prisca a écrit : ↑08 févr.23, 06:53
Le problème qui caractérise aussi bien les incroyants comme Estrabosor, les gens comme toi (je ne sais pas quelle étiquette tu as) et les chrétiens c'est que vous vous êtes tous accordés pour dire que D.IEU a eu besoin de donner son amnistie d'une part, alors que c'est faux + que D.IEU ne pouvait pas de Lui Seul sonner une amnistie au genre humain sans faire payer Jésus.
Comme un besoin viscéral du principe " il faut que quelqu'un paie coute que coute".
IL ME FAUT UN BOUC EMISSAIRE.
Ce que ne comprend pas P.risca, c'est que cela ne correspond absolument pas à un "besoin viscéral" et, si elle était aussi cartésienne qu'elle le dit, elle comprendrait aisément qu'un incroyant comme moi n'est absolument pas concerné par tout cela et est donc totalement libre de penser ce qu'il veut.
Alors pourquoi, moi, incroyant, contredis-je P.risca, tout simplement parce que ce qu'elle dit est l'exact contraire de la pensée biblique.
Le fondement de la Bible, son essence même, c'est que les humains sont incapables de se diriger eux mêmes, de prendre les bonnes décisions, qu'ils sont pécheurs et qu'ils ne peuvent qu'espérer la grâce, la faveur imméritée de Dieu.
Il y a une notion qui échappe totalement à P.risca, c'est l'amour tout simplement.
Eh oui, l'amour ce n'est absolument pas cartésien !
Une personne peut donner un organe à quelqu'un par amour, est ce que c'est cartésien ? Absolument pas, quelqu'un de cartésien garde, par exemple, ses deux reins car il peut en perdre un ou, en vieillissant, il aura besoin de ses deux reins pour assurer sa survie.
Un parent peut se ruiner totalement par amour pour son enfant, est ce cartésien ? Non.
Tiens, prenons la parabole du fils prodigue, il faut bien se souvenir qu'il demande sa part d'héritage avant de partir.
Une fois tout dépensé, il repense à ce qu'il vivait autrefois chez son père et il se dit qu'il y serait mieux, même comme ouvrier.
Que fait le père ? Il accueille son fils à bras ouvert. Est ce cartésien ? Absolument pas ! D'ailleurs l'autre fils ne comprend pas cette attitude puisque lui n'a pas demandé sa part d'héritage, a travaillé dur pour son père et n'a jamais eu une pareille fête !
Non, ce n'est pas cartésien mais c'est de l'amour, la joie d'un père qui voit revenir son fils qu'il croyait ne plus revoir.
Enfin, puisque P.risca parle de logique et de cartésianisme, quelques questions basées sur le livre qu'elle prétend suivre :
Est ce cartésien, juste, logique, de punir un enfant pour la faute de son père ? Non ? Pourtant le fils de David est mort à cause de l'adultère de ses parents, encore plus fort, les premiers nés d'Egypte, dont des enfants, ont été tués pour l'entêtement d'un seul homme : Pharaon.
A contrario, est ce logique, cartésien, juste, qu'un tueur de masse, un type sans scrupule qui a fait tout ce qu'il a pu de plus mauvais dans sa vie se voit pardonné à sa première prière une fois que tout est perdu pour lui ? C'est ce qui est arrivé à Manassé.
Et les Ninivites ? Savez vous que le loisir de ces braves gens étaient d'écorcher vifs leurs prisonniers avant de les empaler et de les placer en plein soleil ? Sympa non ? Eh bien est il logique, cartésien, juste, qu'ils leur ait suffi de se mettre un sac sur la tête pour échapper à la punition ?
Voila quelques exemples parmi des dizaines que la Bible ne présente pas une vision cartésienne mais sa vision propre !
Dans cette logique propre, le sacrifice est présenté par Dieu comme nécessaire pour qu'il pardonne, ce n'est pas une invention de telle ou telle religion ou de telle ou telle personne, c'est ce que dit la Bible, que ce soit l'AT ou le NT.
Alors, est ce qu'un chrétien sincère pèche car il sait que Jésus est mort pour lui ?
Non, parce qu'encore une fois, il n'est pas dans un rapport cartésien mais dans un rapport d'amour, et il fait tout ce qu'il peut pour être à la hauteur de l'amour de Dieu mais n'étant pas mû par la crainte mais par le désir de faire plaisir à son Créateur.
En réalité, P.risca juge le Dieu de la Bible sans s'en rendre compte, elle dit tout le mal qu'elle pense de lui à travers sa critique des chrétiens mais, au lieu d'être cartésienne, logique et de tirer la conclusion qui s'impose, elle garde ce Dieu et tord les Ecritures pour le sauver !
Face à cette dissonance cognitive, elle a choisi le déni.