COVID-19: Les dangers de la désinformation

Sujet d'actualité Au Québec l'accommodement raisonnable, un sujet d'actualité.
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indian

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COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 28 nov.22, 07:40

Message par indian »

https://www.inspq.qc.ca/publications/32 ... 21-mars-22


https://www.inspq.qc.ca/sites/default/f ... ars-22.pdf

Mise en contexte

Plusieurs raisons amènent une personne à accepter ou non un vaccin. Il est courant de se questionner sur la
vaccination, d’avoir des préoccupations à son sujet et de vouloir s’informer auprès de différentes sources
d’information, incluant Internet. L’avènement de ce dernier, plus particulièrement des médias sociaux, a
permis le partage de contenus générés par des utilisateurs à une échelle sans précédent, incluant le partage
de fausses informations1

. D’ailleurs, la désinformation en ligne en matière de vaccination est reconnue
comme un facteur susceptible d’accroître l’hésitation vaccinale et semble avoir fortement contribué à la
réticence de certaines personnes à recevoir un vaccin contre la maladie à coronavirus (COVID-19)
2,3.

La pandémie de la COVID-19 a confirmé le besoin d’identifier des pistes d’action afin d’agir contre la
désinformation. La diffusion de fausses informations sur les vaccins contre la COVID-19 a eu un effet
significatif sur l’évolution de la pandémie dans certains pays, diminuant l’adoption de la vaccination et
laissant une partie de la population démunie face au virus et ses complications4

.
Depuis mars 2020, une analyse des conversations en ligne au Québec en lien avec la vaccination a permis de
rendre compte de cette abondance d’informations qui circule sur les vaccins contre la COVID-19 dans les
médias sociaux5-7

. Au fil du temps, ces conversations témoignent également de l’émergence d’une certaine
forme de polarisation des opinions sur la vaccination contre la COVID-19 chez les internautes du Québec.
Ce feuillet présente, à partir de données colligées et analysées par une firme externe, l’évolution de différents
thèmes portant sur la vaccination contre la COVID-19 qui ont été répertoriés dans les conversations en ligne
pour la période couvrant la mi-novembre de l’année 2021 à la fin mars de l’année 2022. La présentation de la
méthodologie se trouve à la fin du feuillet.

Ajouté 7 heures 16 minutes 39 secondes après :
Résultats
Portait de l’évolution des conversations sur la vaccination contre la COVID-19
Le volume de conversations relatives à certaines thématiques en lien avec la vaccination contre la COVID-19
a connu des variations au cours de la période du 15 novembre 2021 au 27 mars 2022. L’annonce de la
contribution santéa pour les personnes non vaccinées a donné lieu à une hausse importante du nombre de
mentions au début de l’année 2022. Cependant, une tendance à la baisse peut être observée à partir de la
deuxième moitié de la période couverte (Figure 1).

Principaux thèmes des conversations portant sur la vaccination contre la COVID-19
PASSEPORT VACCINAL ET AUTRES MESURES EN LIEN AVEC LA VACCINATION
Bien que mis en place à l’été 2021, le passeport vaccinal est demeuré un thème central dans les
conversations en ligne au cours de la période. L’élargissement de son utilisation pour accéder aux grandes
surfaces et aux succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ) et de la Société québécoise du
cannabis (SQDC) dans le contexte de la cinquième vague a suscité de nombreuses réactions au début de
l’année 2022. Plusieurs commentaires et arguments ont été fréquemment mentionnés durant la période par
les internautes qui critiquaient le recours à cette mesure, dont l’existence de doutes entourant son efficacité
(p. ex., le passeport n’offre aucune protection contre le virus), la perception à l’effet qu’il s’agissait d’une
mesure oppressive divisant la population ou punissant les personnes non vaccinées, voire qu’il s’agissait d’un moyen afin d’exercer une forme de contrôle social. Des internautes ont également discuté de l’utilisation
de faux passeports vaccinaux, après qu’il ait été rapporté que plusieurs milliers avaient été produits par des
employés du réseau de la santé à travers la province.
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

Gaetan

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Re: COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 28 nov.22, 15:53

Message par Gaetan »

indian a écrit : 28 nov.22, 14:57 https://www.inspq.qc.ca/publications/32 ... 21-mars-22


https://www.inspq.qc.ca/sites/default/f ... ars-22.pdf

Mise en contexte

Plusieurs raisons amènent une personne à accepter ou non un vaccin. Il est courant de se questionner sur la
vaccination, d’avoir des préoccupations à son sujet et de vouloir s’informer auprès de différentes sources
d’information, incluant Internet. L’avènement de ce dernier, plus particulièrement des médias sociaux, a
permis le partage de contenus générés par des utilisateurs à une échelle sans précédent, incluant le partage
de fausses informations1

. D’ailleurs, la désinformation en ligne en matière de vaccination est reconnue
comme un facteur susceptible d’accroître l’hésitation vaccinale et semble avoir fortement contribué à la
réticence de certaines personnes à recevoir un vaccin contre la maladie à coronavirus (COVID-19)
2,3.

La pandémie de la COVID-19 a confirmé le besoin d’identifier des pistes d’action afin d’agir contre la
désinformation. La diffusion de fausses informations sur les vaccins contre la COVID-19 a eu un effet
significatif sur l’évolution de la pandémie dans certains pays, diminuant l’adoption de la vaccination et
laissant une partie de la population démunie face au virus et ses complications4

.
Depuis mars 2020, une analyse des conversations en ligne au Québec en lien avec la vaccination a permis de
rendre compte de cette abondance d’informations qui circule sur les vaccins contre la COVID-19 dans les
médias sociaux5-7

. Au fil du temps, ces conversations témoignent également de l’émergence d’une certaine
forme de polarisation des opinions sur la vaccination contre la COVID-19 chez les internautes du Québec.
Ce feuillet présente, à partir de données colligées et analysées par une firme externe, l’évolution de différents
thèmes portant sur la vaccination contre la COVID-19 qui ont été répertoriés dans les conversations en ligne
pour la période couvrant la mi-novembre de l’année 2021 à la fin mars de l’année 2022. La présentation de la
méthodologie se trouve à la fin du feuillet.

Ajouté 7 heures 16 minutes 39 secondes après :
Résultats
Portait de l’évolution des conversations sur la vaccination contre la COVID-19
Le volume de conversations relatives à certaines thématiques en lien avec la vaccination contre la COVID-19
a connu des variations au cours de la période du 15 novembre 2021 au 27 mars 2022. L’annonce de la
contribution santéa pour les personnes non vaccinées a donné lieu à une hausse importante du nombre de
mentions au début de l’année 2022. Cependant, une tendance à la baisse peut être observée à partir de la
deuxième moitié de la période couverte (Figure 1).

Principaux thèmes des conversations portant sur la vaccination contre la COVID-19
PASSEPORT VACCINAL ET AUTRES MESURES EN LIEN AVEC LA VACCINATION
Bien que mis en place à l’été 2021, le passeport vaccinal est demeuré un thème central dans les
conversations en ligne au cours de la période. L’élargissement de son utilisation pour accéder aux grandes
surfaces et aux succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ) et de la Société québécoise du
cannabis (SQDC) dans le contexte de la cinquième vague a suscité de nombreuses réactions au début de
l’année 2022. Plusieurs commentaires et arguments ont été fréquemment mentionnés durant la période par
les internautes qui critiquaient le recours à cette mesure, dont l’existence de doutes entourant son efficacité
(p. ex., le passeport n’offre aucune protection contre le virus), la perception à l’effet qu’il s’agissait d’une
mesure oppressive divisant la population ou punissant les personnes non vaccinées, voire qu’il s’agissait d’un moyen afin d’exercer une forme de contrôle social. Des internautes ont également discuté de l’utilisation
de faux passeports vaccinaux, après qu’il ait été rapporté que plusieurs milliers avaient été produits par des
employés du réseau de la santé à travers la province.
Ces vaccins sont rien que de la marde

Erdnaxel

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Re: COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 28 nov.22, 16:02

Message par Erdnaxel »

Pour info en lien avec les réseaux sociaux https://youtu.be/utWMGi8HTjY (Les réseaux sociaux sont dangereux. Très dangereux.) un des pièges c'est le changement de norme voir l'illusion d'une norme car comme il est dit dans la vidéo pour exemple facebook a retiré 6 milliards de faux comptes en 2019 (en ayant en théorie le droit qu'à un compte par personne) et en 2019 c'est 7,684 milliards d'humains sur la planète.

