie de Dieu, et il suffit qu'il débarasse leur personnage pour que cette vie se voit ?
Ou est-ce qu'il l'ont perdu en créant leur personnage, et il faut que Dieu leur en donne une nouvelle ?
Mort à la chair, je l'entends par mort quant à ce qui est mortel en l'humain, et je m'en exprime donc comme l'a fait Pierre lui-même, ce qui est normal puisqu'ayant reçu le même Esprit que mon bien aimé frère Pierre, première lettre en 3 :
"18 Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu;
il a été mis à mort quant à la chair, et rendu vivant quant à l'Esprit,dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison, qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire huit, furent sauvées à travers l'eau".
Huit sauvés seulement à travers l'eau. Combien le seront, à travers le feu ? Je ne demande pas de réponse, il est juste bon de savoir que ce sont ceux dont le coeur a été purifié d'une mauvaise conscience, personnage dépouillé pour ce faire.
Jésus est donc mort à ce qui était mortel en lui et sa chair n'a pas vu la corruption.
Corps terrestre et corps spirituel sont l'un dans l'autre : mon corps terrestre, ce que je suis physiquement, le visible, mon corps spirituel, Christ en moi, l'invisible. Oui, c'est le corps terrestre de Jésus qui est ressuscité, devenu céleste, éternel, comme je l'ai écrit hier matin : sa chair et ses os.
Tous les être humains de la terre ont la vie éternelle qui vient de Dieu en naissant au monde, sinon ils ne vivraient pas : son Souffle, éternel, l'esprit de vie ne meurt jamais. Mais que serait un être humain sans chair ni os s'il ne ressuscite en corps céleste et éternel tout entier ?
En se débarrassant du personnage, cette vie se retrouve, renaît, ainsi l'appelons nous la naissance de nouveau. Non pas qu'elle soit donc perdue, elle est enfouie sous le personnage, analogie de l'artichaut. C'est donc une vie renouvelée, et nous marchons ensuite de nouveauté de vie en nouveauté de vie jusqu'à la fin du
voyage.