gzabirji a écrit : ↑14 nov.22, 21:18
J'ai déjà vu ce film peu après sa sortie, ça fait donc pas mal de temps, je l'avais trouvé "pas mal" mais il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je me rappelle très vaguement l'histoire. Mais là, Dragon et toi vous me donnez envie de le revoir, alors c'est ce que je vais faire, avec ma petite épouse, et je vous dirai si j'ai bien fait.
Depuis l'éveil, j'ai un tout autre regard sur les films que je visionne.
Je vous dirai ça sans doute dans la journée.
Excellent mardi à tous
Salut mon frère bien-aimé, bonjour à tous
Idem pour ma part, regard tout neuf, et ce regard permet de voir la profondeur des films regardés, le fond, pas seulement la forme.
Le dernier regardé est "Le jeune Messie", Jésus à l'âge de 7 ans, qui a quitté l'Egypte avec ses parents où ils vivaient exilés, pour retourner à Nazareth, avec un passage où on le voit aller seul (parce que Marie et Joseph sont récalcitrants à s'y rendre bien que, dès qu'ils constatent sa disparition, ils y courent), à Jérusalem pour se rendre au Temple. Hérode, le second, qui a entendu parler par son père de l'existence du prétendu Messie, envoie le centurion Severus pourchasser l'enfant, le thème du film. Nul ne peut vérifier les faits, s'ils sont fictifs ou réels, inspirés très probablement de l'apocryphe sur l'enfance de Jésus, ce n'est pas cela qu'il faut retenir.
Ce que j'en ai retenu essentiellement, ce sont les interrogations que l'enfant Jésus avait en lui-même dès cet âge premièrement, tant en ce qui concerne pourquoi il était ainsi (le pouvoir de redonner la vie à un oiseau mort par exemple) que ce qu'il vivait intérieurement, et
son extrême sensibilité, ses émotions, son incapacité à rendre le mal pour le mal, mais au contraire le bien envers le mal, etc. : le coeur pur, la conscience en paix. Secondement, j'ai profondément aimé être plongée dans l'époque à laquelle il a vécu, qui montre la dureté des coeurs des romains, et pourtant, lorsque la conscience s'ouvre (
l'ouverture), laissant le coeur parler, et c'est ce qui se passe chez Severus, nous voyons que nous pouvons aller jusqu'à mentir, pour le bien et non pour nuire à autrui, mais l'inverse (Severus ment à Hérode, il a laissé la vie à Jésus qu'il a trouvé). Je n'en dis pas plus, sinon que nous pouvons voir Satan à l'oeuvre, sous la forme d'un personnage "invisible" aux yeux des hommes leur soufflant de mauvaises pensées, mais Jésus le voit.
Je sais ainsi que nous pouvons enseigner le Christianisme sans jamais employer les termes de l'Evangile, ni le mot Dieu, ni le mot Père, ni le mot Fils, ni le nom du Christ Jésus, en employant simplement les mots conscience et coeur.
Et la conscience et le coeur disent: Viens. Et que celui qui
entend dise:
Viens.