Stop ! a écrit : ↑11 déc.22, 00:04
Pour ma part, non, évidemment, je ne vois pas comment on pourrait considérer comme ennemis
des gens comme l'Abbé Pierre ou Mère Térésa, s'ils sont bien pour vous des "nés de nouveau" (on ne sait jamais).
Mais c'est sur cette appellation que je veux disserter : il existe une période de notre histoire que l'on a nommée "Renaissance". Et c'est parce qu'elle a osé regarder avec circonspection le mysticisme au pouvoir à l'époque, le vôtre d'aujourd'hui encore à peu de choses près, qu'on a estimé que l'humanité naissait à nouveau, en ouvrant les yeux sur sa nature véritable. À mes yeux, donc, qui épousent cette vision, ce que vous appelez, vous, "naître de nouveau" est plutôt un ré-enterrement dans les couches de l'histoire qui relèvent aujourd'hui de l'archéologie. Et qu'on nomme à présent obscurantisme.
Concernant Mère Térésa, j'ai lu qu'elle doutait cruellement de l’existence de Dieu, qu'elle n'avait pas la foi, qu'elle avait dit que
lorsqu'elle regardait tout au fond d'elle, il n'y avait rien d’autre que le vide et l’obscurité, donc pas de lumière. Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu et donc de naître de nouveau, puisque la foi vient de ce que l'on entend, et ce qu'on entend vient de la Parole de Dieu, l'Esprit de Christ.
Concernant l'Abbé Pierre, j'ai lu qu'il avait écrit une lettre à Dieu, dont je viens de retrouver partie du contenu sur internet : «
Père, je vous aime plus que tout. Je ne supporte de vivre si longtemps que par cette certitude en moi : mourir est, qu’on le croie ou non, Rencontre. Trop de mes frères humains restent au bord de vous aimer. Pitié pour eux et pitié pour l’Univers. Père, j’attends depuis si longtemps de vivre dans votre totale présence qui est, malgré tout, Amour. ».
Qu'entendait il en écrivant :
j'attends de vivre dans votre totale présence, si ce n'est une attente de le voir paraitre en lui, dans son coeur, vivant et manifesté, tout en révélant par les mots "totale présence" qu'il vivait déjà en sa présence mais de manière extérieure non intérieure. Il me fait penser au père Guy Gilbert que j'ai bien connu l'année où j'ai pratiqué les oeuvres que Dieu avait préparées d'avance pour que je le fasse, nous avons discuté ensemble, il est venu là où j'habitais pour discuter, il était surpris par ce que je lui disais et il voulait savoir pourquoi je faisais ce que je faisais, l'appel du Seigneur Jésus-Christ, je lui ai dit, puis expliqué. Ayant obtenu les réponses, il a reconnu en moi une enfant de Dieu, me prenant par le cou avec des yeux illuminés en me regardant comme s'il voyait le Christ lui-même, alors que je n'étais pas encore même née de nouveau, et si je l'étais, je l'ignorais, tout ce que je sais c'est que j'étais conduite par l'Esprit de Christ, présence extérieure avec moi chaque jour, et je me suis déclarée née de nouveau lorsque cette présence est devenue intérieure, manifestée dans mon coeur. J'ai même une photo de nous deux, prise par quelqu'un qui était présent et a figé ce moment.
Il y a donc un avant et un après, un avant où nous le sommes, prédestinés, mais nous l'ignorons encore parce que Christ n'a pas manifesté sa présence dans notre coeur, il est avec nous, présence extérieure, mais pas encore intérieure, en nous, dévoilé dans notre coeur.