jusmon de M. & K. a écrit :Petite analyse effectuée sur Mejliss concernant la véritable nature de l'islam:
Les conceptions musulmanes et chrétiennes s'opposent fondamentalement sur la personnalité de Dieu, sur la notion de salut, sur celle du bien et du mal, sur le fonctionnement de la société… pour générer deux civilisations en totale opposition de valeurs.
Visite des églises et des mosquées
Source:
www.kipa.co.il
Septembre 2005-11-10
Par Elie Cohen (1)
Question :
Monsieur le rabbin,
Salutations distinguées !
Souvent, lorsque je me promène avec mes amies,
elles entrent dans des églises et des mosquées pour s’en faire une idée, mais à ce que je sais,
c’est interdit, c’est pourquoi j’ai pris l’habitude de rester à l’extérieur malgré mon désir d’entrer. Mais du fait que j’ai du mal à continuer à m’en abstenir, il me serait agréable d’en savoir davantage :
Quelle est l’origine précise de cette interdiction ? Est-ce la Torah ou les hommes de religion ?
Quel est l’objectif de cette interdiction ? Sachant que je ne désire y entrer que pour avoir une idée de l’édifice et des autres cultures, et non pas pour me rapprocher des autres religions (A Dieu ne plaise !).
Et la visite des églises et des mosquées ne nuira en rien à mes convictions en tant que juive.
Merci infiniment.
Yaïl
Réponse :
Salutations, Yaïl,
Cette interdiction n’est pas liée à la crainte que vous vous laissiez influencer par la visite d’une église ou que vos convictions en soient affectées,
mais à l’interdiction qui ordonne : « Et n’ayez pas pitié d’eux », c’est-à-dire qui demande de
ne pas approuver ce que font les idolâtres ou de ne pas se laisser influencer par la beauté de leurs innovations. Les opinions des Anciens divergent quant à savoir si l’origine de cette interdiction est la Torah ou les hommes de religion (sources : Deutéronome 6, Gamara (2), chapitre 19 sur l’idolâtrie).
Il est possible de supposer que
cette interdiction est venue pour ancrer en nous l’aversion à l’égard de l’idolâtrie et en même temps pour l’exprimer.
Cependant, elle ne concerne que les églises. En effet, l’islam, selon l’opinion unanimement admise, n’est pas une idolâtrie, car les musulmans proclament l’unicité de Dieu « sans la moindre ambiguïté », selon les termes du rabbin Moïse Maïmonide (3).
Je ne vois donc aucune justification à cela. Car selon certains Anciens,
il se pourrait même que celui qui fuit à la recherche d’une protection ne puisse se réfugier dans une église, car l’idolâtrie, comme on le sait, fait partie des interdits que l’on ne doit jamais transgresser, même si cela doit nous coûter la vie.
Salutations
Elie Cohen
(1)-Rabbin de l’Institut religieux de jeunes filles de la colonie d’Ein Hanatsiv, colonie coopérative religieuse fondée en 1949 à Wadi Bissan par de jeunes immigrants allemands rescapés de l’Holocauste nazi. Les premières lettres du nom de cette colonie sont celles du rabbin Naftali Tsevi Yehuda Berlin (1817-1893), l’un des meilleurs connaisseurs de la Torah en Europe de l’Est, et l’un des plus fervents défenseurs de la colonisation juive en Palestine.
(2)-Gamara : Commentaires de l’Ancien Testament qui, avec la Michna, forment ce que l’on appelle le « Talmud ».
(3)-Personnalité juive du Moyen-Age qui a étudié auprès de savants musulmans dont Averroès. Il est né à Cordoue en 1135 et est mort au Caire en 1204, et est connu en particulier pour son livre Le Guide des Egarés.