Le personnage

[SophiaSofia]

Je rappelle que le message que j'ai posté a été écrit au tout début de ce fil alors que les messages n'avaient rien de négatif, bien au contraire !
C'est donc une attitude volontaire, dés le départ et non en réaction comme tu cherches à le faire croire.

Et bien, il te répondra lui-même.

[Estrabosor]

C'est toi qui a choisi de répondre à sa place et c'est toi qui t'es enferrée dans la diffamation pour le défendre.
Je vais arrêter de te répondre comme je le fais pour lui, ce sera mieux.
Bonne continuation à toi.

[SophiaSofia]

C'est toi qui a choisi de répondre à sa place et c'est toi qui t'es enferrée dans la diffamation pour le défendre.
Je vais arrêter de te répondre comme je le fais pour lui, ce sera mieux.
Bonne continuation à toi.

Simplement parce qu'il était absent ce matin du forum, laisser accuser sans fondement un frère en Christ serait manquer d'amour à son égard. Maintenant, il complètera ma réponse à son retour.

[gzabirji]

gzabirji a écrit :

Merci beaucoup pour votre participation à cette discussion. Je vais répondre à chacun de vous, dans l'ordre d'apparition. Je validerai chacune de mes réponses au fur et à mesure.
J'en profite pour préciser que si vous n'êtes pas d'accord avec ce que j'écris ça ne pose aucun problème, n'hésitez surtout pas à le dire. Ne craignez aucune réaction hostile de ma part, ça n'arrivera pas étant donné que je considère à priori que ce n'est pas votre "être véritable" qui s'exprime, mais seulement la "construction mentale" de ce que vous croyez être. Dit comme ça vous allez peut-être penser que c'est très bizarre, mais si vous faites l'effort de vous accrocher un minimum j'ai bon espoir que vous comprendrez de mieux en mieux.
Encore merci pour vos commentaires, ca permet de faire vivre cette discussion.

Estrabosor, je me suis permis de réduire la taille des lettres de la partie en gras pour que les lecteurs puissent plus facilement avoir une vue d'ensemble de ce que j'ai écrit.

Aux lecteurs : merci de bien vouloir prendre la peine de lire le commentaire entier, et pas uniquement la partie en gras.

Estrabosor, ma réponse va remplir deux objectifs :

1- Apporter quelques précisions relatives à ce paragraphe que tu cites, choses que j'ai déjà expliquées mais que les lecteurs auraient pu zapper ou oublier.

2- Démontrer par l'expérience qu'on peut très facilement répondre à un message "conflictuel" de manière posée et sereine, et même de s'en servir pour témoigner de sa propre expérience de l'être véritable.

Pour le premier point, lorsque je dis que je considère m'adresser à des "constructions mentales" ça n'a rien de méprisant dans la mesure où j'ai affirmé plusieurs fois que c'était ma propre construction mentale (mon "personnage") qui s'exprimait au travers de mes messages. En effet, c'est bien mon mental qui ordonne à mes doigts de taper sur les bonnes touches de mon clavier. (mental + corps = construction mentale = personnage).
J'ai même précisé que j'utilisais mon propre personnage comme une "interface" me permettant d'interagir avec autrui.

En outre, suite à ce message dont est issue la citation, un interlocuteur m'a dit que ce que j'avais écrit ici était valable dans l'autre sens, ce à quoi je lui ai répondu qu'il avait parfaitement raison (de mémoire).

Estrabosor, je pense que ta méprise est le fruit de trois facteurs, et permets-moi ici d'user de franchise.

1- Tu n'as pas lu l'ensemble du topic et tu n'as donc qu'une vision partielle de ce dont Sophia et moi nous témoignons.
2- Tu as isolé mes propos de leur contexte immédiat, déjà en faisant ressortir une partie de phrase en gras et lettres géantes, mais aussi en ne tenant pas compte de l'échange qui a suivi et que je viens de rapporter.
3- Tu as décidé de te lancer dans une sorte de croisade contre mon personnage, ce qui forcément va continuer à altérer ton discernement.

Voilà, comme tout le monde peut le voir, il est facile de répondre sereinement et avec franchise à des messages de ce genre. Comme l'a si bien écrit ma sœur bien-aimée Sophia, il faut bien être deux pour se disputer et le conflit ne provient ici que d'un seul côté.

Dès lors qu'on prend conscience qu'il ne s'agit que d'échanges entre de simples personnages, nous n'avons plus aucune raison de nous énerver d'y d'être touchés par des propos hostiles. Ce serait aussi ridicule que de s'emporter devant sa télévision parce qu'un acteur aurait dit une réplique que nous n'aimons pas.

