Nous allons donc parler maintenant de la terre et de son avenir.
L'AT définit clairement la terre comme existant pour toujours :
Eccl 1:4 :
Une génération s’en va et une génération vient, mais la terre demeure pour toujours
Psa 78:69:
Il rendit son sanctuaire aussi durable que les cieux, comme la terre qu’il a établie pour toujours.
Psa 104:5:
Il a établi la terre sur ses fondations ; jamais elle ne sera enlevée de son emplacement
Le drame du déluge a amené Dieu à faire une promesse :
Genèse 9:9 :
« J’établis mon alliance avec vous et avec votre descendance, 10 et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous : les oiseaux, les animaux, tous les êtres vivants de la terre qui sont avec vous, tous ceux qui sont sortis de l’arche — avec tous les êtres vivants de la terre. 11 Oui, j’établis mon alliance avec vous : je ne détruirai plus jamais tous les êtres vivants par les eaux d’un déluge, et je ne ravagerai plus jamais la terre par un déluge. »
Il ajouta plus tard :
Et Jéhovah respira une odeur qu’il trouva agréable. Jéhovah se dit alors : « Je ne maudirai plus jamais le sol à cause de l’homme, car les pensées de l’homme se tournent vers le mal dès sa jeunesse ; et je ne détruirai plus jamais tous les êtres vivants comme je l’ai fait. 22 À partir de maintenant, semailles et moissons, froid et chaleur, été et hiver, jour et nuit ne cesseront jamais sur la terre. »
Nous avons donc ici une promesse solennelle de Dieu qui engage son nom pour affirmer qu'il ne touchera plus jamais la terre par une catastrophe quelconque à cause des agissements des hommes.
Remarquez que si le premier texte fait référence au déluge, le second ne le fait pas et s'applique à toutes sortes de catastrophes, feu inclus.
D'ailleurs que penseriez vous de quelqu'un qui jurerait sur tout ce qu'il a de précieux, qu'il ne tuerait plus les animaux en les noyant tout en se disant mentalement qu'avec le feu ça pourrait se faire. Un tel individu serait fourbe car au final il cacherait hypocritement ses intentions.
Dieu promet donc très clairement que s'il doit un jour punir les hommes, cela ne se fera plus par la destruction de la terre par une catastrophe, quelque soit sa nature et il nous en donne la claire compréhension en affirmant que les animaux n'auront plus jamais à subir comme dommages collatéraux la colère de Dieu, pas plus que les végétaux dont il dit qu'ils seront toujours utilisés comme aliments sur la terre, ce qui nous confirme en même temps que des humains habiteront toujours sur notre planète.
Ce texte est donc révélateur de plusieurs vérités.
- 1) Dieu n'a aucune intention de détruire la terre à cause des humains.
2) Dieu ne frappera plus la terre d'une façon qui puissent toucher les animaux en même temps.
3) Dieu a bien l'intention de favoriser une humanité sur la terre car il lui promet des semailles et de moissons pour toujours.
Si vous considérez que Dieu est un être qui tient parole, qui ne ment pas et qui fait ce qu'il a dit, vous devriez être convaincu et rassuré concernant notre planète, elle ne risque pas de disparaître, bien au contraire....
Lecteurs : je pense qu'il serait raisonnable que tous ceux qui enseignent que la terre sera détruite par le feu ou simplement détruite, nous explique ce qui les autorise à traiter Dieu de menteur car dans les textes que je viens de vous citer, nous avons un serment venant de Dieu
Il y a dans la bible une expression, "nouvelle terre et nouveaux cieux" qui demande explication pour pouvoir respecter le serment prononcé par Dieu de ne jamais détruire la terre.
La question est donc de déterminer comment il pourrait y avoir une nouvelle terre sans pour autant que notre terre soit détruite ?
Dans le NT, c'est Pierre qui, la première fois, utilise cette expression. 2 Pierre 3:13 :
- Mais selon sa promesse, nous attendons un nouveau ciel et une nouvelle terre dans lesquels habitera la justice.
Remarquez les premiers mots :
selon sa promesse.
Il nous faut donc trouver dans les Ecritures où se trouve cette promesse et surtout si elle nous en dit davantage sur cette nouvelle terre.
