gzabirji a écrit : ↑18 déc.22, 03:20
Ce n'est pas tout à fait de cette façon que ça fonctionne, ma sœur. Rappelle-toi l'apôtre Pierre qui fait une déclaration inspirée concernant Jésus, mais qui peu après se met à penser les pensées des hommes. C'est le fameux phénomène de "va et vient" dont je t'avais parlé et dont tu avais toi-même validé le principe, je me trompe ?
A ce moment, Pierre n'était pas né de nouveau d'eau et d'Esprit, il n'avait pas encore renoncé à lui-même et Jésus n'avait pas encore été crucifié donc pas encore ressuscité, personne ne pouvait recevoir l'Esprit de Christ qui n'était pas encore et qui n'a été envoyé qu'après qu'il soit monté au Père, c'est à dire après avoir été glorifié de la gloire qu'il avait avant que le monde soit. L'Esprit de Christ, appelé aussi Esprit Saint et de feu, a été envoyé le jour qui a été appelé pentecôte. Il pouvait donner à ses disciples l'Esprit Saint qu'il avait lui-même, celui du Père, mais ce n'était pas l'Esprit de Christ, le médiateur entre les hommes et le Père, leur avocat, leur consolateur, leur paraclet, celui qui intercède pour eux. C'est pourquoi il dit en parlant de cela : Le Père en lui, un, lui en nous et nous en lui, un, et celui qui l'a connu a ainsi connu le Père car il a compris ce processus : l'Esprit de Christ qui ne parle pas de lui-même et dit tout ce qu'il a entendu du Père, le Saint Esprit.
Pour ma part je suis née de nouveau de Dieu et j'ai vu ensuite Christ se former en moi en Esprit et en vérité, dans mon coeur, c'est ainsi que ça fonctionne : ce jour là, lorsqu'il parait en nous, dans notre coeur, vivant et manifesté, nous avons la pensée de Christ, l'homme intérieur a vu le jour.
Le phénomène de va et vient dont j'ai parlé pour ma part n'était pas celui dont tu parles ci-dessus, j'ai parlé de la pensée de notre propre vie nouvelle (zoe) qui parle, échange, discute, avec l'Esprit de Christ en nous et en même temps le Père, un échange permanent en soi-même, deux en un (lui en nous et nous en lui), ainsi est-il écrit que celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul Esprit. Comme Jésus lui-même, le Père était en lui et ce qu'il disait lui venait du Père, nous voyons ce même échange dont je parle entre lui et le Père lorsqu'il le prie peu avant sa crucifixion.
gzabirji a écrit : ↑18 déc.22, 03:20
Il ne s'agit pas ici d'accuser, Sophia. Comment pourrais-je t'accuser de quoi que ce soit ? Il m'est impossible d'accuser ton être véritable, qui est divin. Et si j'accusais ton personnage, cela signifierait que je le considère comme "réel", ce qui n'est pas le cas. Accuser une construction mentale illusoire, ça n'aurait aucun sens.
Je ne réponds pas toujours à tout, mais plutôt à ce qui me paraît pertinent. Si toutefois il y a quelque chose que tu m'aurais demandé, qui te semble important, et auquel je n'aurais pas répondu, n'hésite surtout pas à me relancer.
Mon être véritable, c'est Christ Jésus en moi par son Esprit, l'homme intérieur dont je te parle ci-dessus. Sa pensée m'est donnée au moment même où j'écris, sans avoir besoin de réfléchir à ce que je vais écrire, cela, selon la mesure de la stature où j'en suis. Je ne parlais pas il y a trois mois comme je parle ce jour, je suis affermie de jour en jour. Lorsque Christ vit en nous, il n'y a plus d'homme ancien et ses pensées selon la chair et le sang, ou de personnage et son mental, sinon le Seigneur ne serait pas paru car on ne met pas de vin nouveau dans une vieille outre mais dans une outre neuve.
Je ne suis pas en train de dire que je sais tout d'avance puisque chaque jour j'en apprends un peu plus, mais ce que je dis, je l'écris selon ce que j'entends de Christ, et je ne reviens pas dessus sauf lorsqu'il s'agit de l'améliorer parce que j'ai grandi depuis. C'est la chose qui me manque encore, que de savoir à l'avance, je sais certaines choses mais pas toutes, alors qu'il est écrit concernant l'Esprit de Christ : "
et il vous annoncera les choses à venir", je sais ainsi que j'ai encore à grandir. Donc soit on garde ma parole, soit on ne la garde pas, mais vouloir m'enseigner une autre doctrine reste sans effet, j'ai celle de Christ et c'est l'unique dont j'ai besoin, je ne te demanderai donc rien quant à la tienne que je ne partage pas. J'ai essayé de m'adapter à ton langage, il y a trop de différences avec l'enseignement de Christ pour que je puisse adopter tes mots, le personnage ne correspond pas à 100 % à l'homme ancien, tout comme le mental ne correspond pas à 100 % aux pensées de la chair et du sang.
gzabirji a écrit : ↑18 déc.22, 03:20
Je résume la situation actuelle. Tu affirmes que l'auteur de la lettre aux Hébreux (10:38) s'est trompé car il attribue à Dieu le terme "âme" sous sa forme grecque "psukhé". Tu affirmes que c'est une erreur car selon toi la "psukhé" est forcément mortelle et ne peut donc pas être attribuée à Dieu. Selon toi, Dieu ne peut pas avoir de psukhé / nèphèsh car cela reviendrait à lui attribuer quelque chose de mortel. Tu affirmes en outre que c'est l'Esprit de Christ en toi qui te fait affirmer ces choses.
