L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Science et religion ne sont plus considérées comme incompatibles. The Daily Telegraph, Londres, 26 mai 1999.
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Estrabosor

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 15 févr.23, 10:04

Message par Estrabosor »

agecanonix a écrit : 15 févr.23, 06:49 Votre ami, comme vous dites, vous pose une question.

Qu'avez vous à objecter à Monsieur Alexandre Meinesz qui défend l'idée qu'il n'y avait pas suffisamment de temps entre la formation de la terre et les bactéries découvertes ici et là avec un âge pouvant mener à -4,1 Milliards d'années.

C'est pas compliqué comme question ! Et pas besoin d'être croyant pour y penser puisque Mr Meinesz se la pose aussi sans être forcément croyant.
C'est impressionnant cette incapacité de ne pas voir une réponse quand elle ne plait pas !

M. Meinesz part du principe que les bactéries d'il y a 4 milliards d'années étaient aussi complexes que celle d'aujourd'hui, c'est son opinion mais AUCUN élément ne permet de dire aujourd'hui à quoi correspondait la vie qui a laissé cette trace d'activité à cette époque reculée.
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agecanonix

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 16 févr.23, 00:18

Message par agecanonix »

Estrabosor a écrit : 15 févr.23, 10:04 C'est impressionnant cette incapacité de ne pas voir une réponse quand elle ne plait pas !

M. Meinesz part du principe que les bactéries d'il y a 4 milliards d'années étaient aussi complexes que celle d'aujourd'hui, c'est son opinion mais AUCUN élément ne permet de dire aujourd'hui à quoi correspondait la vie qui a laissé cette trace d'activité à cette époque reculée.
J'entends votre réponse, mais je n'en vois pas les preuves sauf à prendre Mr Meinesz pour un comique...

Vous ne soulevez qu'une théorie, que vous ne pouvez démontrer et donc incapable de contrer les réflexions de ce savant qui en sait plus que vous.

Donc évitez les hypothèses et avancez des preuves, vous aurez l'air plus sérieux...

BenFis

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 16 févr.23, 01:36

Message par BenFis »

agecanonix a écrit : 16 févr.23, 00:18 J'entends votre réponse, mais je n'en vois pas les preuves sauf à prendre Mr Meinesz pour un comique...

Vous ne soulevez qu'une théorie, que vous ne pouvez démontrer et donc incapable de contrer les réflexions de ce savant qui en sait plus que vous.

Donc évitez les hypothèses et avancez des preuves, vous aurez l'air plus sérieux...
Meinesz n'a fait que transposer le problème de l'apparition de la vie à l'espace extraterrestre.
Cela n'apporte rien au sujet ; c'est juste reculer pour mieux sauter :D

keinlezard

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 16 févr.23, 02:16

Message par keinlezard »

Hello,

Notre ami veut du Meinesz Dans le texte ? pourquoi pas :)

Dans son livre donc "Comment la vie à commencée : 3 genèses du Vivant" ... nous lisons

ce que nous avons dit répété en long en large et en travers ...

Les premiers témoignages réels des connaissances acquises et transmises par les Hommes préhistoriques jusqu’à nous, sont représentés par :

– les premières pierres taillées (datant de 2,6-2,5 millions d’années), dont la fabrication s’est standardisée et améliorée sans cesse dans le temps par étapes identifiables27,

– les premiers foyers marquant la maîtrise du feu (le premier foyer date de – 790 000 ans, mais ils semblent devenir communs, marque d’une maîtrise et d’une communication de la technique, que vers – 400 000 ans)28,

– les premières manifestations sociales liées à la mort : les rites funéraires et offrandes déposées dans les sépultures (essentiellement à partir de 100 000 ans)29,

– les premières peintures sur les parois des grottes représentent des dessins abstraits (des disques) et des mains détourées. Trouvées dans une grotte espagnole (El Castillo), elles ont été attribuées à l’Homme de Néandertal (datés respectivement de – 40 800 et – 37 300 ans !)30. Les plus anciennes peintures pariétales plus figuratives sont dues à l’homme de Cro-Magnon (la grotte Chauvet : – 32 000 ans).

Chacune de ces étapes, concrétisées par des vestiges trouvés dans des régions différentes du monde, marque l’ascension de la mémoire, de la communication et de la conscience des tribus concernées. Peut-on considérer que les tribus d’Hommes différents, appartenant à des lignées évolutives parallèles ou ancestrales ayant laissé les premiers témoignages conceptuels (fabrication des pierres taillées, maîtrise du feu et considération de la mort), étaient déjà conscientes de leur identité ?

Parmi ces tribus, il faut citer les Néandertaliens contemporains de nos ancêtres les Cro-Magnons. Ils maîtrisaient le feu et ont laissé des parures (os sculptés et percés des sépultures et des outils de pierre30. Ces Néandertaliens ont disparu, il y a environ 24 000 ans pour une cause encore non élucidée (dominés et exterminés par les Cro-Magnons, ou fondus par hybridation (métissage) avec les Cro-Magnons ?).

Les nombreuses peintures rupestres, datées de 32 000 à 10 000 ans, réalisées par les tribus de Cro-Magnon sont les plus anciens témoignages de l’acquisition par un primate d’une identité et de la perception de l’existence ; elles prouvent sa capacité de symbolisation. Les peintures préhistoriques de la grotte Chauvet sont si bien conçues, les effets de superposition d’animaux et la maîtrise de la perspective si techniques, que nous devons admettre l’existence d’un art qui s’est transmis.

En effet, bien que les auteurs des fresques de la grotte Chauvet étaient avant tout des artistes talentueux, leurs œuvres picturales n’étaient certainement pas les premières de l’humanité. Vraisemblablement la maîtrise de leur art s’est affinée au fil de générations successives, sur des supports exposés aux intempéries ou dans des cavernes à ce jour inconnues ou effondrées. Ces Hommes, accumulant et transmettant les premiers savoirs, avaient sans aucun doute possible acquis une véritable conscience !

Ainsi, à partir d’il y a 32 000 ans, un être vivant a pour la première fois laissé volontairement des images très suggestives de son environnement (les dessins d’animaux hostiles ou utiles pour sa nourriture), de ses mains (ses empreintes sur les parois des grottes) et plus rarement de lui-même (fresques de scènes de chasse). Les plus anciennes gravures abstraites datent de – 100 000/– 70 000 ans (sur des blocs d’ocre) et de – 60 000 ans (sur des œufs d’autruche) et la première statuette très figurative d’une femme de – 35 000 ans31. Dans les nombreuses cavernes où ces Hommes ont exposé leurs œuvres, on retrouve les mêmes techniques picturales et des motifs et signatures semblables. Les mains détourées réalisées en crachant des pigments sur une main plaquée à la roche sont les plus fréquentes depuis 37 300 ans jusqu’à 5 000 ans dans de multiples grottes en Asie, Australie et en Europe.