Un seul écrivain biblique a été porteur de cette promesse, c'est Esaie 65:17 :
Car voyez ! je crée un nouveau ciel et une nouvelle
Un chapitre complet de ce livre d'Esaie nous explique ce que sera cette nouvelle terre.
PS. MLP nous fait la gentillesse de nous fournir le liste des textes dont ils pensent qu'ils viennent démontrer que Dieu va rompre son serment de ne plus détruire la terre.
Nous allons mettre de côté ces quelques textes et nous y reviendrons un par un au bout de cette démonstration pour nous rendre compte qu'ils ont tous un caractère symbolique.
Mais pour l'instant, nous analysons l'autre promesse de Dieu de créer une nouvelle terre pour vérifier si elle prévoit que Dieu se parjure sur sa première promesse.
Pour répondre à Estra, la base de la discussion que je viens d'entamer sur l'avenir de la terre est un texte qui reprend les propos de Jéhovah immédiatement après le déluge, et donc d'un texte qui s'adresse à l'humanité entière et non pas à un petit pays comme Israël qui n'existait pas à cette époque là.
Dieu a donc dit. Je ne détruirais plus jamais la terre à cause de l'homme, ce qui ne peut pas dire qu'il ne détruira plus l'homme à cause de ses péchés.
Je vais donc poursuivre en vous parlant de la promesse d'une nouvelle terre qu'Esaie a rapportée dans son livre et qui nous donne des renseignements plutôt précis sur ce projet de Dieu.
In fine la question est de savoir le sens que Dieu donne au mot terre : ne serait ce pas plutôt le sens qu'un astronaute donne à ses propos bien connus :
ici Apollo, à vous la terre ! Où le mot terre symbolise les gens sur terre.
Voici donc le texte d'Esaie.
- Car voyez ! je crée un nouveau ciel et une nouvelle terre ; on ne se rappellera pas les choses passées, et elles ne viendront pas remuer le cœur. 18 Soyez donc transportés d’allégresse et trouvez de la joie pour toujours dans ce que je crée.
Car voyez ! je crée Jérusalem pour qu’elle soit source de joie, et son peuple pour qu’il soit source d’allégresse. 19 Oui, je me réjouirai au sujet de Jérusalem et je serai transporté d’allégresse au sujet de mon peuple ; on n’y entendra plus de pleurs ni de cris de détresse. »
20 « Il n’y aura plus de nourrisson de cet endroit qui ne vive que quelques jours, ni de vieillard qui n’arrive pas au bout de sa vieillesse.
Car celui qui mourra à 100 ans, on considérera qu’il était jeune, et on maudira le pécheur même s’il a 100 ans.
21 On construira des maisons et on y habitera, on plantera des vignes et on en mangera les fruits.
22 On ne construira pas pour qu’un autre habite, on ne plantera pas pour que d’autres mangent.
Car les jours de mon peuple seront aussi nombreux que les jours d’un arbre, et ceux que j’ai choisis profiteront pleinement de leur travail.
23 Ils ne se fatigueront pas pour rien, ils n’auront pas des enfants pour les voir subir le malheur, car eux et leurs enfants sont la descendance constituée des bénis de Jéhovah.
24 Avant même qu’ils appellent, je leur répondrai ; alors qu’ils seront encore en train de parler, je les exaucerai.
25 Le loup et l’agneau brouteront ensemble, le lion mangera de la paille comme le taureau, et le serpent mangera de la poussière.
On ne fera pas de mal et on ne causera aucun ravage dans toute ma montagne sainte », dit Jéhovah.
Nous avons ici la description de ce que doit être la nouvelle terre que Dieu promet ici de créer et à laquelle fait référence Pierre en 2 Pierre 3:13 puisque dans ce texte l'apôtre commence sa réflexion en disant ; "
et selon sa promesse" et alors que seul Esaïe a porté une telle promesse.
Que nous apprend ce texte sur ce que doit être une nouvelle terre ?
- 1) Jérusalem et son peuple seront sources de bénédictions. Dieu bénira son peuple qui ne souffrira plus.
2) La vie durera le temps pour laquelle elle a été prévue.
3) Mourir à 100 ans sera comme mourir comme un enfant.
4) Même à 100 ans un pécheur sera puni.
5) Les humains travailleront et profiteront de leur travail (vigne, maision)
6) La longévité du peuple sera comme celle des arbres.