Gaetan

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Re: COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 28 nov.22, 16:20

Message par Gaetan »

Erdnaxel a écrit : 28 nov.22, 16:02 Pour info en lien avec les réseaux sociaux https://youtu.be/utWMGi8HTjY (Les réseaux sociaux sont dangereux. Très dangereux.) un des pièges c'est le changement de norme voir l'illusion d'une norme car comme il est dit dans la vidéo pour exemple facebook a retiré 6 milliards de faux comptes en 2019 (en ayant en théorie le droit qu'à un compte par personne) et en 2019 c'est 7,684 milliards d'humains sur la planète.
Ces faux comptes viennent des gouvernements et ils ont été dénoncés.

indian

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Re: COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 29 nov.22, 01:18

Message par indian »

Gaetan a écrit : 28 nov.22, 16:20 Ces faux comptes viennent des gouvernements et ils ont été dénoncés.
ah oui? ah bon
Justement

Ajouté 1 minute 12 secondes après :
Les nouvelles médiatiques en lien avec la fin de l’utilisation du passeport vaccinal ailleurs dans le monde ainsi
que dans les autres provinces canadiennes ont également généré plusieurs réactions au début du mois de
février, notamment via des messages d’internautes demandant à ce que le Québec suspende également la
mesure. L’annonce du retrait progressif du passeport vaccinal le 15 février 2022 a largement été discutée et
partagée sur les médias sociaux. Par exemple, une publication sur la page Facebook du premier ministre du
Québec, François Legault, a suscité plus de 3 600 commentaires (4 200 réactions et 2 100 partages). Les
réactions des internautes étaient mitigées, mais plusieurs internautes estimaient qu’il s’agissait d’une bonne
nouvelle. La publication de TVA Nouvelles au sujet de l’avis de la population du retrait progressif du
passeport vaccinal a suscité plus de 3 500 commentaires (4 600 réactions et 189 partages). La majorité des
commentaires exprimaient l’inefficacité de la mesure pour lutter contre la propagation du virus ou estimaient
que le passeport vaccinal ne faisait que diviser la population québécoise. Durant la période, des internautes
se sont également exprimés sur leur crainte que le passeport vaccinal puisse être réintroduit si le nombre de
cas augmentait ou encore sur leur crainte de la venue d’une identité numérique. Un autre récit populaire
observé dans les discussions en ligne suggérait que l’état d’urgence sanitaire était maintenu notamment afin
de justifier le recours au passeport vaccinal.

La question d’imposer des mesures restrictives aux personnes non vaccinées a été au cœur des
conversations en ligne en janvier 2022, alors que le gouvernement du Québec annonçait son intention
d’imposer une « contribution santé » aux Québécois(es) non vacciné(e)s. La diffusion sur Facebook de la
conférence de presse du premier ministre du Québec lors de laquelle il annonçait cette mesure a généré plus
de 18 000 commentaires et accumulé plus de 379 000 visionnements. Environ la moitié des commentaires
exprimaient de l’approbation et du soutien face à cette mesure, alors que l’autre moitié exprimait plutôt un
désaccord. Cette nouvelle s’est rapidement propagée dans les médias sociaux et plusieurs internautes ont
exprimé leur point de vue sur le sujet. Du côté des individus en faveur de la contribution santé, le principal
argument avancé était que cela permettrait de réduire la pression sur le système de santé. Certains croyaient
aussi que les gens vaccinés avaient fait leur devoir et que c’était maintenant au tour des non-vaccinés de
faire des efforts, et comparaient la mesure à la taxation sur le tabac. Bien que plusieurs internautes
semblaient être en faveur de la contribution santé, une forte opposition était également visible dans les
conversations en ligne. Certaines personnalités du monde politique s’opposant aux mesures sanitaires ont
pris la parole afin de dénoncer cette mesure, qui s’apparentait à une « vengeance » envers les non-vaccinés
(plus de 10 000 engagementsb sur Facebook), et qui allait contribuer à diviser encore plus la population
québécoise (plus de 1 700 engagements sur Twitter). Des professionnels de la santé ont quant à eux exprimé
des doutes sur l’efficacité d’une telle mesure. Du côté de la population générale, des internautes qui
s’opposaient à la contribution santé ont plutôt tourné en dérision la mesure, exagérant sa portée et son
application à d’autres maladies (p. ex., imposer une contribution santé à une personne à la peau claire se
faisant bronzer ou exiger d’une personne vivant avec le VIH qu’elle paie pour ses traitements). Un autre récit
populaire observé en ligne estimait qu’il était injuste que les personnes non vaccinées ayant un mode de vie
sain paient un impôt sur la santé, alors que d’autres internautes se sont inquiétés du fait que les personnes
vulnérables soient injustement ciblées. Finalement, l’abandon de la contribution santé a été annoncé le
1er février 2022. La nouvelle a été reprise par tous les médias traditionnels sur Facebook et Twitter. Plusieurs
internautes saluèrent la décision et demandèrent aussi le retrait du passeport vaccinal à ce moment

Ajouté 59 secondes après :
À la suite de l’abandon de la vaccination obligatoirec des travailleurs de la santé du Québec au début du
mois de novembre 2021, les discussions en ligne portant sur ce sujet sont devenues plus marginales. Des
déclarations des ministres de la Santé du Québec et du Canada sur la venue potentielle de politiques de
vaccination obligatoire afin de faire face à l’augmentation des cas de COVID-19 ont ravivé le débat sur la
question au début de l’année 2022. Sur Twitter, une influenceused a également alimenté le débat en
questionnant l’aspect éthique de la vaccination obligatoire comparativement à celui de devoir refuser des
soins aux patients atteints de la COVID-19 (556 engagements). Le chef du Parti populaire du Canada a aussi
pris la parole sur Facebook (990 engagements) afin d’exprimer son désaccord avec cette mesure. Sous sa
publication, les internautes qualifiaient la vaccination obligatoire de « discriminatoire » et « illégale ».
Finalement, la politique de Transport Canada rendant la vaccination obligatoire pour les voyages en avion
et en train à l’intérieur ou en provenance du pays à partir du 30 novembre 2021 a aussi retenu l’attention
dans les médias sociaux. Parmi les internautes ayant commenté le sujet, certains remettaient surtout en
question l’utilisation des tests PCR pour les voyageurs adéquatement vaccinés, ce qui n’était pas supporté
par la science selon ceux-ci. D’autres affirmaient que l’obligation de se faire vacciner afin de pouvoir voyager
était une atteinte aux libertés civiles (319 engagements sur Twitter). L’annonce de l’abandon des tests de
dépistage pour entrer au pays pour les voyageurs doublement vaccinés à compter du 1er avril a suscité des
réactions positives, plusieurs se réjouissant de la nouvelle.

Ajouté 2 heures 38 minutes 29 secondes après :
À la suite de l’abandon de la vaccination obligatoirec des travailleurs de la santé du Québec au début du
mois de novembre 2021, les discussions en ligne portant sur ce sujet sont devenues plus marginales. Des
déclarations des ministres de la Santé du Québec et du Canada sur la venue potentielle de politiques de
vaccination obligatoire afin de faire face à l’augmentation des cas de COVID-19 ont ravivé le débat sur la
question au début de l’année 2022. Sur Twitter, une influenceused a également alimenté le débat en
questionnant l’aspect éthique de la vaccination obligatoire comparativement à celui de devoir refuser des
soins aux patients atteints de la COVID-19 (556 engagements). Le chef du Parti populaire du Canada a aussi
pris la parole sur Facebook (990 engagements) afin d’exprimer son désaccord avec cette mesure. Sous sa
publication, les internautes qualifiaient la vaccination obligatoire de « discriminatoire » et « illégale ».
Finalement, la politique de Transport Canada rendant la vaccination obligatoire pour les voyages en avion
et en train à l’intérieur ou en provenance du pays à partir du 30 novembre 2021 a aussi retenu l’attention
dans les médias sociaux. Parmi les internautes ayant commenté le sujet, certains remettaient surtout en
question l’utilisation des tests PCR pour les voyageurs adéquatement vaccinés, ce qui n’était pas supporté
par la science selon ceux-ci. D’autres affirmaient que l’obligation de se faire vacciner afin de pouvoir voyager
était une atteinte aux libertés civiles (319 engagements sur Twitter). L’annonce de l’abandon des tests de
dépistage pour entrer au pays pour les voyageurs doublement vaccinés à compter du 1er avril a suscité des
réactions positives, plusieurs se réjouissant de la nouvelle