Il y eut ainsi transmission de connaissances dans une vaste région géographique. Les Cro-Magnons, grâce à leur organisation sociale, leurs multiples inventions d’outils, leurs croyances et mœurs se sont imposés partout pendant plusieurs dizaines de milliers d’années. Ils détiennent ainsi le record de longévité des organisations humaines, alors certainement caractérisées par de petites tribus nomades amies ou ennemies.
Ainsi donc , Le prof Meinesz valide également la lente accession à la culture et aux technologies

contrairement à notre ami qui s'en tient à un cerveau fantasmé

et continue ainsi
Il y eut ainsi transmission de connaissances dans une vaste région géographique. Les Cro-Magnons, grâce à leur organisation sociale, leurs multiples inventions d’outils, leurs croyances et mœurs se sont imposés partout pendant plusieurs dizaines de milliers d’années. Ils détiennent ainsi le record de longévité des organisations humaines, alors certainement caractérisées par de petites tribus nomades amies ou ennemies.
Organisation sociale comme facteur de dévelloppement de la culture et des techno ...


Un peu plus loin dans le chapitre 1 sous l'intertitre "Au-delà de notre ascendance : l’origine du vivant"

Meinesz aborde les limites de la Théorie de l'évolution ...
Pour les biologistes contemporains, les découvertes scientifiques sur notre proche origine relèvent d’une suite logique. Les mécanismes de l’évolution permettant de comprendre les liens de parenté entre l’Homme et un singe ancestral s’appliquent aussi entre ce singe et la plus petite cellule animale indépendante. Mais ces mécanismes n’expliquent pas d’autres questions de fond sur l’origine de la vie.
Comment et où est apparue la vie ? Comment sont nées La faune et la flore à partir des bactéries, premières formes de vie apparues sur Terre ? Quels sont les mécanismes biologiques qui ont conduit le vivant, à travers le temps et les aléas, à notre espèce ? Ces étapes, parfois encore mystérieuses, de la naissance et de la structuration de la vie sur Terre, induisent d’autres interrogations ou hypothèses sur notre avenir, sur le devenir des vies qui nous entourent et sur l’existence d’autres formes de vies encore méconnues, y compris au-delà de notre planète…
Ainsi donc ... pour Alexandre Meinesz ... la Théorie de l'Evolution ne parle pas d'abiogenèse ...

très étonnant ... non :) :) qu'un scientifique ( un vrai qui connait son sujet ) ne confondent pas comme notre ami Agecanonix abiogenèse et Théorie de l'évolution

et il explique ensuite la démarche qu'il suivra , lui et pas Agécanonix
Les théories et évidences contemporaines sont à la fois en concordance avec les faits actuels connus et débarrassées des croyances religieuses, philosophiques ou fabuleuses anciennes. Mais la démarche est restée la même depuis la nuit des temps : partir de connaissances solides acceptées par la grande majorité de la communauté des savants, puis bâtir des hypothèses, des spéculations, qui seront mises à l’épreuve de la science future.
Incroyable n'est ce pas ... la démarche scientifique .. .et donc la sienne propre obéis au contrat social de la Science tel qu'énoncé par Guillaume Lecointre et déjà plusieurs fois citée ici

partir de connaissances solides acceptées par la grande majorité de la communauté des savants, puis bâtir des hypothèses, des spéculations, qui seront mises à l’épreuve de la science future.

Ainsi donc après sont introduction dans laquelle le Prof Meinesz explique qu'il developpera dans son ouvrage "son avis propre" ainsi que dans sa conférence , insiste une fois de plus sur le rôle de la communauté dans son ensemble sur l'acceptation ou le rejet d'une hypothèse ou d'une Théorie Scientifique ...

Encore une fois nous sommes loin , terriblement loin des affirmations peremptoire de notre ami Créationniste voulant faire croire que Meinesz tiendrait un autre propos que celui qu'il tient depuis toujours.


Cordialement
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 16 févr.23, 02:48

Message par BenFis »

keinlezard a écrit : 16 févr.23, 02:16 En effet, bien que les auteurs des fresques de la grotte Chauvet étaient avant tout des artistes talentueux, leurs œuvres picturales n’étaient certainement pas les premières de l’humanité. Vraisemblablement la maîtrise de leur art s’est affinée au fil de générations successives, sur des supports exposés aux intempéries ou dans des cavernes à ce jour inconnues ou effondrées. Ces Hommes, accumulant et transmettant les premiers savoirs, avaient sans aucun doute possible acquis une véritable conscience !

Ainsi, à partir d’il y a 32 000 ans, un être vivant a pour la première fois laissé volontairement des images très suggestives de son environnement (les dessins d’animaux hostiles ou utiles pour sa nourriture), de ses mains (ses empreintes sur les parois des grottes) et plus rarement de lui-même (fresques de scènes de chasse). Les plus anciennes gravures abstraites datent de – 100 000/– 70 000 ans (sur des blocs d’ocre) et de – 60 000 ans (sur des œufs d’autruche) et la première statuette très figurative d’une femme de – 35 000 ans31. Dans les nombreuses cavernes où ces Hommes ont exposé leurs œuvres, on retrouve les mêmes techniques picturales et des motifs et signatures semblables. Les mains détourées réalisées en crachant des pigments sur une main plaquée à la roche sont les plus fréquentes depuis 37 300 ans jusqu’à 5 000 ans dans de multiples grottes en Asie, Australie et en Europe.
Salut Keinlezard,

A ce propos, je viens de tomber sur un article de Yuval Noah Harari paru dans Le Monde/Histoire de l'homme 2020, qui parle d'une révolution cognitive ayant eu lieu au sein se sapiens il y a 70000 ans, ce qui va dans le sens des constatations de Meinesz.
A quoi serait due cette révolution cognitive si ce n'est notamment à une évolution de la mécanique cérébrale au sein d'une même espèce?

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 16 févr.23, 02:56

Message par Saint Glinglin »

Comment peut-on croire que les rites funéraires ont été inventés après deux millions d'années de vie sociale ?

