Stop ! a écrit : ↑14 janv.23, 23:36
Probablement comme l'avant-vie, dont je n'ai gardé aucun souvenir. Je peux espérer qu'il y ait quelque chose après la mort, mais de là à y croire !....
Ton deuxième paragraphe revient à dire « L'après-vie existe puisqu'elle existe. »
Les formules issues des croyances ne prouvent pas la réalité du concept plus que d'autres, sinon « avaler son bulletin » serait assez facile à éviter.
Donc tu as en toi une pensée d'avant-vie. C'est le premier pas, celui qu'ont tous fait les chercheurs du sens de la vie, aucun n'a gardé de souvenir d'avant-vie mais une multitude sinon tous, a la pensée d'éternité bien ancrée au plus profond de lui : l'avant-vie, avant de venir au monde, j'étais.
Si tu n'avais pas cette pensée, la vie sur terre serait infernale car dénuée de sens, c'est l'espérance qui te la rend tolérable, même si tu n'y crois pas, ne jamais revoir ceux que tu as aimés par exemple. J'avais dit la même chose à une collègue de travail qui ne croyait pas en Dieu, niant farouchement qu'il puisse exister, mais disant à tout bout de champ :
oh mon Dieu, dès qu'il y avait un problème. J'avais fini par lui dire : tu devrais cesser de l'implorer à chaque fois que quelque chose ne tourne pas rond
Ajouté 8 minutes 40 secondes après :
Simplet a écrit : ↑14 janv.23, 17:41
... Le mot même de non-dualité est teinté de dualisme, comme le fait remarquer Ramana Maharshi: "Advaita et dvaita sont des termes relatifs. Ils sont établis sur une conception dualiste. Le Soi est comme il est. Il n’y a pas plus d’advaita que de dvaita.
« Je suis ce que je suis. »"
C'est la différence entre le Christianisme et cette doctrine :
je suis ce que je suis, l'acceptation de ce que je suis, l'être qui est, sans dualité.
Si toutefois l'ego a été transformé vers le bien afin que le mal (la dualité) n'existe plus comme le dit l'extrait, je cite : "
Quand notre conscience reflétera un ego transformé, nous nous découvrirons autres".
Je dis donc différence, car dans le Christianisme primitif, l'ego disparaît et est remplacé, dans le sens de nouvel homme, l'homme ancien a disparu. L'homme nouveau s'est dépouillé de l'homme ancien, il a combattu l'ego et est sorti vainqueur, alors Christ Jésus a fait sa demeure en lui, prenant la place laissée vacante. Il ne s'agit pas de transformer l'ego pour se découvrir autre, un Ego sublimé, mais bien de le vaincre, le faisant disparaître pour que le Seigneur paraisse selon l'homme intérieur.
"Dieu dit à Moïse :
Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui s'appelle "
je suis " m'a envoyé vers vous", la formule montre que l'être spirituel est
celui qui est, et non pas
ce qu'il est en tant qu'être humain avec son ego.
Le "
Je suis" de l'Eternel, c'est "
Hayah" :
être, devenir, exister, arriver, prendre place, être fait, l'origine du mot Hayah vient de
Hava, généralement traduit par : "Sois, deviens, tombe, reviens, reste".
Devenir, exister ce n'est pas :
je suis ce que je suis, mais je deviens, j'existe :
je suis celui que je suis. Je reprends ma place, usurpée par l'ego chez l'être humain, je deviens celui que je suis, j'existe.
Hava, l'oeuvre de Jésus-Christ, le chemin : avant qu'Abraham soit,
il est, disant : "je suis",
devient, tombe : il donne sa vie lui-même, se dépouille de sa gloire, s'humilie, se fait homme, meurt sur la croix et ressuscite,
reviens et reste, vivant éternellement.
"
Je suis" c'est le nom de famille des enfants de Dieu, les deux premiers mots qu'ils prononcent lorsqu'ils naissent de nouveau d'en haut, redevenant celui qu'ils étaient, le changement de nature, passant de charnelle à spirituelle, de ceux qui
sont nés non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.
Et cela, ça ne s'invente pas, ce n'est pas le produit de l'imagination et il est impossible que ça le soit car
cela se vit, c'est un profond bouleversement, un changement grandiose, merveilleux, un changement total de notre vie et dans notre vie ici-bas, personne ne peut usurper le nom de famille de Dieu, c'est un nom vivant, qui se vit en soi, le seul nom qui glorifie l'Eternel.
Ajouté 21 minutes 49 secondes après :
Jean 8:24
"C'est pourquoi je vous ai dit : « Vous mourrez dans vos péchés. » En effet, si vous ne croyez pas que moi, je suis, vous mourrez dans vos péchés".
Je suis, verbe grec Emei : définition
être, exister, arriver, se trouver, être présent, généralement traduit par :
Je suis, c'est, je viens, je serai, et donc "
celui qui suis". Après sa mort et sa résurrection, Jésus dit donc :
Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant, son nom nouveau souligné dans le verset ci-avant en Apocalypse 1, le même nom de famille que portent ceux qui ont été crucifiés spirituellement avec lui, ressuscitant avec lui, par lui et en lui, qui portent donc le même nom nouveau, la nouvelle alliance. Sans mort à soi-même (l'ego de l'homme ancien) dans le Seigneur, il n'y a pas de résurrection en Christ-Jésus, donc pas de nouvelle naissance de Dieu.
Ajouté 12 minutes 57 secondes après :
Paul dira aux Colossiens :
"1
Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire".