vic a écrit : ↑11 déc.22, 01:58
En tous cas , tu as au moins un souvenir de ce que tu étais avant , sinon tu ne pourrais pas te rendre compte de ce changement .
Donc si ce souvenir reste là , c'est que tout en toi n'a pas totalement changé justement .
Au cours d'un changement , tout ne change pas .
Il y a une sorte de continuité qui réside , ne serait ce que par la mémoire .
Bien sûr, notre mémoire n'est pas effacée, mais comme je te l'ai dit : nous avons honte de notre vie ancienne, passée.
Pour rien au monde nous ne voudrions y revenir et vivre comme autrefois, lorsque nous vivions dans l'adultère envers Dieu en ayant l'amour du monde : des choses qui sont dans le monde c'est à dire la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie.
Celui qui veut être l'ami du monde se rend ennemi de Dieu, comme l'a écrit Jacques :
"Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. Croyez-vous que l'Ecriture parle en vain? C'est avec jalousie que Dieu chérit l'esprit qu'il a fait habiter en nous. Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente; c'est pourquoi l'Ecriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles".
L'amour des choses qui sont dans le monde, c'est l'orgueil de la vie :
l'avoir au détriment de
l'être.
Ou, comme le dit Paul aux Romains :
"Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l'égard de la justice. Quels fruits portiez-vous alors ?
Des fruits dont vous rougissez aujourd'hui. Car la fin de ces choses, c'est la mort. Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur".
Lorsque Paul dit "
esclaves de Dieu", c'est dans le sens de se donner entièrement à Dieu pour qu'il fasse de nous ce qu'il veut, c'est donc être esclave de l'amour de Dieu et je veux bien en être esclave jusqu'à la fin de ma vie terrestre tant ce joug est doux et le fardeau léger à porter.