prisca a écrit :Il y a une chose que tu refuses d'admettre, c'est que la terre a un peu l'usage d'une serre incubatrice.
a écrit :Ici nous sommes chenilles voire cocons, dans l'attente d'être papillons.
Notre éclosion se déroulera au Jour du Jugement.
Je ne suis pas contre le principe d'une terre incubatrice, je trouve même que c'est une analogie assez pertinente.
Là où je ne partage pas ta vision, en revanche, c'est lorsque tu reportes systématiquement le jugement, le paradis, l'enfer, etc, à un moment futur, dans un avenir plus ou moins proche.
Et c'est dommage car cette projection mentale dans le futur t'empêche de considérer le moment présent, là où tout se déroule en réalité.
Comment quelqu'un peut vivre en paix en lui même lorsqu'il voit autour de lui tant de peines, de dénuement, d'enfants qui subissent des sévices, des mères porteuses qui vendent leurs enfants à des couples gays, que des gens sont réduits en esclavage pour construire des building à Dubai et qu'il y a des morts chaque jour car la chaleur est si intense, que l'homme dans sa cupidité déverse des hydrocarbures dans l'air et que des enfants aient des inflammations de la membrane du poumon avec Mucoviscidose, qu'il fabrique du plastique pour ses usines à nourritures infectes faites d'ajouts chimiques qui tuent par cancers, que des lieux soient pris pour forniquer, que les maris trompent et les femmes aussi en toute conscience de leurs actes, d'un commun accord, qu'il y ait tant d'injustices de guerres etc.... ?
Moi je vis le Paradis sur terre car je sais que toutes les injustices vont se finir mais je suis aussi malheureuse car pendant ce temps tout cela continue et des gens souffrent.
On ne peut pas dire le Paradis nous habite dans un monde où le chaos est partout.
a écrit :Car ici tout est éphémère, l'ETERNEL nous promet la Vie Eternelle.
a écrit :Tu vois, là encore ton personnage considère la vie éternelle comme une promesse, sous-entendu qu'il faut encore attendre sa réalisation. Alors qu'en réalité Tu es déjà éternelle, ma chère, Tu l'as toujours été et ne cessera jamais de l'être. C'est la définition-même du mot "éternel".
C'est une réalité cette planète régie par des lois de la physique qui lui assure l'éternité.
Ce n'est pas de l'ordre du rêve utopique.
Surtout les gens à qui D.IEU parlent, autant dire que tout est bien ancré en eux, ce n'est plus du domaine du rêve, mais c'est du sérieux.
a écrit :
Pour y avoir droit il faut montrer patte blanche.
a écrit :Tout le monde y a droit, Prisca, il te suffit d'ouvrir la porte. Ton époux y frappe depuis longtemps maintenant.
Non car il y a des gens qui vous embrument l'esprit par des discours ronflants plein de vanité et ce sont les religieux, car même si vous les écoutez d'une oreille distraite, le peu qu'ils disent reste en vous, et fait des dégats.
Mon époux il y a longtemps que nous sommes ensemble, ce n'est pas d'aujourd'hui.
Je parle du Seigneur bien évidemment.
a écrit :Pour l'impie, lis Job 8
13 Ainsi arrive-t-il à tous ceux qui oublient Dieu, Et l'espérance de l'impie périra. 14 Son assurance est brisée, Son soutien est une toile d'araignée. 15 Il s'appuie sur sa maison, et elle n'est pas ferme; Il s'y cramponne, et elle ne résiste pas. 16 Dans toute sa vigueur, en plein soleil, Il étend ses rameaux sur son jardin, 17 Il entrelace ses racines parmi les pierres, Il pénètre jusque dans les murailles; 18 L'arrache-t-on du lieu qu'il occupe, Ce lieu le renie : Je ne t'ai point connu !
a écrit :Ces versets sont très intéressants.
De qui sont de telles paroles ?
Ces Paroles sont de l'Eternel dans le chapitre 8 de Job.
Je rajoute celles ci qui parlent aussi de l'impie.
Chapitre 24 de Job
18 Eh quoi! l'impie est d'un poids léger sur la face des eaux, Il n'a sur la terre qu'une part maudite, Il ne prend jamais le chemin des vignes ! 19 Comme la sécheresse et la chaleur absorbent les eaux de la neige, Ainsi le séjour des morts engloutit ceux qui pèchent ! 20 Quoi! le sein maternel l'oublie, Les vers en font leurs délices, On ne se souvient plus de lui! L'impie est brisé comme un arbre, 21 Lui qui dépouille la femme stérile et sans enfants, Lui qui ne répand aucun bienfait sur la veuve !...