Ajouté 22 heures 44 minutes 42 secondes après :
CARACTÉRISTIQUES DES VACCINS
Les effets secondairese associés aux vaccins contre la COVID-19 ont également été la source de
nombreuses discussions dans les médias sociaux du Québec durant la période, et ce, principalement par
l’entremise de récits pouvant être considérés comme complotistes (par ex. allégations selon lesquelles le
variant Omicron servait à dissimuler les effets secondaires des vaccins, décès présumés à cause du vaccin,
etc.). La majorité des publications n’engendrait pas de hauts volumes d’engagements, mais la récurrence de
ce thème a été importante durant l’entièreté de la période. De façon générale, la plupart des commentaires à
ce type de publications allait dans le sens de celle-ci (p. ex., que les variants n’existaient pas et qu’il
s’agissait d’un moyen pour protéger les compagnies pharmaceutiques d’éventuelles poursuites judiciaires).
Parmi les principaux récits observés, une militante antivaccin a annoncé vers la fin de l’année 2021 qu’elle et
son équipe allaient filmer un documentaire portant sur du contenu [anti] vaccinal (627 engagements). La
plupart des internautes ont répondu avec enthousiasme au contenu à venir. À la fin janvier 2022, l’annonce
sur Twitter de la sortie de ce documentaire sur les effets secondaires des vaccins contre la COVID-19 a
également suscité de l’engagement. Sa réalisatrice a expliqué que ce documentaire était un « don fait à la
société pour essayer d’ouvrir le dialogue » (5 400 engagements). Certaines personnes influentes qui publient
régulièrement du contenu en défaveur des vaccins et des mesures de santé publique ont d’ailleurs partagé
sur Twitter la parution du documentaire.

c Le 17 août 2021, en contexte de recrudescence des cas de COVID-19 due notamment à la circulation du variant Delta, le
gouvernement du Québec a annoncé son intention de rendre la vaccination obligatoire pour tous les travailleurs de la santé ayant
des contacts étroits avec des patients. Cette mesure prévoyait la réaffectation ou la suspension sans solde des travailleurs de la
santé refusant de se faire vacciner. Après avoir repoussé à quelques reprises sa mise en application, le gouvernement a finalement
abandonné la mesure en novembre 2021, alors que le système de santé faisait face à une pénurie de main-d’œuvre importante.
d Personne qui, par son audience sur les réseaux sociaux, est susceptible, par la diffusion de contenu portant sur des sujets divers,
d’influencer les comportements de consommation et les opinions des internautes.
https://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/ ... ciaux.aspx
e L’expression « effets secondaires » est utilisée dans ce feuillet afin de décrire les publications entourant les manifestations cliniques
indésirables (MCI) qui ont été rapportées par les internautes suite à la vaccination. Cette expression est utilisée sans impliquer de lien
causal avec les vaccins contre la COVID-19. Puisque cette expression est largement utilisée par les internautes dans les discussions
en ligne, c’est celle qui a été retenue dans les feuillets.
5
Des nouvelles et des anecdotes au sujet de la survenue d’effets secondaires ont également alimenté les
discussions en ligne, notamment via des internautes qui partagent régulièrement des récits complotistes.
Plusieurs publications traitaient de cas rapportés de myocardites (ainsi que des récits liant les décès par
myocardites aux vaccins contre la COVID-19) et un risque accru de la survenue de cette affection après la
deuxième dose du vaccin. Par exemple, un message populaire a repris les propos du directeur de la santé du
Queensland, un état de l’Australie, qui, selon des internautes, suggérait que des personnes vaccinées
décédaient de myocardites (552 engagements). Un internaute a suggéré que cette information était
délibérément tenue à l’écart des médias traditionnels (114 engagements). D’autres publications de ce type
ont été partagées durant la période (p. ex., le vaccin accélérait le cancer chez des individus, survenue de
réactions rares telles que des paralysies, des liens entre le vaccin et des diagnostics de VIH chez des
personnes triplement vaccinées, etc.). Avec la vaccination des enfants, plusieurs publications provenant
d’internautes partageant régulièrement du contenu antivaccin ont traité de la survenue d’effets secondaires
chez ce groupe (autant des cas rapportés dans la province qu’à l’étranger), tels que des cas d’appendicites
aiguës et de syndrome du Guillain Barré, tout comme le développement de myocardites et de cancers.
La publication, au début du mois de mars 2022, de la liste des effets secondaires liés au vaccin à ARN
messager de Pfizer-BioNTechf a suscité de l’attention dans les médias sociaux au courant de ce mois. La
plupart des commentaires exprimaient des inquiétudes quant au nombre grandissant d’effets secondaires
allégués et une méfiance à l’égard des compagnies pharmaceutiques. Ces commentaires provenaient de
personnes qui exprimaient habituellement des opinions antivaccins, mais aussi d’autres personnes qui
affirmaient avoir reçu toutes les doses de vaccins recommandées. Certains internautes ont continué à
partager des théories complotistes autour du large éventail d’effets secondaires potentiels rapportés comme
étant liés au vaccin de Pfizer-BioNTech.
Finalement, des publications visant à démystifier certains des effets secondaires allégués aux vaccins
contre la COVID-19 ont également été largement partagées par les internautes durant la période. Par
exemple, à la mi-novembre, une vidéo TikTok d’un influenceur cherchant à dissiper les fausses nouvelles
alléguant que des athlètes étaient décédés à la suite de la vaccination a généré plus de 8 000 engagements.
À la suite de la publication du rapport de pharmacovigilance de Pfizer-BioNTech en mars 2022, ce même
influenceur a réagi encore une fois sur TikTok (plus de 2 000 engagements). Certains internautes ont eu des
réactions positives et se demandaient si les mêmes effets secondaires étaient provoqués par d’autres
vaccins (par exemple Moderna), en plus de remercier l’auteur de la vidéo d’avoir partagé ces informations,
bien que d’autres l’aient accusé d’être un acteur rémunéré. À l’opposé, des internautes ont également
partagé des messages positifs ou encore favorables à l’égard des vaccins contre la COVID-19 (p. ex., le
tweet d’un père de famille à l’effet que deux de ses enfants avaient été vaccinés et qu’ils n’avaient signalé
aucun effet secondaire ni aucune douleur vers la fin novembre 2021 (158 réactions)).
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

Gaetan

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Re: COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 30 nov.22, 03:03

Message par Gaetan »

Tu as des études qui ont été faites sur ces vaccins et ils tuent et rendent malade énormément mais les gouvernements cherchent à les cacher parce qu'ils ont les deux pieds dans la marde, au début de la crise ils ont embauché des centaines de personnes pour surveiller les réseaux d'informations afin de camoufler leur désastres et désinformer la population. Facebook et twitter ont pincé des milliers de faux comptes des gouvernements qui fomentaient des révoltes et donnaient de la fausse information.

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Re: COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 30 nov.22, 09:32

Message par indian »

EFFICACITÉ
Durant la période, une partie des discussions sur la vaccination contre la COVID-19 a été alimentée par des
arguments concernant l’inefficacité ou l’inutilité des vaccins. Par exemple, en novembre 2021, des
internautes ont affirmé que le vaccin était inefficace en reprenant les propos d’un employé de l’Organisation
mondiale de la Santé (OMS) qui stipulait que le vaccin ne prévenait pas l’infection par le virus de la
COVID-19, mais bien les formes graves de la maladie et les décès. Les commentaires des internautes se
concentraient surtout sur le fait que la vaccination représentait une forme de « soumission » au
gouvernement, et qu’il ne s’agit pas d’une véritable mesure de santé publique. La réintroduction de certaines
restrictions durant la période (p. ex., couvre-feu) a aussi amené des internautes à s’interroger sur l’efficacité