[d6p7]

Ce serait aussi ridicule que de s'emporter devant sa télévision parce qu'un acteur aurait dit une réplique que nous n'aimons pas.

Vous l'avez dit vous-même que vous êtes spectateur, donc spectateur de votre vie... et vous avez envié ce rôle, et aussi acteur donc apparemment, un acteur vous va bien... car vous jouer bien un rôle en effet. Vous connaissant pas vraiment, c'est bien la seule chose que vous puissiez faire...

[gzabirji]

Ce n'est pas possible de s'adapter à son auditoire quand il est contre nous, ç'aurait été comme demander à Jésus de s'adapter aux pharisiens. Ils étaient prisonniers de leur ego, de leur suffisance et de leur vanité, et Jésus a froissé cet ego sans mettre de gants. Une personne à l'orgueil démesuré, un ego démesuré, n'a pas de coeur et n'est donc pas sensible. Il suffit de constater comment ils l'ont condamné sans raison, il n'était coupable de rien et seul Pilate l'a reconnu se démarquant de ceux qui l'accusaient.

Tout à fait !
Je me permets quand-même de préciser que Jésus a aussi passé du temps avec plusieurs pharisiens, de manière tout à fait courtoise. De mémoire, il y a eu au moins Nicodème, et un autre pharisien qui s'appelait Thomas dans l'épisode de notre bien-aimée sœur qui a pleuré sur les pieds de Jésus. Je n'ai que ces deux exemples en tête, mais peut-être vas-tu en trouver d'autres, chère sœur.

Je t'embrasse fort.

[d6p7]

Et il s'y trouve bien, il veut effacer son personnage pour ne plus être, être uni au grand tout, au nirvana, à la conscience absolue ou universelle, ne plus exister donc, et il l'appelle ça l'existence. Non, c'est la mort et le néant.

C'est comme quand ils disent qu'ils aiment les autres à tout bout de champs, ils peuvent le dire car ils ne connaissent pas la réalité de l'amour en actes, il faut avoir conscience de soi pour cela... mais comme cette conscience est absente, ils pensent que juste dire qu'ils aiment est suffisamment pour aimer.

Malheur... ! Vous n'avez pas conscience d'être... Vous n'existez donc pas, vous ne pouvez pas aimer, car vous n'avez même pas conscience de vous-mêmes, et n'ayant pas conscience de vous-mêmes vous ne pouvez pas aimer car vous ne savez pas ce que sont les autres.

C'est ainsi que vous jugez rapidement, vous n'avez pas la conscience du réel, ni de l'identité des personnes, ni de leur intimité... et c'est pas étonnant, puisque ces choses sont absentes chez vous.

[gzabirji]

Simplement parce qu'il était absent ce matin du forum, laisser accuser sans fondement un frère en Christ serait manquer d'amour à son égard. Maintenant, il complètera ma réponse à son retour.

C'est fait Je n'ai pas complété ta réponse qui était déjà parfaite, mais j'ai répondu à ma manière (tu sais, le "chacun son style"). J'aime beaucoup ton style, au passage, et je vais sans doute finir par utiliser certaines expressions qui viennent de toi, au moins comme un clin d'œil. Alors surtout garde ton style, la beauté est dans la diversité, dit-on.

Et encore merci d'avoir pris ma défense, ma sœur bien-aimée, je te rendrai la pareille à l'occasion.

[ronronladouceur]

Aux lecteurs : merci de bien vouloir prendre la peine de lire le commentaire entier, et pas uniquement la partie en gras.

Eh bien, le commentaire en gras suffit à lui seul à comprendre qu'il sera l'argument massue en soi suffisant pour déclarer nul et non avenu peu importe le commentaire...

À propos, comment comprendre que tu ne répondes pas à certains de mes messages?

[SophiaSofia]

Dès lors qu'on prend conscience qu'il ne s'agit que d'échanges entre de simples personnages, nous n'avons plus aucune raison de nous énerver d'y d'être touchés par des propos hostiles. Ce serait aussi ridicule que de s'emporter devant sa télévision parce qu'un acteur aurait dit une réplique que nous n'aimons pas.

Et pourtant, combien de gens, le font, s'emporter devant sa télévision à cause d'un acteur ou lors d'un match de foot à cause de leur équipe préférée ?

Ajouté 8 minutes 47 secondes après :

Tout à fait !
Je me permets quand-même de préciser que Jésus a aussi passé du temps avec plusieurs pharisiens, de manière tout à fait courtoise. De mémoire, il y a eu au moins Nicodème, et un autre pharisien qui s'appelait Thomas dans l'épisode de notre bien-aimée sœur qui a pleuré sur les pieds de Jésus. Je n'ai que ces deux exemples en tête, mais peut-être vas-tu en trouver d'autres, chère sœur.