Estrabosor

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 16 févr.23, 03:22

Message par Estrabosor »

agecanonix a écrit : 16 févr.23, 00:18 J'entends votre réponse, mais je n'en vois pas les preuves sauf à prendre Mr Meinesz pour un comique...

Vous ne soulevez qu'une théorie, que vous ne pouvez démontrer et donc incapable de contrer les réflexions de ce savant qui en sait plus que vous.

Donc évitez les hypothèses et avancez des preuves, vous aurez l'air plus sérieux...
Bonjour à tous,

:rolling-on-the-floor-laughing: je serais donc comme Monsieur Jourdain, je ferais des théories sans le savoir ?

Eh bien non, je n'ai fait aucune théorie, j'ai simplement rappelé la REALITE : les roches anciennes portent des traces qu'on attribue à une activité bactérienne, c'est tout.
Pas de fossile, pas d'ADN, rien que des formations dans la roche qui font penser à une activité bactérienne.

A partir de là, c'est à celui qui prétend qu'il s'agit de telle ou telle bactérie, de telle complexité d'en apporter la preuve et sûrement pas à celui qui se contente de rappeler les faits !
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 16 févr.23, 03:50

Message par keinlezard »

Hello,
BenFis a écrit : 16 févr.23, 02:48 Salut Keinlezard,

A ce propos, je viens de tomber sur un article de Yuval Noah Harari paru dans Le Monde/Histoire de l'homme 2020, qui parle d'une révolution cognitive ayant eu lieu au sein se sapiens il y a 70000 ans, ce qui va dans le sens des constatations de Meinesz.
A quoi serait due cette révolution cognitive si ce n'est notamment à une évolution de la mécanique cérébrale au sein d'une même espèce?
Ce n'est pas mon domaine donc ce ne sont que des hypothèses de ma part.

Mais de même que l'outils modifie les structures cérébrales qui à leur tour modifient l'outils dans un cercle ""vertueux"""

Le passage de petits groupes de chasseurs-ceuilleurs vers des communautés sédentaires d'une part
puis des structures encore plus organisées d'autre part à pu agir également sur nos structures mentales

Qui à leur tour ont agit sur nos capacité à vivre en commun.

Une forme d'auto domestication de notre espèce en quelque sorte.


Cordialement
Adopter les règles de Crocker autorise vos interlocuteurs à optimiser leur message pour le transfert d'informations sans se préoccuper d'amabilités. Elles imposent que vous acceptiez l'entière responsabilité du fonctionnement de votre esprit – si on vous offense, c'est de votre faute.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lee_Daniel_Crocker

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 16 févr.23, 05:45

Message par agecanonix »

Estrabosor a écrit : 16 févr.23, 03:22 Bonjour à tous,

:rolling-on-the-floor-laughing: je serais donc comme Monsieur Jourdain, je ferais des théories sans le savoir ?

Eh bien non, je n'ai fait aucune théorie, j'ai simplement rappelé la REALITE : les roches anciennes portent des traces qu'on attribue à une activité bactérienne, c'est tout.
Pas de fossile, pas d'ADN, rien que des formations dans la roche qui font penser à une activité bactérienne.

A partir de là, c'est à celui qui prétend qu'il s'agit de telle ou telle bactérie, de telle complexité d'en apporter la preuve et sûrement pas à celui qui se contente de rappeler les faits !
Si c'est moi qui osait ce genre de théorie, je me ferais étriller par K...., mais voilà, vous êtes complices et il n'osera pas te dire ce qu'il pense de cette pseudo théorie.

Bien, comme je suis en forme, je vais donner un coup de pied dans la fourmilière. Attention, ça va piquer ! :rolling-on-the-floor-laughing:

Posons nous pour être simple , au moment où apparaît le premier mammifère. De lui vont naître les milliers d'espèces de mammifères que nous connaissons aujourd'hui, plus ceux qui ont disparu. Disons 8000. (Kein.. pas la peine de nous copier coller un document qui nous dirait qu'il y en a 8001; on s'en fout, c'est un exemple :thinking-face: )

Il a fallu un mécanisme évolutif qui permette ce miracle (là aussi Kein., ne tombe pas de ta chaise parce que j'ai dit miracle. :smiling-face-with-halo: )

En fait il a fallu 3 choses : les mutations, la dérive génétique et la sélection naturelle

On sait ce qu'est une mutation, on sait depuis Darwin ce qu'est la sélection naturelle, quand à la dérive génétique, voici sa définition : La dérive génétique est un phénomène au cours duquel la fréquence des allèles change dans les populations, de manière aléatoire.

Il y a donc une part de hasard dans cette dérive génétique. En effet, le hasard joue un rôle très important dans l'évolution des fréquences alléliques. Si certains allèles présentent des avantages ou des désavantages et sont donc soumis à la sélection naturelle, ce n'est pas le cas de tous ! Nombre d'entre eux ne sont ni avantageux, ni désavantageux, leur avenir ne dépend que la dérive génétique.

Un exemple: 3 mammifères avec un allèle "couleur" blanc et 3 mammifères avec le même allèle "couleur" gris.
Si beaucoup de descendants, il y aura autant de blancs que de gris.
Par contre s'il n'y a que 6 descendants, ils seront peut-être tous blancs ou tous gris.
Au bout de quelques générations, il sera possible qu'un des allèles ait disparu. Les descendants seront peut être tous blancs ou tous gris.
S'il ne reste plus qu'un seul allèle, on dira qu'il est fixé.
Cette fixation dépend de la taille de la population : plus elle est petite, plus le taux de fixation est rapide.
Toutefois, à la suite de mutations aléatoires, il est aussi possible que l'allèle disparu réapparaissent plus tard.

Ainsi, notre premier mammifère doit subir une mutation qui va introduire un allèle différent de celui d'origine, cet allèle va supplanter celui avec lequel il est en concurrence , d'une manière aléatoire, faisant intervenir le hasard, et ensuite la sélection naturelle va privilégier les descendant dont les allèles amènent un avantage pour la survie de l'espèce.

Je pose donc les bases de ma réflexion:

le premier mammifère, pour pouvoir évoluer, doit subir une mutation. Je dis subir parce qu'une mutation ne se décide pas, ne se prépare pas, elle est aléatoire et donc complètement hasardeuse.

1er cas de figure : cette mutation est négative, elle nuit à la santé et à la survie de l'espèce. Il serait souhaitable qu'elle disparaisse rapidement. Dans ce cas là, on pourrait invoquer la sélection naturelle puisque l'animal mutant aurait moins de chance de survie.
Seulement, la sélection naturelle n'intervient que si la mutation négative crée immédiatement une perte de chance, mais nous savons que ce sont des milliers de mutations qui sont nécessaires pour qu'au final une vraie différence joue en défaveur du porteur des mutations.