f Document soumis par la compagnie pharmaceutique dans le cadre de sa demande d’homologation à la Food and Drug
Administration (FDA). Le rapport énumérait une liste d’effets indésirables rapportés suite à l’administration du vaccin, sans relation
causale démontrée ou confirmée.
6
des vaccins. À l’opposé, à la fin de l’année 2021 et au début de 2022, un certain nombre de publications de
messages provenant de personnes œuvrant dans le domaine de la santé a plutôt discuté de l’efficacité des
vaccins et encourageait les personnes à se faire vacciner. Plusieurs professionnels de la santé ont également
publié sur Twitter des études sur la réduction du risque de la COVID longue grâce aux vaccins.
L’efficacité des vaccins a également été discutée en lien avec les cas d’infections rapportées chez les
personnes vaccinées. Par exemple, le 17 décembre 2021, Radio-Canada a rapporté via Facebook que
l’augmentation rapide des cas soulevait des questionnements sur les vaccins (794 engagements). Les
internautes ont réagi en affirmant que l’augmentation des cas montrait que les vaccins n’étaient pas du tout
efficaces et se sont moqués des partisans du passeport vaccinal qui pensaient que ce dernier assurait une
protection. Le 22 décembre 2021, le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, a publié à plusieurs
reprises des critiques envers ceux qui suggéraient que les vaccins étaient destinés à réduire la gravité et non
la transmissibilité du virus (plus de 1 400 engagements), en plus d’affirmer que le récit dominant « s’effondre »
(plus de 3 300 engagements). À la mi-janvier 2022, certains continuaient à remettre en question l’efficacité
des vaccins, dont un internaute se demandant si les gens accepteraient de recevoir un vaccin pour d’autres
maladies s’ils venaient à tomber malades même après avoir été vaccinés (1 500 engagements).
Le 28 janvier 2022, un tweet viral d’un internaute a suggéré « qu’au bureau, seulement les vaccinés se sont
absentés pour maladie » (9 000 engagements), recevant un certain soutien de la part d’autres utilisateurs de
Twitter qui ont fait des remarques similaires. Une internaute partageant régulièrement des publications
complotistes a également publié un message alléguant que des personnes anonymes ayant reçu deux doses
de vaccin la contactaient pour lui dire « qu’elles commençaient à douter sérieusement du récit officiel » (plus
de 700 engagements).
Les données d’efficacité des vaccins contre les variants émergents (variants Delta et Omicron
majoritairement) ont également fait l’objet d’opinions variées de la part des internautes. En novembre 2021,
un article de Radio-Canada mentionnant que, malgré la relative efficacité des vaccins contre le variant Delta,
des experts souhaitaient le maintien d’autres mesures de santé publique en raison d’une protection
incomplète a engendré plus de 3 300 engagements, dont 1 100 commentaires. Les opinions des internautes
variaient, tandis que le commentaire le plus apprécié rappelait aux gens qu’ils n’étaient pas à l’abri de
contracter la COVID-19, qu’ils interagissent ou non avec des personnes vaccinées. Certains internautes ont
également appelé les gens à apprendre à vivre avec le virus et à « passer à autre chose ».
L’efficacité des vaccins a aussi été discutée en lien aux doses de rappel avec la présence de conversations,
à la fin du mois de janvier 2022, sur l’efficacité moindre des vaccins contre le variant Omicron. Des
internautes ont continué à clamer l’inefficacité de l’administration de doses de rappel, bien que des médias
comme Radio-Canada Info aient tenté de démentir les affirmations d’un ancien chercheur canadien selon
lesquelles les troisièmes doses ont une « efficacité négative » (105 engagements sur Twitter). Certains
internautes ont également questionné les raisons pour lesquelles une troisième, voire une quatrième dose du
vaccin, était nécessaire si les vaccins étaient efficaces. Dans cette même période, un internaute a partagé un
extrait vidéo du PDG de Pfizer, Albert Bouria, qui reconnaissait que les troisièmes doses n’étaient pas
nécessairement efficaces contre le variant Omicron, et l’a critiqué pour ne pas avoir retiré le vaccin du
marché ainsi que pour avoir suggéré la nécessité d’une quatrième dose (540 engagements). En mars 2022,
un autre récit important observé dans les conversations en ligne suggérait que les vaccins ne fonctionnaient
pas puisque la moitié des personnes hospitalisées en lien avec la COVID-19 étaient triplement vaccinées
(plus de 500 engagements). Cette publication a été critiquée par plusieurs internautes qui suggéraient que
son auteur n’avait pas compris les données et que la vraie raison n’était pas que les vaccins ne
fonctionnaient pas, mais que les personnes non vaccinées continuaient de mettre en danger des personnes
vulnérables.
7
Finalement, du scepticisme à l’égard de l’efficacité de la vaccination était également présent dans les
discussions en ligne. Par exemple, au début janvier, un journaliste indépendant s’est moqué des propos du
ministre de la Santé, Christian Dubé, qui affirmait qu’une personne ayant reçu trois doses de vaccin pouvait
être infectée par une personne non vaccinée. Sa publication a généré plus de 1 000 engagements sur Twitter.
Un peu plus tard durant la période, ce même journaliste a tourné en ridicule les personnes infectées par la
COVID-19 et qui remerciaient le vaccin pour avoir atténué leurs symptômes (plus de 1 100 engagements sur
Twitter). La majorité des commentaires exprimaient le même sentiment que celui de la publication. D’autres
internautes ont plutôt cherché à minimiser les impacts de la vaccination en mentionnant que les personnes
non vaccinées infectées par la COVID-19 avaient tendance à présenter des symptômes plus légers que les
personnes vaccinées. Certains y sont allés d’anecdotes personnelles, alors que d’autres citaient des
professionnels de la santé anonymes pour illustrer leurs propos. Un internaute a d’ailleurs partagé son
expérience avec la maladie dans un tweet destiné au premier ministre François Legault, dans lequel il
demandait les raisons de se faire vacciner quand les symptômes étaient si légers (près de 700 engagements).
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

Gaetan

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Re: COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 30 nov.22, 10:08

Message par Gaetan »

indian a écrit : 30 nov.22, 09:32 EFFICACITÉ
Durant la période, une partie des discussions sur la vaccination contre la COVID-19 a été alimentée par des
arguments concernant l’inefficacité ou l’inutilité des vaccins. Par exemple, en novembre 2021, des
internautes ont affirmé que le vaccin était inefficace en reprenant les propos d’un employé de l’Organisation
mondiale de la Santé (OMS) qui stipulait que le vaccin ne prévenait pas l’infection par le virus de la
COVID-19, mais bien les formes graves de la maladie et les décès. Les commentaires des internautes se
concentraient surtout sur le fait que la vaccination représentait une forme de « soumission » au
gouvernement, et qu’il ne s’agit pas d’une véritable mesure de santé publique. La réintroduction de certaines
restrictions durant la période (p. ex., couvre-feu) a aussi amené des internautes à s’interroger sur l’efficacité