7) Ils auront un travail utile, leurs enfants aussi les mêmes bénédictions que leurs parents.
8) Dieu sera très proche des humains, il leur répondra instantanément.
9) Le monde animal sera en paix.
10) Dieu veillera à ce que rien de fâcheux n'arrive sur cette nouvelle terre.
Vous noterez que cette nouvelle terre est, et reste terrestre.
On y croise des humains, des animaux, des enfants, des maisons, des vignes, des nourrissons, et même des pécheurs dont le texte dit qu'ils seront corrigés ou punis quelque soit leur âge, puisqu'au final, on n'y fera pas de mal et on n'y causera aucun ravage .
Voici donc la promesse que nous rappelle Pierre quand il dit :
Mais selon sa promesse, nous attendons un nouveau ciel et une nouvelle terre dans lesquels habitera la justice.
Je le rappelle à toute fin utile : il n'y a dans la bible que le texte d'Isaie 65 qui nous décrive la nouvelle terre promise par Dieu et en faisant référence à une promesse de Dieu sur ce thème, Pierre ne pouvait que penser à ce texte de l'AT.
Notez que cette terre, bien que nouvelle, peut encore abriter des gens qualifiés de pécheurs. Nous ne sommes pas sur une terre qui accueillerait à la fin des fins des humains uniquement parfaits. Cette terre permettra donc la rédemption.
Nous retrouvons l'action de Jérusalem et de son peuple qui sont décris comme source de bénédiction.
Car voyez ! je crée Jérusalem pour qu’elle soit source de joie, et son peuple pour qu’il soit source d’allégresse.
MLP nous propose ce texte.
(2 Pierre 3:5-7)
Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu'une terre tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau, 6 et que par ces choses le monde d'alors périt, submergé par l'eau, 7 tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies.
La première phrase fait référence aux cieux et à la terre d'autrefois alors que le verset 7 fait référence aux cieux et à la terre de maintenant.
Pierre établit donc un parallèle entre ces 2 terres (autrefois et maintenant) et entre ces 2 cieux.. (autrefois et maintenant).
Or, il ne vous échappera pas qu'il s'agit, physiquement, des mêmes terres et des mêmes cieux. En effet le déluge n'a pas détruit la terre d'autrefois et encore moins les cieux d'autrefois.
Si donc ce qui doit arriver à la terre physique de maintenant est semblable à ce qui est arrivé à la terre d'autrefois, notre terre devrait survivre puisqu'elle est, elle-même, la terre d'autrefois qui n'a pas disparue.
Le verset 6 nous apprend que l
e monde d'alors périt, submergé par l'eau. C'est le mot "cosmos" en grec qui est utilisé, mais s'il peut signifier "l'Univers", le contexte nous donne plutôt le sens "habitants de la terre" qui est aussi un traduction possible de ce mot :
https://www.lueur.org/bible/strong/kosmos-g2889
Pourquoi opter pour "habitants de la terre" ? Parce que le sens "
l'Univers d'alors périt, submergé par l'eau" est impossible pour toutes les raisons logiques qui vous viennent à l'esprit sans que j'ai besoin de vous stimuler.
Le déluge n'a pas éteint le soleil ni éclaboussé l'ensemble de l'Univers.
Si donc le sens du mot monde est bien "habitants de la terre" au verset 6, alors la suite aussi va dans le même sens quand Pierre dit ceci en substance.
- Le monde d'alors périt par l'eau, le monde de maintenant périra par le feu. Ce n'est donc pas la terre, comme planète, et l'Univers physique qui vont brûler, tout comme la terre d'autrefois et les cieux d'autrefois n'ont pas été détruits par l'eau, c'est le monde, les habitants, qui seront concernés par le feu.
Maintenant que nous savons que les humains, et non la terre
périront pas le feu (et non pas "seront tourmentés" pour toujours par le feu), il nous faut réfléchir pour savoir si la punition par le feu ne serait pas elle-aussi un symbole.
M'est avis que ce serait logique car quand nous lisons les récits qui décrivent l'action de Jésus à Armageddon, on n'y trouve pas le feu comme moyen de punir tous les humains fautifs.
Je sais que MLP ne va pas comprendre, l'analyse de textes symboliques réclame que l'on puisse imaginer les choses dans un second degré que beaucoup maîtrisent assez facilement, mais que d'autres ne comprendront probablement jamais.