Outre Hébreux 10:38, je t'ai gentiment indiqué qu'il est textuellement question de l'âme de Dieu (nèphèsh) en Psaumes 11:5, ce que tu ignorais car la plupart des versions modernes de la Bible ont tout simplement fait disparaître ce terme de leur traduction du 11ème psaume.
J'ai donc pris la peine d'afficher le texte original en hébreu, avec les numéros Strong, pour que tu constates qu'il y est bel et bien question de l'âme (nèphèsh) de Dieu. Je t'ai aussi fourni la référence de la Bible de Jérusalem ainsi que celle du Rabbinat français qui ont conservé le mot "âme" dans leur traduction de Psaumes 11:5. Tu connais très bien le site "
La référence biblique" où tu pourras trouver toi-même d'autres traductions qui ont respecté le texte original en conservant le mot "âme" en Psaumes 11:5.
Tu ne peux donc plus ignorer que le terme hébreu nèphèsh est bel et bien attribué à l'Éternel en Psaumes 11:5.
Je t'ai également indiqué qu'il y avait encore un autre verset de l'Ancien Testament qui affirme que Dieu possède une âme (nèphèsh), te laissant le soin de le trouver toi-même, bien que ce soit assez difficile.
J'attendais de ta part une réponse à tout cela mais je n'en ai aucune. Je t'ai demandé si tu allais dire que l'auteur du Psaume 11 s'était lui aussi trompé, comme celui d'Hébreux 10. Mais aucune réponse de ta part là non plus.
Pourquoi, Sophia ? As-tu peur d'admettre que tu t'es trompée ? As-tu peur pour ta réputation ? Vas-tu faire passer ta réputation avant ton amour de la vérité ?
Le fait de refuser de répondre à des choses pourtant si claires serait déjà en soi une réponse, mais pas très glorieuse, tu ne crois pas ? Ne crois-tu pas qu'en admettant simplement ton erreur, cela rendrait gloire au Seigneur de ton cœur, le Dieu de vérité ?
Pourquoi ?
1/ soit parce que tu reconnais que l'âme humaine est mortelle puisque tout homme meurt, et tu reconnais en même temps que quelque soit le mot employé concernant l'âme de Dieu, il ne peut mourir. Il y a donc un problème de mot employé, il ne peut signifier mortel et éternel en même temps
sauf s'il se réfère directement au sujet qu'il concerne, comme par exemple le mot "aïon". Dans ce cas, le même mot employé pour Dieu signifie vie éternelle et pour l'homme signifie vie mortelle, mais c'est une question de discernement : tout le monde sait que l'homme est mortel et que Dieu ne l'est pas.
2/ Soit tu dis que l'âme humaine est immortelle, cela signifie qu'aucun homme ne peut mourir parce qu'il a la même âme que Dieu. Et là il n'y a pas de problème avec le mot employé, mais c'est faux. Je ne comprends donc pas de quelle peur tu parles, l'âme de Dieu ne peut pas mourir, je ne me suis donc pas trompée, et cela, quelque soit le mot employé pour désigner son âme, il n'y change rien, Dieu est éternel et l'homme est mortel.
La première formule est la vraie, parce que Jésus lui-même le confirme dans son Evangile et
c'est donc la vérité, la seconde est donc fausse, parce que seul le pneuma (l'esprit) est éternel, mais l'âme (psuche) est mortelle et désigne la chair et le sang, le corps humain, la vie humaine corruptible, ainsi les pensées qui viennent de la chair et du sang. Or lorsque nous avons la vie éternelle, zoe (Christ formé en nous selon l'homme intérieur), nous n'avons plus de pensées selon la chair et le sang. Jésus n'en avait pas, le Père était en lui, homme intérieur.
gzabirji a écrit : ↑18 déc.22, 03:20
D'autre part, toi qui aimes tant la Bible, ne serais-tu pas heureuse d'apprendre que, contrairement à ce que tu affirmes, le rédacteur de l'épître aux Hébreux n'a pas commis d'erreur ? Je peux très facilement t'expliquer pourquoi, c'est d'une simplicité enfantine.
Nous comprenons tous ici l'embarras dans lequel tu te trouves, ma sœur. Le problème ne vient même pas du fait que tu te sois trompée, car qui ne se trompe jamais ici ?
Le problème vient du fait que tu as affirmé ces choses en prétendant que c'est le Christ lui-même qui t'en a informée. Tout le problème est là. C'est ici que se trouve le fameux "enfermement" dont j'ai parlé. Tu peux en sortir, ma sœur bien-aimée, l'Esprit de Christ en toi peut te dire ce que tu devrais faire à présent, il te suffit de L'écouter.
Je t'embrasse fort.
Ce n'est pas une question d'aimer ou pas la Bible, la question est que l'Esprit vivifie, éclaire, alors que la lettre tue.
L'embarras n'existe que dans ton mental, mon frère, et surtout parce que tu ne comprends pas ce qu'est l'âme humaine que tu confonds avec l'esprit, comme beaucoup.
Je ne veux en aucune manière sortir de mon enfermement en Christ, et si un jour tu le vois paraitre en toi, vivant et manifesté par sa parole, tu comprendras pourquoi : personne ne le voudrait, ce serait mourir car ce serait se séparer de Christ volontairement, une folie.
Je t'embrasse fort, souhaitant que ces explications te suffisent car revenir dessus me parait totalement inutile.