f Document soumis par la compagnie pharmaceutique dans le cadre de sa demande d’homologation à la Food and Drug
Administration (FDA). Le rapport énumérait une liste d’effets indésirables rapportés suite à l’administration du vaccin, sans relation
causale démontrée ou confirmée.
6
des vaccins. À l’opposé, à la fin de l’année 2021 et au début de 2022, un certain nombre de publications de
messages provenant de personnes œuvrant dans le domaine de la santé a plutôt discuté de l’efficacité des
vaccins et encourageait les personnes à se faire vacciner. Plusieurs professionnels de la santé ont également
publié sur Twitter des études sur la réduction du risque de la COVID longue grâce aux vaccins.
L’efficacité des vaccins a également été discutée en lien avec les cas d’infections rapportées chez les
personnes vaccinées. Par exemple, le 17 décembre 2021, Radio-Canada a rapporté via Facebook que
l’augmentation rapide des cas soulevait des questionnements sur les vaccins (794 engagements). Les
internautes ont réagi en affirmant que l’augmentation des cas montrait que les vaccins n’étaient pas du tout
efficaces et se sont moqués des partisans du passeport vaccinal qui pensaient que ce dernier assurait une
protection. Le 22 décembre 2021, le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, a publié à plusieurs
reprises des critiques envers ceux qui suggéraient que les vaccins étaient destinés à réduire la gravité et non
la transmissibilité du virus (plus de 1 400 engagements), en plus d’affirmer que le récit dominant « s’effondre »
(plus de 3 300 engagements). À la mi-janvier 2022, certains continuaient à remettre en question l’efficacité
des vaccins, dont un internaute se demandant si les gens accepteraient de recevoir un vaccin pour d’autres
maladies s’ils venaient à tomber malades même après avoir été vaccinés (1 500 engagements).
Le 28 janvier 2022, un tweet viral d’un internaute a suggéré « qu’au bureau, seulement les vaccinés se sont
absentés pour maladie » (9 000 engagements), recevant un certain soutien de la part d’autres utilisateurs de
Twitter qui ont fait des remarques similaires. Une internaute partageant régulièrement des publications
complotistes a également publié un message alléguant que des personnes anonymes ayant reçu deux doses
de vaccin la contactaient pour lui dire « qu’elles commençaient à douter sérieusement du récit officiel » (plus
de 700 engagements).
Les données d’efficacité des vaccins contre les variants émergents (variants Delta et Omicron
majoritairement) ont également fait l’objet d’opinions variées de la part des internautes. En novembre 2021,
un article de Radio-Canada mentionnant que, malgré la relative efficacité des vaccins contre le variant Delta,
des experts souhaitaient le maintien d’autres mesures de santé publique en raison d’une protection
incomplète a engendré plus de 3 300 engagements, dont 1 100 commentaires. Les opinions des internautes
variaient, tandis que le commentaire le plus apprécié rappelait aux gens qu’ils n’étaient pas à l’abri de
contracter la COVID-19, qu’ils interagissent ou non avec des personnes vaccinées. Certains internautes ont
également appelé les gens à apprendre à vivre avec le virus et à « passer à autre chose ».
L’efficacité des vaccins a aussi été discutée en lien aux doses de rappel avec la présence de conversations,
à la fin du mois de janvier 2022, sur l’efficacité moindre des vaccins contre le variant Omicron. Des
internautes ont continué à clamer l’inefficacité de l’administration de doses de rappel, bien que des médias
comme Radio-Canada Info aient tenté de démentir les affirmations d’un ancien chercheur canadien selon
lesquelles les troisièmes doses ont une « efficacité négative » (105 engagements sur Twitter). Certains
internautes ont également questionné les raisons pour lesquelles une troisième, voire une quatrième dose du
vaccin, était nécessaire si les vaccins étaient efficaces. Dans cette même période, un internaute a partagé un
extrait vidéo du PDG de Pfizer, Albert Bouria, qui reconnaissait que les troisièmes doses n’étaient pas
nécessairement efficaces contre le variant Omicron, et l’a critiqué pour ne pas avoir retiré le vaccin du
marché ainsi que pour avoir suggéré la nécessité d’une quatrième dose (540 engagements). En mars 2022,
un autre récit important observé dans les conversations en ligne suggérait que les vaccins ne fonctionnaient
pas puisque la moitié des personnes hospitalisées en lien avec la COVID-19 étaient triplement vaccinées
(plus de 500 engagements). Cette publication a été critiquée par plusieurs internautes qui suggéraient que
son auteur n’avait pas compris les données et que la vraie raison n’était pas que les vaccins ne
fonctionnaient pas, mais que les personnes non vaccinées continuaient de mettre en danger des personnes
vulnérables.
7
Finalement, du scepticisme à l’égard de l’efficacité de la vaccination était également présent dans les
discussions en ligne. Par exemple, au début janvier, un journaliste indépendant s’est moqué des propos du
ministre de la Santé, Christian Dubé, qui affirmait qu’une personne ayant reçu trois doses de vaccin pouvait
être infectée par une personne non vaccinée. Sa publication a généré plus de 1 000 engagements sur Twitter.
Un peu plus tard durant la période, ce même journaliste a tourné en ridicule les personnes infectées par la
COVID-19 et qui remerciaient le vaccin pour avoir atténué leurs symptômes (plus de 1 100 engagements sur
Twitter). La majorité des commentaires exprimaient le même sentiment que celui de la publication. D’autres
internautes ont plutôt cherché à minimiser les impacts de la vaccination en mentionnant que les personnes
non vaccinées infectées par la COVID-19 avaient tendance à présenter des symptômes plus légers que les
personnes vaccinées. Certains y sont allés d’anecdotes personnelles, alors que d’autres citaient des
professionnels de la santé anonymes pour illustrer leurs propos. Un internaute a d’ailleurs partagé son
expérience avec la maladie dans un tweet destiné au premier ministre François Legault, dans lequel il
demandait les raisons de se faire vacciner quand les symptômes étaient si légers (près de 700 engagements).
On sait que tu travailles pour Santé Québec et que tu es chargé de faire de la désinformation, tu t'es fait vacciner quatre fois il ne te reste plus qu'à attendre la mort et ne vient plus nous embêter. Et tu diras qu'ils fassent travailler les infirmières et les médecins même s'ils ont la grippe, c'est pas le temps de fermer les hôpitaux l'hiver. Les études qu'on donnent et qui disent que les vaccins contre la grippe sont de la cochonneries sont des études d'universités reconnus ou des gouvernements et pas d'huluberlus sur le web.

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Re: COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 01 déc.22, 06:35

Message par indian »

IMMUNITÉ
La question de l’immunité a été alimentée durant la période par des récits affirmant que l’immunité naturelle était plus efficace que la vaccination.

La plupart du temps, ces récits étaient partagés par des internautes non vaccinés ayant contracté le virus qui disaient présenter moins de symptômes (ou des symptômes plus légers) que les personnes vaccinées.

Par exemple, le 11 janvier 2022, une internaute non vaccinée affirmait que sa sœur, doublement vaccinée, présentait plus de symptômes de la COVID-19 qu’elle (225 engagements), ce qu’elle a qualifié « d’évidence incontestable » pour l’immunité naturelle.

Plusieurs internautes ont également continué d’alléguer que le système immunitaire était plus efficace que les vaccins. Par exemple, un internaute s’est appuyé sur un rapport du CDC qui affirmait qu’il n’y avait « aucune trace » que des personnes ayant une « immunité naturelle » transmettaient le virus (390 engagements).

D’autres utilisateurs ont réfuté ces affirmations et se sont moqués des personnes qui remettaient en question les vaccins en affirmant, par exemple, la supériorité de l’immunité naturelle
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

medico

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Re: COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 01 déc.22, 08:43

Message par medico »

Au cours des derniers jours, la Chine a connu les plus grandes manifestations antigouvernementales depuis le massacre de la place Tienanmen en 1989, exprimant un mécontentement généralisé à l'égard de la politique chinoise du « zéro Covid » avec ses contrôles des déplacements, tests PCR quasi-quotidiens et confinements répétés dans des conditions qui ont choqué l'opinion publique internationale. Le tout sans stratégie claire de sortie. Le déclencheur immédiat de ces protestations, y compris des appels inédits à la démission de Xi Jinping, a été la mort d'au moins 10 personnes dans un incendie à Urumqi, la capitale provinciale du Xinjiang, où vit une population majoritairement musulmane, composée principalement d'Ouighours et d'autres minorités ethniques. Selon les manifestants, les restrictions anti-covid auraient entravé l’intervention des pompiers et bloqué les habitants dans leurs immeubles derrière des portes verrouillées.

D'Urumqi, les protestations se sont rapidement étendues à d'autres villes, dont Shanghai et Pékin. Des violences ont notamment éclaté à Zhengzhou dans la plus grande usine au monde d'iPhones, où les manifestants ont protesté à la fois contre les restrictions anti-covid et pour réclamer des salaires plus élevés. La réponse du Parti communiste à cette vague nationale de manifestations a été d'appeler à des mesures répressives contre « les activités d'infiltration et de sabotage des forces hostiles conformément à la loi ». La plupart des observateurs s'accordent à dire que le pouvoir central n’est pas menacé par la crise actuelle, mais l'ampleur des protestations reste significative, et on se demande si le gouvernement essaiera de camper sur ses positions ou les modifier.

Sur le plan médical, le plus grand obstacle à l'allègement du plan zéro Covid est l'absence presque totale d'immunité naturelle dans le pays, la population n’ayant pas été exposée au virus. La société chinoise est fortement vaccinée, mais les vaccins chinois utilisés exclusivement (Sinopharm et Sinovac) ont été critiqués à l’international, jugés inefficaces contre les différentes variantes d’omicron. Il est parfois avancé que la voie à suivre pour la Chine serait de s'ouvrir aux vaccins ARNm occidentaux, mais les données de Hong Kong, où le vaccin de Pfizer-BioNTech a été mis à disposition en 2021 à côte de celui de Sinovac, révèlent une situation assez complexe qui ne peut être réduite à une simple bataille d'efficacité entre vaccins. La politique du zéro Covid de Hong Kong a largement réussi jusqu'à l'arrivée d'omicron en février 2022, qui a ensuite entraîné le taux de mortalité le plus élevé au monde dans les mois suivants. Il est difficile de déterminer si ces décès doivent être attribués avant tout à un niveau de vaccination relativement faible (malgré une campagne publique intensive), à une préférence politique évidente pour Sinovac, ou plutôt au fait que la politique du zéro Covid a laissé la population sans aucune immunité naturelle, tout comme en Chine continentale.

Même sans vaccins occidentaux, il semble que les autorités chinoises ne soient pas totalement dépourvues d'outils pour affronter les inévitables infections qui suivraient la suppression des mesures actuelles. Le laboratoire CanSino Biologics vient par exemple de développer un vaccin nasal anti-covid produisant précisément les anticorps muqueux IgA qui, selon des spécialistes, pourraient bloquer la transmission du coronavirus, contrairement à ceux suscités par les vaccins à ARN messager. En outre, en juin, des chercheurs chinois et cubains ont fait breveter un vaccin recombinant (utilisant la même plateforme que des vaccins cubains tels que l'Abdala) censé être capable de combattre toutes les variantes du Covid-19.

