Stop! a écrit :
ChristianK a écrit : on commence toujours par croire, à adhérer à des conclusions probables. La vie est impossible sans ca.
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En l'occurrence, c'est-à-dire pour les religions, toutes, quelles qu'elles soient, il s'agit plutôt d'adhérer à des conclusions improbables, et même visiblement erronées.
On peut (on doit) rectifier ta phrase ainsi : On commence toujours par supposer, par rejeter l'improbable et le faux manifeste, puis adhérer quand la preuve est faite et seulement là. Toute autre attitude n'est que supposition déguisée en certitude. Détrompe-toi, beaucoup d'esprits ne déguisent pas leurs suppositions ou leurs aspirations et vivent très bien.
A coté du point à l’étude : tu disais que il faut croire à quelque chose est une position saugrenue, ca veut dire précisément croire à quoi que ce soit. Or c’est faux et la proposition n’est pas saugrenue, puisque tu admets qu’on ne rejette pas le probable (donc on y croit en attendant de savoir).
Dire que toute religion quelle qu’elle soit est improbable et que c’est prouvé est faux, c’est juste cru.
Faut pas confondre certitude et preuve. On peut avoir une certitude morale sans preuve, juste sur fondement, eg.par argument d’autorité, je crois qu’il y a un ours dans la forêt pcq un ami me l’a dit; je crois que le racisme est mal pcq c’est un consensus etc.
Ensuite, croire N’est pas savoir, donc s’il fallait toujours une preuve on ne croirait jamais rien, ce qui est absurdement déraisonnable.
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ChristianK a écrit : ↑36De très nombreux philosophes pensent qu’il est possible de le prouver, pour le Dieu des philos. Pour les propriétés supplémentaires révélées religieusement ce n’est pas possible pcq Dieu est transcendant et que ces propriétés ne sont pas déductibles à partir du monde accessible à notre esprit et nos sens.
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Nous n'avons donc aucun commerce à tenir avec Dieu, ça conforte agréablement la position athée.
Evidemment faux car l’absence de commerce n’implique aucunement l’inexistence de Dieu.
ReNon, car en plus du Dieu des philosophes, il y a celui des religions, révélé par argument d’autorité (non démonstratif donc non proprement philosophique)
Ronronladouceur a écrit :
D'abord je ne peux penser Dieu que pleinement immanent, la réalité, tout ce qui est, incluant les multivers, peu importe, constituant sa manifestation, son corps... À l'image de la goutte et l'océan...
ON sera proche du spinozisme et c’est pas athée. Sauf si la réalité pleinement immanente est la matière seule. Sinon on est spiritualiste et L’esprit divin va rester transcendant
- Encore scientifiquement, l'impossibilité d'expliquer ou de trouver un début absolu force à penser que quelque chose a toujours existé. L'apparition à partir de rien étant impossible, l'être ne s'explique que par l'être (Klein)... Le fait que quelque chose a toujours existé pointe le caractère éternel de la réalité, ce qui désigne une caractéristique divine.
Exact et c’est à partir de ce principe que la métaphysique classique (pas la science empirique) prouve Dieu. La réalité concue comme Dieu+monde est éternelle, bien que le monde ait été causé, ou ait commencé (si c’est le cas). Dieu est l’être par soi.
Rien à voir avec le dieu biblique à l'humeur changeante, etc.
Exagéré. En théologie Dieu est immuable et n’a aucune humeur changeante, ces descritions sont analogiques : il a COMME une humeur changeante, il n’y a aucun élément changeants en lui , mais qui sont descriptibles en termes humains changeants, pour que le message soit compris.
Curieux d’ignorer l’immutabilité divine, une propriété hyperclassique depuis au moins 1 millénaire.