ronronladouceur a écrit : ↑27 nov.22, 05:32
Je n'ai rien choisi et suis imputé d'une décision que je n'aurais pas prise en connaissance de cause, c'est-à-dire en en faisant l'expérience...
Une référence à vous-même devrait suffire à être indulgente envers les autres... Peut-être en ce sens, le manque d'indulgence, reflété dans le jugement, vous permettra-t-il de faire l'expérience de l'indulgence... Considérez alors que le manque d'indulgence comme faisant partie du moi-je dans ce but tout simple...
C'est bien pourquoi je ne les ai ni jugés ni condamnés, j'ai donc fait preuve d'indulgence. Agir ainsi, c'est dévoiler un coeur tourné vers le bien, et je connais des tas de gens qui ont "une dent" contre la première Eve qu'ils étendent à toutes les femmes, la jugeant (et les jugeant) responsable de tous les maux de l'humanité.
Or Jésus-Christ, lui, la sauve, sans faire de différence avec les hommes qui disent que les femmes n'en sont pas dignes, à cause de la première Eve.
Le dernier Adam sauve le premier Adam, par conséquent sauve aussi la première Eve, ils sont une seule chair au commencement, un seul Esprit à la fin.
ronronladouceur a écrit : ↑27 nov.22, 05:32
Un simple raisonnement suffit à invalider le point de vue... Ils avaient donc été créés imparfaits (?), sujets déjà à la tentation/à y succomber... Ensuite faire appel à la liberté ''non choisie'' n'a pas plus de sens au vu d'une liberté au risque de se perdre (cadeau empoisonné), etc.
Tout n'aura donc de sens que celui que vous lui donnez : personnel, copié/collé, relatif, illusoire, basé sur la croyance, etc.
Pourquoi donner le libre arbitre (ce qui permet le choix), serait avoir créé quelque chose d'imparfait ? A mes yeux c'est un acte d'amour, car dire aimer, sans laisser la liberté de choix, ce n'est pas de l'amour inconditionnel, mais de l'amour conditionnel. Le libre arbitre permet d'aimer ainsi dans toute la plénitude de l'amour, en toute connaissance de cause à effet.
Il ne t'es jamais venu à l'esprit que pour pouvoir connaitre quelqu'un et l'apprécier pleinement donc pouvoir l'aimer pleinement, passe d'abord par connaitre (faire l'expérience) de son contraire ? acquérir ainsi la véritable connaissance du bien du mal. Celui qui ne peut faire la comparaison entre ce qui est en bas et ce qui est en haut, n'appréciera pas à sa juste valeur ce qui est en haut, parce qu'il n'aura pas connu ce qui est en bas. Ou, comment saurions nous que les ténèbres existent si nous avions toujours connu que la lumière ? pourrions-nous dire : je préfère la lumière aux ténèbres, ou, je préfère l'amour inconditionnel à l'amour conditionnel, si nous n'avions toujours connu que l'amour inconditionnel sans pouvoir l'expérimenter dans toute sa plénitude ? (par comparaison).
Pourquoi je suis revenue vers Jésus-Christ toute repentie ? parce que j'ai connu son contraire, l'amour conditionnel qui emprisonne, ne rend pas libre, et je savais déjà que son amour est inconditionnel, mais je ne savais pas
auparavant ce qu'était l'amour qui n'en est pas en vérité, le conditionnel. En Christ, tout est merveilleux, aucune ombre, aucun nuage, ne vient troubler notre paix et notre joie, c'est l'amour inconditionnel parfait.