Pour l'instant les autorités ont promis d'accélérer la vaccination des personnes âgées, et la vice-Première ministre Sun Chunlan a appelé à une « optimisation » de l'approche de l'État en reconnaissant que la faible pathogénicité des variantes omicron a créé une nouvelle situation. Un assouplissement des mesures imposées par Pékin semble donc possible, mais leur abandon complet reste peu probable pour des raisons tant sanitaires que politiques. En mai 2022, des chercheurs chinois et américains avaient estimé le nombre de décès potentiels en cas d'abandon du zéro Covid à 1,55 million, et même une létalité moindre, comparable à celle en Australie suite à sa réouverture, donnerait un chiffre de 800 000 morts. L'idée d'un recul humiliant face à la pression de l'opinion publique est tout aussi problématique pour le régime, étant donné que jusqu'à présent, la politique du zéro Covid a été un pilier de son programme. Néanmoins, de nombreux commentateurs ont affirmé que les manifestations actuelles marquent la fin de 30 ans d'un contrat social tacite, par lequel les citoyens chinois ont effectivement donné carte blanche au gouvernement pour restreindre les libertés individuelles en échange d'un développement économique certes spectaculaire. Ce qui pourrait remplacer ce contrat reste une question ouverte.

Peter Banniste
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

indian

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Re: COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 02 déc.22, 02:30

Message par indian »

VACCINATION DES ENFANTS
Durant la période, la vaccination des enfants est demeurée un sujet controversé parmi les internautes.
L’approbation par Santé Canada, le 20 novembre 2021, du vaccin pédiatrique de Pfizer-BioNTech pour les
enfants âgés entre 5 et 11 ans a suscité de nombreuses conversations dans les médias sociaux. Plusieurs
internautes ont exprimé leur soutien à la suite de cette annonce, alors que d’autres ont exprimé leur
opposition ou des inquiétudes, telles que d’éventuelles inégalités advenant que la vaccination ne fût pas
offerte dans les écoles. La principale opposition à la vaccination des enfants est venue du chef du Parti
Conservateur du Québec, Éric Duhaime, qui a énuméré une longue série de mesures de santé publique mises
en place au Québec qui n’avaient toujours pas réussi à redonner la « liberté » aux Québécois(es), tout en
affirmant que la vaccination des enfants n’y faisait pas exception (10 400 engagements sur Facebook).
Les nouvelles en lien avec l’avancement de la campagne de vaccination auprès de ce groupe de la
population (p. ex., prise de rendez-vous, livraison des doses du vaccin de Pfizer-BioNTech, etc.) ont
également alimenté des conversations polarisantes sur les médias sociaux. Par exemple, l’article publié par
Le Devoir le 24 novembre annonçant le début de la prise de rendez-vous pour les enfants de 5 à 11 ans a
suscité 3 600 engagements sur Facebook. Les réactions étaient divisées entre ceux qui refusaient que leurs
enfants soient vaccinés et ceux qui étaient en faveur de leur vaccination. De nombreuses réactions ont aussi
été exprimées suite à la publication par le premier ministre du Québec de photos d’enfants se faisant
vacciner (1 100 commentaires, 4 300 engagements). Bien que les réactions étaient principalement favorables
à la vaccination des enfants, les commentaires comportaient également un grand nombre de réactions de
8
colère sous forme d’émojis. Même à la fin de la période couverte par le feuillet, plusieurs pages Facebook,
dont celles de regroupements ayant décrié les mesures sanitaires au Québec, ont continué de publier des
articles critiquant la vaccination des enfants auxquels les internautes semblaient être en accord.
D’autres internautes ont plutôt présenté une image positive de la vaccination des enfants sur les médias
sociaux durant la période. Un certain nombre de messages importants publiés sur Twitter (avec plus de
200 engagements chacun) provenaient de parents qui avaient fait vacciner leur(s) enfant(s). Des
professionnels de la santé ont également fait campagne pour la vaccination des enfants ou ont tenté de
démystifier certaines allégations. Par exemple, un influenceur a tenté à plusieurs reprises de sensibiliser les
gens aux dangers que représentait le variant Omicron pour les enfants non vaccinés en partageant des
statistiques (plus de 3 500 engagements), en plus d’évoquer les effets négatifs de la COVID-19 sur les jeunes
qui contractent la maladie (902 engagements). En début d’année 2022, une influenceuse a également critiqué
le gouvernement pour avoir « minimisé » l’impact de la COVID-19 chez les jeunes (notamment en ouvrant les
écoles sans restriction), ce qu’elle percevait comme étant une des causes du faible taux de vaccination chez
les enfants (plus de 500 engagements).

Ajouté 22 heures 33 minutes 34 secondes après :
DOSES DE RAPPEL
L’administration de doses de rappel a également alimenté les conversations en ligne durant la période, outre
celles portant sur l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 présentée précédemment.
À la fin de l’année 2021, la troisième dose du vaccin a retenu l’attention, notamment en lien avec le
déploiement entourant l’offre de la dose de rappel. Plusieurs tweets importants ont évoqué l’absence de
stratégie pour offrir la troisième dose aux personnes âgées de 70 ans et plus et aux travailleurs de la santé.
Ainsi, différents experts ont pris la parole pour appeler le gouvernement à aller de l’avant rapidement avec la
troisième dose. À ce sujet, la publication sur la page Facebook de Radio-Canada de l’avis d’un expert
recommandant l’administration d’une troisième dose aux personnes de 50 ans et plus afin d’accélérer le
retour à la normale a suscité plus de 2 400 engagements. La majorité des commentaires exprimait de la
négativité, plusieurs internautes ne croyant pas à un retour à la normale ou supposant que davantage de
doses seraient nécessaires. Une influenceuse a aussi fait la promotion de la troisième dose, rappelant qu’elle
était essentielle face à la montée du variant Omicron (374 engagements sur Twitter).
Les recommandations au sujet de l’administration de la troisième dose ont aussi été discutées en ligne
et semblent avoir suscité de l’incompréhension et de la confusion chez les internautes. Ainsi, la
recommandation du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) de cesser l’administration de la troisième
dose chez les 70 ans et plus après la survenue d’importants effets secondaires chez plusieurs aînés n’a pas
été bien accueillie dans les médias sociaux. Par exemple, sous une publication Facebook du journal Le
Devoir reprenant cette nouvelle (1 620 engagements), les commentaires les plus populaires accusaient les
autorités de « jouer essais-erreurs » avec des vies humaines. De même, en janvier 2022, Le Nouvelliste
rapportait la nouvelle recommandation du CIQ à l’effet qu’il était préférable d’attendre la venue de vaccins
plus efficaces contre les variants (394 engagements). Cette publication a suscité de la colère et de la
confusion chez des internautes, avec des commentaires accusant les autorités de santé de « jouer avec la vie
des gens ».
Une certaine forme de résistance à l’administration d’une troisième dose a été observée chez certains
internautes à l’effet qu’ils ne prendraient pas une dose supplémentaire parce que les deux premières
n’avaient pas fourni une protection suffisante. Sur TikTok, plusieurs vidéos traitaient de la question de savoir
si les gens étaient prêts ou non à recevoir une troisième dose (1 601 engagements). De même, les
discussions en lien avec l’offre d’une quatrième dose de vaccin ont suscité un sentiment négatif et une
certaine lassitude à l’égard de la vaccination contre la COVID-19 de la part des internautes, et ce, à compter
9
du mois de mars 2022. Par exemple, le 8 mars, TVA Nouvelles a déclaré que le Québec pourrait offrir une
quatrième dose de vaccin COVID-19 au cours de l’été. Cette publication a suscité environ
2 500 engagements. La grande majorité des internautes ont réagi par un « non merci » ou ont exprimé leur
lassitude à l’égard des vaccins, écrivant que « assez c’est assez ». Certains ont précisé que les vaccins
étaient difficiles à gérer pour leur organisme et qu’ils attendraient donc plus longtemps avant de prendre une
dose supplémentaire du vaccin. Plusieurs commentaires parmi les plus appréciés soulignaient que
l’administration de doses additionnelles de vaccin avait été prédite par les théoriciens du complot.
Finalement, l’administration de doses de rappel a soulevé la question des inégalités en termes d’accès aux
vaccins contre la COVID-19. À la fin novembre, une internaute a écrit sur Twitter qu’elle « ne peut tout
simplement pas s’enthousiasmer » pour les troisièmes doses après avoir partagé une infographie sur la
différence entre le nombre de troisièmes doses administrées dans les pays industrialisés et le nombre de
premières doses dans les pays sous-développés (348 engagements). Cependant, d’autres internautes ont
souligné que l’administration de troisièmes doses du vaccin pouvait sauver des vies. Également, durant la
période, des professionnels de la santé ont plaidé pour une distribution égale des vaccins dans le monde
entier. Par exemple, un médecin a utilisé Twitter à de nombreuses reprises pour l’importance du rôle du
Canada dans la distribution des vaccins à l’échelle mondiale, notamment en partageant son propre éditorial
dans la Gazette de Montréal (plus de 1 100 engagements), ainsi que des articles d’autres personnes qui
soutenaient le besoin de vacciner le plus de monde possible afin d’aider à prévenir l’émergence d’un
nouveau variant (301 engagements).