Je t'embrasse fort.

Oui, certains pharisiens l'écoutaient, et regarde, combien sont éclairants ces versets en Jean 12 :

"Cependant, même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui; mais, à cause des pharisiens, ils n'en faisaient pas l'aveu, dans la crainte d'être exclus de la synagogue. Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu".

Ce passage en Luc 7, avec le pharisien qui appelle Jésus Maître, est tout aussi magnifique par la réponse que lui fait ensuite Jésus :

"Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum. Le pharisien qui l'avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c'est une pécheresse.

Jésus prit la parole, et lui dit: Simon, j'ai quelque chose à te dire. - Maître, parle, répondit-il. - Un créancier avait deux débiteurs: l'un devait cinq cents deniers, et l'autre cinquante. Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l'aimera le plus? Simon répondit: Celui, je pense, auquel il a le plus remis.

Jésus lui dit: Tu as bien jugé. Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon: Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m'as point donné d'eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as point donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a point cessé de me baiser les pieds. Tu n'as point versé d'huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. Et il dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés. Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés? Mais Jésus dit à la femme: Ta foi t'a sauvée, va en paix".

Je t'embrasse fort

Ajouté 8 minutes 43 secondes après :

C'est fait Je n'ai pas complété ta réponse qui était déjà parfaite, mais j'ai répondu à ma manière (tu sais, le "chacun son style"). J'aime beaucoup ton style, au passage, et je vais sans doute finir par utiliser certaines expressions qui viennent de toi, au moins comme un clin d'œil. Alors surtout garde ton style, la beauté est dans la diversité, dit-on.

Et encore merci d'avoir pris ma défense, ma sœur bien-aimée, je te rendrai la pareille à l'occasion.

J'aime beaucoup le tien pareillement, j'ai déjà utilisé certaines expressions qui viennent de toi, comme "les constructions du mental" car c'est très clair pour expliquer le mental d'un personnage soit aux constructions envahissantes qui le rendent borgne ou aveugle et sourd, soit aux constructions déconstruites, à qui on a rendu la vue et l'ouïe

Dans le sens où nous faisons aux autres ce que nous aimons qu'ils nous fassent, je ne doute pas que tu me rendras la pareille mon frère bien-aimé, nous sommes deux témoins du Seigneur qui marchons ensemble

ll y a Paul qui était pharisien, Juif, fils de Pharisien, destiné au rabbinat, il parle dans ses lettres et avec fierté de son éducation juive disant : Hébreu, fils d'Hébreux, (Philémon), membre de la tribu de Benjamin. Il a passé de longues heures à l'école de la synagogue sous la direction du hazzan à apprendre par coeur les Écritures qu'il cite de mémoire environ deux cents fois dans ses lettres.

Paul est resté jusqu'au bout passionnément attaché au peuple qui est le sien, écrivant "Je souhaiterais être moi-même anathème et séparé du Christ, pour mes frères, ceux de ma race, selon la chair. Eux qui sont israélites, à qui appartiennent l'adoption filiale ; la gloire, les alliances, la législation, le culte et les promesses ; et aussi les patriarches, et de qui est issu le Christ selon la chair" (Romains 9).

Conversion de Saul de Tarse en Paul l'apôtre, actes 9 : "Comme il était en chemin, et qu'il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d'effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit: Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. Les hommes qui l'accompagnaient demeurèrent stupéfaits; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas. Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but".

[ronronladouceur]

Et pourtant, combien de gens, le font, s'emporter devant sa télévision à cause d'un acteur ou lors d'un match de foot à cause de leur équipe préférée ?

Merci et bravo...

Voilà qui remet les choses dans une plus juste perspective...

[SophiaSofia]

Merci et bravo...

Voilà qui remet les choses dans une plus juste perspective...

Tout à fait, pour ce qui est de comprendre ce que nous entendons par le personnage et son mental.

Moi-même, je ne m'emporte pas contre un tel ou un tel, ce sont des acteurs rien de plus et il n'y a donc aucune raison de le faire, tout comme pour le sport, je n'ai pas d'équipe préférée (que le meilleur gagne), en revanche, je pleure dès qu'une situation me fait chavirer le coeur, emportée par l'empathie d'autant plus lorsque je sais que le film est basé sur des faits réels ou qu'ils ont fort bien pu se produire.

Un exemple, le film "Le garçon au pyjama rayé" (2008) m'a bouleversée, j'ai pleuré pour les allemands (le père et la mère) autant que pour l'enfant juif, à la fin, sans faire de distinction.