2ème cas de figure. la mutation est neutre, elle ne change strictement rien à l'espérance de survie de l'animal. Dans ce cas là, les mutations qui vont rester neutres vont subsister puisque le seul mécanisme capable de les faire disparaître, la sélection naturelle, ne pourra pas entrer en action puisque, je le répète, les mutations ne nuisent pas à la survie de l'animal.

Que fait la sélection naturelle ? Elle favorise le plus apte à survivre.
Darwin parlait des girafes qui, au départ, beaucoup moins grandes, avaient du mal à atteindre des feuilles d'arbres qu'elles consommaient pour survivre. Des mutations répétées auraient allonger leur cou, et la sélection naturelle aurait aider, évidemment, les girafes plus grandes à survivre.

Cependant, dans le cadre de mutations neutres, et donc de mutations qui ne donnent aucun avantage ou désavantage au mutant, la sélection naturelle ne peut rien faire, absolument rien. Il en ressort que nous devrions découvrir sur tous les mammifères, des mutations neutres qui n'aboutissent à rien, qui ne servent à rien, et qui ne gênent en rien leur porteur.

De même, comme le hasard est le maître de cette théorie, il est impossible d'imaginer que toutes les chaines de mutations ont abouti à un organe, ou une fonction en état de marche.
Par chaîne de mutations, j'entends toutes celles qui ont été nécessaires pour aboutir à un avantage susceptible d'enclencher le mécanisme de la sélection naturelle.
Chacun sait et reconnait qu'une mutation est un modification très faible des caractéristiques génétiques d'un individu et que pour qu'un vrai avantage apparaisse, des centaines de mutations qui s'additionnent dans le même sens sont indispensables.
Il est donc plus que probable que nous devrions trouver chez beaucoup d'animaux, des chaînes de mutations inachevées, inutiles, et qui ne nuisent pas à leur porteur.

Comment vous l'expliquer par un exemple. Retenez tout d'abord que tout cela nait du hasard. Toute mutation est un accident aléatoire.

Imaginez un fleuve qu'il vous faut traverser. Il n'y a pas de pont. Même si j'ai dit que seul le hasard est en cause, imaginez que vous souhaitiez traverser.
Pour le faire vous allez jeter dans l'eau, au hasard, des dalles de béton de 50x50cms sur 3 cms d'épaisseur. Je le redis, vous jetez au hasard, c'est la règle dans ce domaine. Vous en jetez des milliers et au bout d'un moment, vous voyez affleurer quelques piles qui se sont constituées aléatoirement. Vous pouvez traverser en passant d'une pile à l'autre.
Cette traversée correspond, dans notre exemple sur les mutations, à un avantage réel puisque vous pouvez maintenant traverser le fleuve, ce qui, dans certains cas peut vous sauver la vie.
Maintenant, imaginez que vous pouvez assécher le fleuve. Qu'allez vous découvrir ? Une série de piles de dalles parfaitement alignées et toutes à la même hauteur ?
Evidemment non car vous avez lancé au hasard, on pourrait dire les yeux fermés, des milliers de dalles de béton et l'immense majorité est là, au fond du fleuve, complètement dispersée dans tous les sens et sans aucune logique.
Ce qui a fait que des piles sont venues affleurer, ce n'est pas votre intelligence, ni votre dextérité, ni vos talents de lanceurs de dalles, c'est uniquement le nombre. C'est parce que vous en avez lancé des milliers que par la force des choses, au bout d'un moment, des piles ont affleurées.
Vous allez me dire que c'est bien, que ça prouve que l'évolution est possible sur de grandes périodes de temps.

En fait non, pour la raison suivante : en asséchant le fleuve, vous allez aussi découvrir des piles qui n'ont pas affleurée, qui se trouvaient toujours sous l'eau, à différentes hauteurs et en nombre très important.
Cela illustre le fait que nous devrions trouver chez les animaux, des mutations qui n'ont abouti à rien, qui n'ont pas trouvé leur utilité sans pour autant être dangereuse et donc éliminées par la sélection naturelle qui elle, je le rappelle, ne peut agir que si le détenteur d'une mutation subit, du fait de cette mutation, un avantage ou un désavantage dans son environnement.

Ce qui amène à cette exagération de ma part: je grossis l'image pour vous aider à comprendre.

Simplifions en englobant tous les animaux en 1 seul, je veux dire que pour simplifier, je ne vais parler que d'un seul animal qui aurait subi, à lui seul, toutes les évolutions nécessaires à la théorie.
Par exemple, sans aucune fonction visuelle au départ, il aurait du muter aux niveaux nerveux, organiques et même osseux pour intégrer tout le mécanisme de la vue. Et tout cela dans le plus stricte hasard. Franchement, personne n'aurait parié un kopec, au tout début, pour soutenir qu'à la fin de millions d'années d'évolution, beaucoup d'animaux seraient doté de la vue comme aujourd'hui.
Pourquoi ? parce qu'à chaque niveau de mutation, le hasard aurait pu faire que la mutation suivante n'arrive jamais, rendant inutile bien que neutre, toutes les mutations qui l'ont précédés.
Il aurait donc parfaitement pu arriver que nous soyons dotés de tout ce qu'il faut pour voir un jour, mais que cela ne fonctionne pas, faute de la mutation indispensable et sans que la sélection naturelle n'ait son mot à dire pour favoriser ou pour faire disparaître cet échec.

Seulement, où se trouvent ces indispensables échecs que la hasard a forcément produits car personne n'imagine que tous les suites de mutations ont produit chacune des succès.

a suivre...
PS. comme je me fais systématiquement insulter par K... et quelques autres, je vais poursuivre cette explication sans répondre aux éventuelles commentaires qui ne pourront être que des copiés collés indigestes pour tout le monde.

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 16 févr.23, 10:29

Message par Estrabosor »

Encore une fois, où ai-je émis la moindre théorie ?
Je parle de faits, simplement de faits !

Et je dis simplement une vérité c'est que personne ne peut affirmer comment a commencé la vie et que, donc, personne ne peut affirmer qu'il ait été impossible qu'elle apparaisse sur Terre.

Je vais faire plus simple, M.Meinesz estime qu'il est impossible que la vie (sous la forme qu'il imagine) soit apparue si tôt.
J'ai juste précisé ce qui est entre parenthèse et qui n'est que la vérité pure, personne ne sait donc il ne peut s'agir que de suppositions.