Ajouté 9 heures 38 minutes 55 secondes après :
CONVERSATIONS EN LIEN AVEC LE STATUT VACCINAL
Durant la période, plusieurs publications ont abordé la question du statut vaccinal, certaines voulant entre
autres sensibiliser les personnes non vaccinées. Par exemple, à la fin janvier 2022, un message populaire
d’un médecin a évoqué le profil des personnes qu’il avait traitées au cours d’une semaine et a noté que l’une
des caractéristiques communes était « le choix d’être non vacciné » (700 engagements). D’autres tweets
sensibilisaient sur les conséquences de la COVID-19 chez différents groupes de la population (p. ex., les
femmes enceintes), sur des moyens d’augmenter les couvertures vaccinales sans imposer une contribution
financière ou ont appelé à un plus grand accès à la vaccination à domicile pour les personnes âgées.
Toutefois, aucun de ces thèmes ne semble avoir suscité une forte mobilisation sur les médias sociaux. Par
contre, le 24 janvier, TVA Nouvelles a partagé l’histoire d’un Québécois non vacciné qui a contracté la
COVID-19 et dont la femme enceinte a été hospitalisée en raison du virus, et qui tentait maintenant de
convaincre le plus de gens possible de se faire vacciner via Facebook (8 200 engagements). L’histoire a
également été partagée sur Twitter (plus de 150 engagements). Les commentaires ont été limités par le
compte TVA sur Facebook, mais des publications importantes ont loué l’homme pour son honnêteté et son
témoignage (517 engagements) et lui ont souhaité un prompt rétablissement (256 engagements). Des
travailleurs de la santé ont également partagé leur expérience avec des patients qui hésitent à recevoir
le vaccin contre la COVID-19. Par exemple, un infirmier a partagé son expérience en réussissant de
convaincre un patient hésitant à se faire vacciner (2 350 engagements) et un autre a exhorté les gens à
demander à leur médecin s’ils étaient vraiment à haut risque d’effets secondaires (510 engagements).
Finalement, à la fin janvier 2022, les déclarations du premier ministre du Canada, Justin Trudeau, selon
lesquelles la meilleure façon de mettre fin à la pandémie était de se faire vacciner ont suscité une attention
considérable dans les médias sociaux, comme en témoignent les publications Facebook de TVA Nouvelles
(plus de 7 000 engagements), du Journal de Québec (plus de 1 000 engagements) et du Journal de Montréal
(plus de 4 000 engagements). La plupart des commentaires étaient très hostiles, un internaute affirmant, par
exemple, qu’il avait l’impression que le premier ministre voulait « jeter de l’huile sur le feu » (763 réactions).
Sur Twitter, d’autres internautes ont critiqué les affirmations du premier ministre du Canada Justin Trudeau
selon lesquelles le Canada faisait partie des pays les mieux vaccinés et ont demandé « pourquoi cela ne suffit
10
pas ? » (100 engagements), tandis que d’autres se sont moqués de lui pour avoir été testé positif alors qu’il
était triplement vacciné (1 277 engagements).
Une certaine stigmatisation à l’endroit des personnes non vaccinées s’est également immiscée dans les
médias sociaux. Par exemple, au début du mois de décembre 2021, une publication de TVA Nouvelles
annonçant que la moitié des Canadiens ne laisseraient pas un proche non vacciné participer à un repas de
famille ou à une fête entre collègues de travail (selon les données d’un sondage) a suscité plus de
1100 commentaires (3 400 engagements). Les commentaires les plus appréciés étaient ceux indiquant ne pas
aimer la façon dont la société canadienne excluait et divisait les gens selon leur statut vaccinal, qualifiant
cette situation de « délire ». Le traitement réservé aux non-vaccinés a aussi fait la manchette au début de
l’année 2022, alors qu’une personnalité du monde culturel québécois a annoncé poursuivre en diffamation le
média ayant divulgué publiquement son statut vaccinal. L’histoire a été reprise sur la page Facebook de TVA
Nouvelles, où elle a engendré près de 15 000 engagements. La plupart des commentaires exprimaient du
soutien envers le plaignant, rappelant que la crise sanitaire ne devait pas outrepasser les droits et les lois.
Également, à la fin janvier 2022, un tweet très partagé d’un internaute se décrivant comme un combattant de
la « liberté » demandait si les Québécois(es) « [avaient] encore le droit de prendre une décision libre et éclairée
sans menace d’extorsion ». La publication était une réaction à un article du journaliste du Soleil qui avait écrit
que 540 000 Québécois(es) étaient « désobéissants et insoumis » pour ne pas avoir pris le vaccin contre la
COVID-19 (1 406 engagements).
Le statut vaccinal a également été invoqué par les internautes pour critiquer des politiques (notamment en
lien avec l’employabilité) ou des mesures de santé publique mises en place (p. ex., en se référant aux
statistiques divulguées). Par exemple, le chef du Parti conservateur du Québec, Eric Duhaime, a critiqué sur
Facebook les politiques de santé qui exigeaient la vaccination dans le cadre d’un emploi et a exprimé son
soutien aux camionneurs et aux infirmières (8 800 engagements). La majorité des commentaires semblaient
exprimer un soutien aux travailleurs touchés, alors que d’autres critiquaient le premier ministre du Canada,
Justin Trudeau, et ses politiques, notamment en ce qui concernait la limitation des déplacements des
camionneurs non vaccinés. En janvier, un internaute a partagé des statistiques démontrant que 7 % de
toutes les hospitalisations concernaient des personnes âgées de moins de 60 ans non vaccinées, et a
demandé comment cela justifiait les mesures existantes (355 engagements).

Ajouté 15 heures 42 minutes 44 secondes après :
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
En lien avec la recherche et le développement des vaccins contre la COVID-19, le sujet ayant suscité le
plus de discussions dans les médias sociaux a été l’approbation de nouveaux vaccins par Santé Canada
(celui de Janssen Pharmaceutical, vaccin à dose unique approuvé en novembre 2021; celui de Novavax,
vaccin à 2 doses à base de protéines approuvé en février 2022 et celui de Medicago, vaccin à 2 doses à base
de protéines de plantes approuvé en février 2022). Le développement d’autres types de vaccins contre la
COVID-19 (p. ex., intranasal) a également engendré quelques discussions sur les médias sociaux durant la
période.
Parmi les publications sur ce thème ayant suscité le plus de réactions, l’annonce de la phase de recrutement
par l’alliance pharmaceutique Pfizer-BioNTech pour un essai clinique de son vaccin contre la COVID-19
ciblant spécifiquement le variant Omicron a engendré de nombreux commentaires à la fin janvier 2022. Par
exemple, sur les pages Twitter (plus de 90 engagements) et Facebook (2 000 engagements) de TVA
Nouvelles, plusieurs commentateurs se moquaient de la perspective d’un nouveau vaccin, estimant qu’il
arrivait « un peu trop tard ». À la fin du mois de mars, le rejet possible/attendu du candidat vaccin contre la
COVID-19 de Medicago par l’Organisation mondiale de la Santé en raison des liens de l’entreprise avec
l’industrie du tabac a également engendré des discussions.
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

Gaetan

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Re: COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 04 déc.22, 17:50

Message par Gaetan »

indian a écrit : 04 déc.22, 02:25 VACCINATION DES ENFANTS
Durant la période, la vaccination des enfants est demeurée un sujet controversé parmi les internautes.
L’approbation par Santé Canada, le 20 novembre 2021, du vaccin pédiatrique de Pfizer-BioNTech pour les
enfants âgés entre 5 et 11 ans a suscité de nombreuses conversations dans les médias sociaux.
Pauvre fou, la vaccination des enfants est pour les rendre malade et les tuer afin d'enrichir les pharmaceutiques.

indian

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Re: COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 05 déc.22, 01:27