[Pat1633]

Merci infiniment pour ce très gentil message

Ajouté 1 heure 10 minutes 22 secondes après :
Pat, j'ai lu l'article dont tu as mis le lien, il est très intéressant.
Est-ce que je peux te poser des questions à ce sujet ?

Mais bien sûr ça sera intéressant de partager ce que tu as compris dans cet article

[ronronladouceur]

Tout à fait, pour ce qui est de comprendre ce que nous entendons par le personnage et son mental.

Moi-même, je ne m'emporte pas contre un tel ou un tel, ce sont des acteurs rien de plus et il n'y a donc aucune raison de le faire, tout comme pour le sport, je n'ai pas d'équipe préférée (que le meilleur gagne), en revanche, je pleure dès qu'une situation me fait chavirer le coeur, emportée par l'empathie d'autant plus lorsque je sais que le film est basé sur des faits réels ou qu'ils ont fort bien pu se produire.

Merci une fois de plus pour cette vérité de vous...

En vous lisant ici, je n'ai pu m'empêcher de penser à la petite fille dont vous avez témoigné auparavant...

Un exemple, le film "Le garçon au pyjama rayé" (2008) m'a bouleversée, j'ai pleuré pour les allemands (le père et la mère) autant que pour l'enfant juif, à la fin, sans faire de distinction.

Vous m'avez donné le goût de voir ce film... Merci...

[gzabirji]

Ce passage en Luc 7, avec le pharisien qui appelle Jésus Maître, est tout aussi magnifique par la réponse que lui fait ensuite Jésus :

"Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum. Le pharisien qui l'avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c'est une pécheresse.

Jésus prit la parole, et lui dit: Simon, j'ai quelque chose à te dire. - Maître, parle, répondit-il. - Un créancier avait deux débiteurs: l'un devait cinq cents deniers, et l'autre cinquante. Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l'aimera le plus? Simon répondit: Celui, je pense, auquel il a le plus remis.

Jésus lui dit: Tu as bien jugé. Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon: Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m'as point donné d'eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as point donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a point cessé de me baiser les pieds. Tu n'as point versé d'huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. Et il dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés. Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés? Mais Jésus dit à la femme: Ta foi t'a sauvée, va en paix".

Oui, c'est cet épisode-là, merci Comme j'en parlais de mémoire, j'ai appelé ce pharisien "Thomas" mais en fait c'est Simon.

J'aime beaucoup le tien pareillement, j'ai déjà utilisé certaines expressions qui viennent de toi, comme "les constructions du mental" car c'est très clair pour expliquer le mental d'un personnage soit aux constructions envahissantes qui le rendent borgne ou aveugle et sourd, soit aux constructions déconstruites, à qui on a rendu la vue et l'ouïe

Dans le sens où nous faisons aux autres ce que nous aimons qu'ils nous fassent, je ne doute pas que tu me rendras la pareille mon frère bien-aimé, nous sommes deux témoins du Seigneur qui marchons ensemble

ll y a Paul qui était pharisien, Juif, fils de Pharisien, destiné au rabbinat, il parle dans ses lettres et avec fierté de son éducation juive disant : Hébreu, fils d'Hébreux, (Philémon), membre de la tribu de Benjamin. Il a passé de longues heures à l'école de la synagogue sous la direction du hazzan à apprendre par coeur les Écritures qu'il cite de mémoire environ deux cents fois dans ses lettres.

Paul est resté jusqu'au bout passionnément attaché au peuple qui est le sien, écrivant "Je souhaiterais être moi-même anathème et séparé du Christ, pour mes frères, ceux de ma race, selon la chair. Eux qui sont israélites, à qui appartiennent l'adoption filiale ; la gloire, les alliances, la législation, le culte et les promesses ; et aussi les patriarches, et de qui est issu le Christ selon la chair" (Romains 9).

Conversion de Saul de Tarse en Paul l'apôtre, actes 9 : "Comme il était en chemin, et qu'il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d'effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit: Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. Les hommes qui l'accompagnaient demeurèrent stupéfaits; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas. Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but".

Merci

Je reviens un instant à nos styles très différents, le tien et le mien. J'ai tenté de me mettre à la place des autres personnages. Si nous nous comprenons si bien toi et moi, ce n'est pas grâce aux mots que nous employons, mais grâce à l'espace à partir duquel nous nous exprimons, à savoir notre Cœur divin, notre être véritable. Et c'est tout simplement merveilleux.
Les autres personnages ne comprennent pas ce que nous écrivons, ils sont donc obligés de juger à l'apparence et c'est pourquoi ils peuvent penser que nous nous contredisons mutuellement, ou bien que nous ne parlons pas de la même chose.
Il va falloir faire avec .

Je t'embrasse fort