Au passage, j'ai défendu, à de nombreuses reprises, sur ce même forum, de la même façon le fait qu'on ne pouvait pas dire qu'il était impossible que Dieu existe.
C'est juste une question d'honnêteté intellectuelle, si on ne peut pas prouver une chose, alors c'est une simple opinion qui n'a pas valeur de preuve.

Je voudrais revenir sur un élément très important, l'argument d'autorité.

Agécanonix a souligné que M.Meinesz était un spécialiste alors que je n'étais rien.
C'est vrai, je ne suis qu'un paysan, j'ai arrêté ma scolarité générale à la fin de la 3ème mais, ce n'est pas moi qui avance quelque chose, c'est cette personne et en science, ce n'est pas la personne qu'on juge mais ses travaux, les éléments qui lui permettent d'avancer ce qu'elle avance.

C'est une notion qui échappe à beaucoup et on a pu le voir pendant le Covid où des gens croyaient un prix Nobel parce qu'il était prix Nobel alors que le milieu scientifique lui, avait rejeté les affirmations fantaisistes de ce scientifique.

On peut être un génie, avoir des années de réussites scientifiques derrière soi, si on affirme une chose, on doit la démontrer devant ses pairs et on sera jugé sur la cohérence de son raisonnement et les preuves apportées et non sur son patronyme ou ses récompenses passées.

Tout commence par une publication scientifique.

Alors, on nous a parlé d'un livre, de conférence mais Alexandre Meinesz a t'il fait une communication scientifique ? Je n'en ai pas trouvé sur la panspermie mais il est possible que cela m'ait échappé.
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 16 févr.23, 19:57

Message par keinlezard »

keinlezard a écrit : 16 févr.23, 03:50 Hello,


Ce n'est pas mon domaine donc ce ne sont que des hypothèses de ma part.

Mais de même que l'outils modifie les structures cérébrales qui à leur tour modifient l'outils dans un cercle ""vertueux"""

Le passage de petits groupes de chasseurs-ceuilleurs vers des communautés sédentaires d'une part
puis des structures encore plus organisées d'autre part à pu agir également sur nos structures mentales

Qui à leur tour ont agit sur nos capacité à vivre en commun.

Une forme d'auto domestication de notre espèce en quelque sorte.


Cordialement
j'ai oublié la bibliographie pour ce qui est de la modification du cerveau par des activité externe ou des situation vécue

Ici l'outils qui modifie la structure du cerveau
https://www.maxisciences.com/taxi/le-ce ... 9468.html

une situation vécu ( un trauma ici en l'occurence )
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/c ... ees_132304

https://sante.lefigaro.fr/actualite/201 ... ns-cerveau

et enfin une pratique qui effectuée sur le long terme modifie egalement les structures cérébrales

https://www.lesechos.fr/idees-debats/sc ... au-1135737
https://www.cortex-mag.net/comment-la-m ... e-cerveau/

Cordialement
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agecanonix

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 16 févr.23, 21:31

Message par agecanonix »

a écrit :je serais donc comme Monsieur Jourdain, je ferais des théories sans le savoir ?

Eh bien non, je n'ai fait aucune théorie, j'ai simplement rappelé la REALITE : les roches anciennes portent des traces qu'on attribue à une activité bactérienne, c'est tout.
Pas de fossile, pas d'ADN, rien que des formations dans la roche qui font penser à une activité bactérienne.

A partir de là, c'est à celui qui prétend qu'il s'agit de telle ou telle bactérie, de telle complexité d'en apporter la preuve et sûrement pas à celui qui se contente de rappeler les faits !
Notre ami parle t-il ici de faits ?

Absolument pas. Dans ce cas de figure il faut placer la force d'un fait à la bonne place.

Par exemple, dans notre affaire, le fait que l'on ait découvert des traces de bactéries datées de plus de 4 milliards d'années est un fait, certe, mais pas un fait qui permette une conclusion ni pour moi ni pour Estra car c'est un fait qui nourrit nos deux hypothèses.

Il est donc prétentieux d'affirmer que l'on parle de faits et que pour cela on a un raisonnement qui tient si les mêmes faits sont tout aussi utiles à l'hypothèse adverse.

Par contre, affirmer que, peut-être, les traces de bactéries ne sont pas celles d'organismes aussi compliqués que ne le pense A. Meinesz, n'est pas un fait, mais une supposition, une hypothèse qui repose sur 2 postulas non démontrés.
  • 1) le professeur Meinesz est un rigolo qui ne sait pas observer des traces de bactéries.
    2) les bactéries dont on a découvert les traces étaient beaucoup plus simples que celles qui leur ressemblent aujourd'hui.
De façon feutrée, Estra et Keinlezard ont commencé à développer la première hypothèse, un peu sous le manteau, hypocritement, en ayant l'air de ne pas le faire. En effet, les sous entendus à peine dissimulés sur l'absence de publication, par Mr Meinesz, dans des revues scientifiques est au final un procès en incompétence contre lui. Vous remarquerez qu'on est loin des faits et plus prêt du bûcher !

La seconde hypothèse ne peut pas être considérée comme un fait puisqu'absolument rien ne vient la démontrer.

Cette réponse, par contre, est la démonstration que la question dérange puisque, pour y répondre, Estra et Kein... n'ont pas réussi à avancer un fait, une découverte, mais 2 hypothèses non démontrée dont la première sent un peu mauvais.

De mon côté, je n'ai pas plus de faits, mais un raisonnement qui fait réagir d'une façon curieuse, qui dérange au point de susciter de l'animosité, cet état d'esprit qui accompagne toujours l'embarras.

Alors, où en sommes nous ? La remarque et la démonstration de M. Meinesz gardent toutes leurs forces puisque pour en annuler les effets, nous observons que l'on nous oppose un jugement de valeur sur un homme, jugement qui est plus proche du "feu" que des "faits", et une hypothèse invérifiable.

Sauf, quand même, que personne dans le monde de la science n'a jamais soulevé cette hypothèse de bactéries très simples qui ressembleraient à des bactéries très compliquées. Cela devrait alerter nos amis.

Et enfin, quand un spécialiste des bactéries joue sa carrière sur une observation dont il maîtrise les codes, j'ai tendance à le prendre au sérieux.