Message par indian »

Gaetan a écrit : 04 déc.22, 17:50 Pauvre fou
lol

Ajouté 1 heure 42 minutes 17 secondes après :
DISCOURS CONTRE LES VACCINS
La désinformation sur les vaccins a continué de circuler dans les médias sociaux durant la période. Plusieurs
récits complotistes fréquemment observés dans les médias sociaux ont été abordés dans les thèmes
discutés précédemment. Par exemple, le récit complotiste selon lequel l’émergence du variant Omicron était
causée par la vaccination de masse a recueilli en novembre 2021 plusieurs appuis, prédisant même que le
variant toucherait les groupes cibles que les responsables de la santé publique tentaient de convaincre de se
faire vacciner (p. ex., les personnes ayant reçu moins de deux doses ou les enfants de 5 à 11 ans). D’autres
théories pouvant être considérées comme complotistes ayant circulé précédemment ont resurgi dans les
conversations en ligne, notamment celles suggérant que les vaccins à ARNm constituent une « thérapie
génique » et que les décès liés à la COVID-19 étaient exagérés afin d’effrayer la population pour qu’elle se
fasse vacciner. D’autres internautes ont suggéré que les vaccins sont créés pour combattre un virus qui est
déjà guéri (1 669 engagements), ou se sont moqués des utilisateurs de passeports vaccinaux pour avoir cru
qu’ils allaient aider à arrêter le virus (500 engagements). En lien avec les commandes passées par le Canada
pour l’achat futur de doses de vaccins, un internaute a attiré l’attention sur la quantité de doses réservées.
Celui-ci laissait entendre qu’avec le nombre de doses que le pays allait recevoir, la vaccination serait sans fin
(631 engagements). Dans les commentaires, certains ont suggéré que de nouveaux virus seront inventés
pour justifier la vaccination.
À partir de la fin janvier 2022, les protestations organisées par les camionneurs canadiens contre l’obligation
vaccinale ont généré une couverture médiatique très importante et une quantité importante de conversations
dans les médias sociaux, bien que la majorité des manifestations se soient tenues à l’extérieur de la province.
De façon générale, une grande partie des publications et commentaires émis par les internautes québécois
exprimaient un appui aux camionneurs. Par exemple, la publication Facebook de TVA Nouvelles du
20 janvier 2022 rapportant que des camionneurs envisageaient de bloquer le trafic routier au Québec a
suscité plus de 2 600 commentaires (plus de 11 000 engagements au total), la majorité de ceux-ci exprimant
du soutien face à cette initiative des camionneurs. Plusieurs commentaires étaient cependant plus nuancés,
rappelant que les camionneurs et leurs partisans étaient « pro-choix » et pas nécessairement « anti-vaxx »

Ajouté 4 heures 39 minutes 1 seconde après :
Discussion
À la fin de l’année 2021 et au début de l’année 2022, les conversations portant sur la vaccination contre la
COVID-19 ont fluctué, pour diminuer de façon progressive au printemps. À l’instar des thèmes observés à
l’été et à l’automne 2021, ce sont majoritairement les annonces en lien avec le déroulement de la campagne
de vaccination (p. ex., la vaccination des enfants, l’administration de doses de rappel) et avec les mesures
incitatives (p. ex., passeport vaccinal, contribution santé) qui ont généré un niveau important de mentions
durant la période.
Bien que les vaccins contre la COVID-19 soient administrés à la population depuis maintenant près de deux
ans et que leur efficacité ait été démontrée par la réduction de la mortalité et des complications graves liées à
la maladie8
, les conversations entourant la sécurité et l’efficacité vaccinale ont continué d’être très présentes
dans les médias sociaux. Le thème de la vaccination des enfants a été amplifié par les internautes qui
remettent en doute l’effet de la vaccination. Ainsi, une grande partie des conversations traitant des
caractéristiques des vaccins provenait d’internautes sceptiques à l’égard des vaccins et partageant
régulièrement des théories pouvant être considérées comme complotistes.
Le thème de la désinformation et du scepticisme à l’égard des vaccins a continué à générer des discussions
en ligne, bien que celles-ci soient moins importantes en nombre comparativement aux mois précédents5-7
.
Les internautes habituellement très vocaux sur le sujet ont plutôt cherché à critiquer et dénoncer les mesures
en lien avec la vaccination (p. ex., passeport vaccinal, vaccination obligatoire pour les camionneurs). Ainsi, un
12
sentiment d’opposition était bien perceptible dans les conversations en ligne. Les conversations en lien avec
la campagne de vaccination, les doses de rappel et l’opposition aux différentes mesures imposées en lien
avec la vaccination (p. ex., passeport vaccinal, vaccination obligatoire) ont aussi permis de constater une
certaine lassitude vis-à-vis la vaccination, et ce même de la part d’internautes se disant vaccinés.
En conclusion, ce portrait des conversations en ligne sur la vaccination contre la COVID-19 au Québec
démontre l’importance du rôle joué par les médias sociaux dans le partage et la diffusion d’informations en
lien avec ce sujet, et ce, depuis les toutes premières discussions concernant le développement de vaccins
spécifiques contre le virus du SRAS-CoV-2. Depuis deux ans, l’évolution des conversations en ligne a fluctué
en suivant principalement l’actualité, mais la désinformation et le discours « anti-vaccin » ont ponctué
plusieurs d’entre elles. Il demeure donc pertinent de poursuivre l’analyse des discours présents en ligne en
lien avec la vaccination contre la COVID-19, afin d’adapter les stratégies de communication pour maintenir la
confiance envers la vaccination tout en limitant l’influence négative que ces discours pourraient avoir sur
l’adhésion de la population envers cette mesure

Ajouté 51 minutes 21 secondes après :
Méthodologie
Afin de réaliser une analyse en continu du contenu public et de l’information circulant en ligne concernant la
COVID-19, y compris les conversations en lien avec la vaccination, l’Institut national de santé publique du
Québec (INSPQ) a mandaté une firme d’intelligence artificielle (Marble Global)g
. Les résultats de cette analyse
étaient par la suite partagés à l’INSPQ par le biais de rapports hebdomadaires. Un descriptif détaillé de la
méthodologie employée par la firme est disponible dans une autre publication9
. Par contre, afin de tenir
compte de l’évolution des discours entourant la pandémie de la COVID-19, des modifications ont été
apportées à la taxonomie utilisée à l’été 2021. Le thème Vaccins a fait l’objet d’une révision et celui-ci inclut
maintenant plus d’un thème se rapportant à la vaccination. De plus, à l’été 2021, l’utilisation de l’extension
NCapture ne fonctionnait plus sur Facebook. Pour pallier cet arrêt, une collecte manuelle par la firme a été
effectuée hebdomadairement selon les pages d’intérêt identifiées par l’équipe de l’INSPQ.

Ajouté 43 minutes 17 secondes après :
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Kenzo

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Re: COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 05 déc.22, 09:41

Message par Kenzo »

Arrête tes salades Indian ! Il n'y a plus personne qui veut de ta merde, les gens ont compris l'arnaque, même les membres de ce forum qui étaient convaincus à 100% par ce poison ne viennent plus en faire la promotion, même les personnes âgées (qui soit disant sont les plus vulnérables), n'en veulent plus !

https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html

Pas étonnant que les gens n'ont plus confiance :face-with-raised-eyebrow:

"Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a de nouveau refusé de témoigner devant la commission spéciale COVID du Parlement européen.

C'est la grève deux.

"Depuis l'audience COVID d'octobre, nous n'avons aucune autre information à partager avec le Comité, déclinons donc respectueusement l'invitation à réexaminer ces questions", indique la lettre de Bourla datée du 2 décembre et vue par POLITICO.

Bourla s'était précédemment retiré d'un rendez-vous pour témoigner devant le comité en octobre, au cours duquel il devait être confronté à des questions difficiles sur la manière dont les accords secrets sur les vaccins avaient été conclus. Cette décision fait suite à un rapport d'audit sur la stratégie d'approvisionnement en vaccins de l'UE qui a soulevé de nouvelles questions sur les contacts entre le PDG de l'industrie pharmaceutique et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui ont précédé un contrat de vaccin de plusieurs milliards d'euros."

https://www.politico.eu/article/pfizer- ... s-testify/

indian

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Re: COVID-19: Les dangers de la désinformation

Ecrit le 06 déc.22, 03:11

Message par indian »

https://www.inspq.qc.ca/covid-19

Ajouté 2 minutes 53 secondes après :
toujours tres intéressant

Ajouté 42 minutes 4 secondes après :
un site de qualité
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