Tu viens de mettre le doigt sur la cause de ma lenteur : la peur.
Totalement incompatible avec la foi (sa taille) et l'amour. La troisième fois où Jésus m'a saisie par l'Esprit, il me l'a pourtant dit, en me demandant trois fois de suite si j'avais confiance en lui (peu avant que je naisse de nouveau). C'était une vision merveilleuse, il était là, près de moi, je le voyais comme je pourrai te voir, la face brillante comme le soleil, dégageant quelque chose d'inexprimable. Trois fois j'ai répondu oui, sans saisir la puissance du mot oui. Un acquiescement total : la foi de confiance qui s'en remet totalement à lui : celle qui n'a peur de rien parce qu'elle a aveuglément confiance en lui. C'est cela qu'il voulait entendre, ce oui là, foi que j'ai obtenue grâce à cette vision qui me revenait à l'esprit à chaque fois que j'avais peur (comme pour dire : pourquoi crains tu ? je suis là), mais combien de temps plus tard... Une femme, c'est bien plus peureux qu'un homme
(ce n'est pas ironique)
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