Conclusion.: appelez un fait ce qui est un fait, traitez cette affaire sur l'échelle des faits et laissez tranquille Mr Meinesz qui ne peut pas se défendre.

merci.

keinlezard

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 16 févr.23, 22:09

Message par keinlezard »

Hello,
agecanonix a écrit : 16 févr.23, 05:45 Si c'est moi qui osait ce genre de théorie, je me ferais étriller par K...., mais voilà, vous êtes complices et il n'osera pas te dire ce qu'il pense de cette pseudo théorie.
Surtout ... ce n'est que ce que dit Meinesz lui même
:) ... à croire que tu n'as pas lu son livre

je cite
En revanche, à cause des multiples et importantes altérations subies au cours des temps par ces roches les plus anciennes, les traces physiques laissées par les premières bactéries (des fossiles) sont rarement convaincantes et leur nature biologique est souvent contestée. Aussi, pour fixer l’âge de l’apparition de la vie sur Terre, les paléontologues cherchent des traces indirectes, des indices chimiques laissés par des organismes vivants.

Ce que l'on cherche donc et que Meinesz confirme ce ne sont pas des "organismes" mais les traces laissées par ces organisme


agecanonix a écrit : 16 févr.23, 05:45
Bien, comme je suis en forme, je vais donner un coup de pied dans la fourmilière. Attention, ça va piquer ! :rolling-on-the-floor-laughing:

Posons nous pour être simple , au moment où apparaît le premier mammifère. De lui vont naître les milliers d'espèces de mammifères que nous connaissons aujourd'hui, plus ceux qui ont disparu. Disons 8000. (Kein.. pas la peine de nous copier coller un document qui nous dirait qu'il y en a 8001; on s'en fout, c'est un exemple :thinking-face: )

Il a fallu un mécanisme évolutif qui permette ce miracle (là aussi Kein., ne tombe pas de ta chaise parce que j'ai dit miracle. :smiling-face-with-halo: )
Lorsqu'on raconte des aneries on ne récolte que ce que l'on sème :) :)

et comme tu es coutumiers de cela ...
tu ne devrais pas t'en plaindre mais plutot viser à en raconter moins :)
agecanonix a écrit : 16 févr.23, 05:45
En fait il a fallu 3 choses : les mutations, la dérive génétique et la sélection naturelle

On sait ce qu'est une mutation, on sait depuis Darwin ce qu'est la sélection naturelle, quand à la dérive génétique, voici sa définition : La dérive génétique est un phénomène au cours duquel la fréquence des allèles change dans les populations, de manière aléatoire.

Il y a donc une part de hasard dans cette dérive génétique. En effet, le hasard joue un rôle très important dans l'évolution des fréquences alléliques. Si certains allèles présentent des avantages ou des désavantages et sont donc soumis à la sélection naturelle, ce n'est pas le cas de tous ! Nombre d'entre eux ne sont ni avantageux, ni désavantageux, leur avenir ne dépend que la dérive génétique.
Et donc ?
sachant que sur les 8 milliars d'humains actuellements vivant .. nous sommes tous des mutants
cela signifie donc que dans cette population , il y a un reservoir génétique suffisant pour répondre aux "pressions selective" ...

c'est exactement la même choses pour n'importe quelle espèce animale ...

autant tu as raison en parlant de mutation , de dérive et de selection naturelle autant tu oublies l'existant ...
les êtres vivants à un instant T seront déjà un "réservoir génétique" avec leurs propres capacités à répondre à une préssion selective ..

Ainsi dans une population noire , peut apparaitre sporadiquement des albinos qui survivront parfaitement sous des latitude peu ou pas ensoleillée ...
Ainsi spontanément des individus resistent mieux à des maladies que d'autre ,
des individus auront une masse musculaire différente , une taille , des fonction physiologique différente
agecanonix a écrit : 16 févr.23, 05:45 Un exemple: 3 mammifères avec un allèle "couleur" blanc et 3 mammifères avec le même allèle "couleur" gris.
Si beaucoup de descendants, il y aura autant de blancs que de gris.
Par contre s'il n'y a que 6 descendants, ils seront peut-être tous blancs ou tous gris.
Au bout de quelques générations, il sera possible qu'un des allèles ait disparu. Les descendants seront peut être tous blancs ou tous gris.
S'il ne reste plus qu'un seul allèle, on dira qu'il est fixé.
Cette fixation dépend de la taille de la population : plus elle est petite, plus le taux de fixation est rapide.
Toutefois, à la suite de mutations aléatoires, il est aussi possible que l'allèle disparu réapparaissent plus tard.

Ainsi, notre premier mammifère doit subir une mutation qui va introduire un allèle différent de celui d'origine, cet allèle va supplanter celui avec lequel il est en concurrence , d'une manière aléatoire, faisant intervenir le hasard, et ensuite la sélection naturelle va privilégier les descendant dont les allèles amènent un avantage pour la survie de l'espèce.

Je pose donc les bases de ma réflexion:

le premier mammifère, pour pouvoir évoluer, doit subir une mutation. Je dis subir parce qu'une mutation ne se décide pas, ne se prépare pas, elle est aléatoire et donc complètement hasardeuse.


1er cas de figure : cette mutation est négative, elle nuit à la santé et à la survie de l'espèce. Il serait souhaitable qu'elle disparaisse rapidement. Dans ce cas là, on pourrait invoquer la sélection naturelle puisque l'animal mutant aurait moins de chance de survie.
Seulement, la sélection naturelle n'intervient que si la mutation négative crée immédiatement une perte de chance, mais nous savons que ce sont des milliers de mutations qui sont nécessaires pour qu'au final une vraie différence joue en défaveur du porteur des mutations.
oui et non ... la mutation qui permet de resister à la drépanocytose ... génère si l'individu à les 2 allèles venant de ses parents l'anémie faciliforme ... qui peut être mortelle ...

autrement dit , la mutation est d'un coté avantageuse ... elle permet la survie des individus la ou la drépanocytose sévit

et elle est négative car provoque une anémie potentiellement mortelle ...

