Pour le lecteur qui débarquerait sur ce message, je rappelle qu'on parle ici du "Ciel" qu'on appelle aussi le paradis. Je suis assez étonné que tu puisses situer mentalement le Ciel dans un lieu géographique. Vois-tu le paradis comme étant "matériel", "physique"? Si oui, penses-tu qu'il soit situé quelque part dans un univers physique ?
Je comprends bien ce que tu dis ici, et ça correspond effectivement à ce qui est écrit. Tu remarqueras cependant que je ne situe pas le paradis sur Terre. Pour moi, il ne s'agit pas d'un lieu géographique, mais d'un état d'être. Pour l'instant je vis cet état dans un corps physique et sur une planète tellurique comme la nôtre, mais ce n'était pas le cas auparavant, et ça ne sera pas non plus le cas ensuite. Et je n'hésite pas à ajouter "peu importe". Le paradis intérieur ne dépend pas des circonstances extérieures.La mort, la Résurrection, l'enlèvement au ciel là où Jésus attend, sur les nuées et après être toujours avec Christ en parlant des vivants spirituels, ce n'est pas rester sur terre, c'est partir.
Mon corps va mourir un jour, tu as bien raison, ainsi que mon mental. Mais l'être véritable ne connaît pas la mort. Il EST, tout simplement. Il a toujours été et sera toujours. Il est divin, et rien de ce qui est divin ne peut mourir. Je pense que, même mentalement, tu seras d'accord avec cette dernière affirmation. N'est-ce pas ?Le sentiment que tu ressens, comme une béatitude, c'est éphémère puisque je te rappelle que tu meurs un jour.
Oui, exactement !Tandis que le sentiment extatique de bonheur lui est permanent puisque là où les saints vont, c'est à dire dans le Royaume de Jésus car Jésus vient les chercher à son Avènement, ce sentiment est permanent du fait que c'est pour l'éternité.
La seule différence ici entre toi et moi, c'est que tu parles de quelque chose qui est à venir, quelque chose dont tu es dans l'attente, alors que les éveillés vivent déjà cet avènement dans leur être véritable. Nous sommes entrés dans le "présent éternel".
Absolument ! Tu cites ici de mémoire la parole que Jésus a adressée à la Samaritaine. Tu as remplacé le verbe d'origine "adorer" par "aimer", mais ça ne pose aucun problème, bien au contraire. Cette reformulation est aussi véridique que celle d'origine.L'Eternel est Esprit et ceux qui l'aiment l'aiment en Esprit et en Vérité.
Juste une petite remarque, Jésus a prononcé ces paroles lorsque la Samaritaine lui a demandé à quel endroit il fallait rendre un culte à Dieu. À Jérusalem, ou bien au Mont Gerizim ?
Et Jésus lui répond cette fameuse phrase, indiquant qu'il n'est besoin d'aucun lieu géographique pour adorer l'Éternel.
Je suis presque d'accord, à condition que tu écrives "Jésus" à la place de "Christ", pour éviter la confusion entre le personnage (Yeshoua ben Youcef) et l'être véritable (Christ). Le personnage a une naissance, une croissance, un vieillissement et une mort physique. Christ est éternel, sans début ni fin.Christ est un Avatar que l'Eternel utilise.
S'il y a quoi que ce soit qui n'est pas clair dans ce que je viens de te dire, Prisca Magdalena, n'hésite pas à me demander des précisions.