Ce qui intéresse l'évolution c'est la reproduction ... or , celle ci est favorisé par la mutation ...
agecanonix a écrit : 16 févr.23, 05:45
2ème cas de figure. la mutation est neutre, elle ne change strictement rien à l'espérance de survie de l'animal. Dans ce cas là, les mutations qui vont rester neutres vont subsister puisque le seul mécanisme capable de les faire disparaître, la sélection naturelle, ne pourra pas entrer en action puisque, je le répète, les mutations ne nuisent pas à la survie de l'animal.
Et ... si une mutation est neutre elle n'est donc pas sélectionnée par le mécanisme de sélection ... et donc, il peut perdurer ou disparaitre ...

non une mutation neutre peut disparaitre parce que présente en nombre insuffisant ou par mutation inverse
4 paires de bases ACGT .... les protéines sont produite par les triplets ( pour faire simple )
si tu as une protéine produite par le triplet ACT ... et que la mutation affecte le triplet en ACC
cela peut être neutre ... si ensuite une nouvelle mutation passe de ACC à ACT ... la mutation à disparu

mais cela peut être également une protéine qui change une fois puis une seconde fois ...

la mutation peut également être entrainée par une infection virale comme par exemple l'infection viral qui à permit de passer de ovipare à vivipare
https://www.museum.toulouse.fr/-/de-la- ... -de-genie
https://www.lemonde.fr/archives/article ... 9218.html
agecanonix a écrit : 16 févr.23, 05:45 Que fait la sélection naturelle ? Elle favorise le plus apte à survivre.
Darwin parlait des girafes qui, au départ, beaucoup moins grandes, avaient du mal à atteindre des feuilles d'arbres qu'elles consommaient pour survivre. Des mutations répétées auraient allonger leur cou, et la sélection naturelle aurait aider, évidemment, les girafes plus grandes à survivre.
Là tu mélange Darwin et Lamark ...

Darwin part lui d'un pool d'individu dont certain ont déjà un cou plus long que leur congénère ... et comme pour la sélection des animaux d'élevage c'est la pression qui favorise les individus les plus "grand" qui agit sur la selection du gène qui se propage alors dans la descendance ... et comme à chaque génération , nous sommes également mutant ... il y a dans cette nouvelle génération des individus encore plus grande et donc favorisé par la pression selective ...

et non pas une "mutation répété qui auraient allongé le cou" ... la nature n'a pas de finalité ...
agecanonix a écrit : 16 févr.23, 05:45
Cependant, dans le cadre de mutations neutres, et donc de mutations qui ne donnent aucun avantage ou désavantage au mutant, la sélection naturelle ne peut rien faire, absolument rien. Il en ressort que nous devrions découvrir sur tous les mammifères, des mutations neutres qui n'aboutissent à rien, qui ne servent à rien, et qui ne gênent en rien leur porteur.
une mutation neutre ne donne aucun avantage à un moment T ... cela ne signifie pas qu'a un autre moment
elle ne sera pas un avantage

Par exemple la mutation d'une protèines enzymatique permettant une assimilation plus rapide
n'a pas d'interet en tant que tel tant que cette assimilation plus rapide n'est pas soumise à une pression selective

Le cas des albinos dans les populations noir est parfaitement neutre ... sauf que l'absence de pigment entraine des brulure et des cancers ... par contre si la population se déplace plus au nord la ou moins de soleil est présent
alors les peaux noires auront le probleme de la synthèse de la vitamine D et donc du rachitisme ... que ne rencontrerons pas les albinos
agecanonix a écrit : 16 févr.23, 05:45
De même, comme le hasard est le maître de cette théorie, il est impossible d'imaginer que toutes les chaines de mutations ont abouti à un organe, ou une fonction en état de marche.
Par chaîne de mutations, j'entends toutes celles qui ont été nécessaires pour aboutir à un avantage susceptible d'enclencher le mécanisme de la sélection naturelle.
Chacun sait et reconnait qu'une mutation est un modification très faible des caractéristiques génétiques d'un individu et que pour qu'un vrai avantage apparaisse, des centaines de mutations qui s'additionnent dans le même sens sont indispensables.
Il est donc plus que probable que nous devrions trouver chez beaucoup d'animaux, des chaînes de mutations inachevées, inutiles, et qui ne nuisent pas à leur porteur.
sauf que la réalité te donne tort ... il te suffit d'ouvrir un livre de génétique.

La viviparité ... n'est pas une chaine de mutation ... mais principalement une infection virale ...

agecanonix a écrit : 16 févr.23, 05:45
Comment vous l'expliquer par un exemple. Retenez tout d'abord que tout cela nait du hasard. Toute mutation est un accident aléatoire.

Imaginez un fleuve qu'il vous faut traverser. Il n'y a pas de pont. Même si j'ai dit que seul le hasard est en cause, imaginez que vous souhaitiez traverser.
Pour le faire vous allez jeter dans l'eau, au hasard, des dalles de béton de 50x50cms sur 3 cms d'épaisseur. Je le redis, vous jetez au hasard, c'est la règle dans ce domaine. Vous en jetez des milliers et au bout d'un moment, vous voyez affleurer quelques piles qui se sont constituées aléatoirement. Vous pouvez traverser en passant d'une pile à l'autre.
Cette traversée correspond, dans notre exemple sur les mutations, à un avantage réel puisque vous pouvez maintenant traverser le fleuve, ce qui, dans certains cas peut vous sauver la vie.
Maintenant, imaginez que vous pouvez assécher le fleuve. Qu'allez vous découvrir ? Une série de piles de dalles parfaitement alignées et toutes à la même hauteur ?
Evidemment non car vous avez lancé au hasard, on pourrait dire les yeux fermés, des milliers de dalles de béton et l'immense majorité est là, au fond du fleuve, complètement dispersée dans tous les sens et sans aucune logique.
Ce qui a fait que des piles sont venues affleurer, ce n'est pas votre intelligence, ni votre dextérité, ni vos talents de lanceurs de dalles, c'est uniquement le nombre. C'est parce que vous en avez lancé des milliers que par la force des choses, au bout d'un moment, des piles ont affleurées.
Vous allez me dire que c'est bien, que ça prouve que l'évolution est possible sur de grandes périodes de temps.

En fait non, pour la raison suivante : en asséchant le fleuve, vous allez aussi découvrir des piles qui n'ont pas affleurée, qui se trouvaient toujours sous l'eau, à différentes hauteurs et en nombre très important.
Cela illustre le fait que nous devrions trouver chez les animaux, des mutations qui n'ont abouti à rien, qui n'ont pas trouvé leur utilité sans pour autant être dangereuse et donc éliminées par la sélection naturelle qui elle, je le rappelle, ne peut agir que si le détenteur d'une mutation subit, du fait de cette mutation, un avantage ou un désavantage dans son environnement.
Encore un exemple à la ramasse ... ici pas de mutation pas de génération pas de selection
et pas de transmission des caractère ...
agecanonix a écrit : 16 févr.23, 05:45
Ce qui amène à cette exagération de ma part: je grossis l'image pour vous aider à comprendre.

Simplifions en englobant tous les animaux en 1 seul, je veux dire que pour simplifier, je ne vais parler que d'un seul animal qui aurait subi, à lui seul, toutes les évolutions nécessaires à la théorie.
Par exemple, sans aucune fonction visuelle au départ, il aurait du muter aux niveaux nerveux, organiques et même osseux pour intégrer tout le mécanisme de la vue. Et tout cela dans le plus stricte hasard. Franchement, personne n'aurait parié un kopec, au tout début, pour soutenir qu'à la fin de millions d'années d'évolution, beaucoup d'animaux seraient doté de la vue comme aujourd'hui.
Pourquoi ? parce qu'à chaque niveau de mutation, le hasard aurait pu faire que la mutation suivante n'arrive jamais, rendant inutile bien que neutre, toutes les mutations qui l'ont précédés.
Il aurait donc parfaitement pu arriver que nous soyons dotés de tout ce qu'il faut pour voir un jour, mais que cela ne fonctionne pas, faute de la mutation indispensable et sans que la sélection naturelle n'ait son mot à dire pour favoriser ou pour faire disparaître cet échec.

Seulement, où se trouvent ces indispensables échecs que la hasard a forcément produits car personne n'imagine que tous les suites de mutations ont produit chacune des succès.

a suivre...
PS. comme je me fais systématiquement insulter par K... et quelques autres, je vais poursuivre cette explication sans répondre aux éventuelles commentaires qui ne pourront être que des copiés collés indigestes pour tout le monde.
Encore une anerie ... l'évolution fonctionne sur une population pas sur un individu

et lorsque des milliards d'individu sont eux même des mutants et qu'ils ont hérité de certaine des mutations de leur ancètre ... on multiplie alors les combinaisons ...

ce qui est rigolo c'est que tu invoques des "milliards de cerveau" pour nous balancer tes salades ... mais lorsque le sujet ne te sied pas ... tu réduits alors la population à 1 individu ...

Une drole de science que tu nous racontes ici ...

Cordialemetn
Adopter les règles de Crocker autorise vos interlocuteurs à optimiser leur message pour le transfert d'informations sans se préoccuper d'amabilités. Elles imposent que vous acceptiez l'entière responsabilité du fonctionnement de votre esprit – si on vous offense, c'est de votre faute.
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 16 févr.23, 23:27

Message par agecanonix »

Je ne sais pas ce qu'a répondu K.... car j'ai renoncé à discuter avec lui.

Par contre j'ai des choses à dire et je veux le faire en les simplifiant au maximum puisque mon but est de convaincre le plus efficacement possible.

L'idée que je développe ici est la suivante.

SELON LA THEORIE:

Toute mutation est aléatoire, il n'existe aucune mutation qui soit provoquée par la nécessité. L'ordre immuable des choses est donc celui-ci.
La mutation arrive toujours par hasard, sans but, sans objectif et évidemment sans volonté.

Cette mutation est soit utile, soit neutre et inutile, soit dangereuse.

Elle est utile si elle ne nuit pas à son porteur et si elle lui apporte un bénéfice sur sa survie.

Elle est neutre si elle ne change rien à la survie du porteur, si elle ne change pas à la baisse ses capacités,

Elle est dangereuse quand elle crée une fragilité chez son porteur dans son environnement, dans sa capacité de se reproduire, etc..

Comme une mutation est aléatoire, et comme son action bénéfique, ou non, demande une accumulation de très nombreuses mutations qui vont dans tous les sens, bons ou mauvais, l'étude de nos gènes doit faire apparaître tous les succès, à travers les organes aboutis, mais aussi tous les échecs de ces mutations.

Je prends l'exemple d'une fonction que nous appellerons A. Elle existe aujourd'hui sur certains animaux et elle est observable. Dans notre exemple nous savons que cette fonction est née de mutations, c'est à dire que l'animal primitif de la lignée évolutive ne l'avait pas.

Donc l'animal 1 ne possède pas la fonction alors que ses descendants 1+n l'ont tous.

Il aurait été tout à fait possible, dans cette chaîne de mutations très longue, qu'une de ces mutations capitales ne se produise pas. Nous aurions donc les signes visibles que des mutations se sont cumulées, mais par contre, il apparaîtrait que cette chaine n'a pas abouti.

Un exemple. Imaginez 100 tireurs inexpérimentés qui doivent chacun viser une cible et l'atteindre en plein centre avec autant d'essais qu'ils le souhaitent.
Sur toutes ces cibles, le nombre d'essais fera que vous trouverez certainement des coups au but en plein centre.
Mais en même temps vous constaterez que le reste des cibles seront criblées de balles.

Pourquoi ? Parce que dans notre hypothèse, les tirs sont fait au hasard, sans volonté de frapper au centre.

Dans cet exemple, le tir au centre est une série de mutations qui aboutit à un succès, une évolution positive. Par contre, les tirs périphériques sont des chaînes de mutations qui n'ont rien produit, soit définitivement, soit pour l'instant.

Nous devrions donc découvrir des chaînes de mutations avortées, sans effet, en tout cas pour l'instant, puisque l'hypothèse majeur de cette théorie reste la hasard.

Je reviendrais avec d'autres exemples simples à comprendre.

BenFis

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 17 févr.23, 00:09

Message par BenFis »

agecanonix a écrit : 16 févr.23, 23:27 Je ne sais pas ce qu'a répondu K.... car j'ai renoncé à discuter avec lui.

Par contre j'ai des choses à dire et je veux le faire en les simplifiant au maximum puisque mon but est de convaincre le plus efficacement possible.

L'idée que je développe ici est la suivante.

SELON LA THEORIE:

Toute mutation est aléatoire, il n'existe aucune mutation qui soit provoquée par la nécessité. L'ordre immuable des choses est donc celui-ci.
La mutation arrive toujours par hasard, sans but, sans objectif et évidemment sans volonté.

Cette mutation est soit utile, soit neutre et inutile, soit dangereuse.

Elle est utile si elle ne nuit pas à son porteur et si elle lui apporte un bénéfice sur sa survie.

Elle est neutre si elle ne change rien à la survie du porteur, si elle ne change pas à la baisse ses capacités,

Elle est dangereuse quand elle crée une fragilité chez son porteur dans son environnement, dans sa capacité de se reproduire, etc..

Comme une mutation est aléatoire, et comme son action bénéfique, ou non, demande une accumulation de très nombreuses mutations qui vont dans tous les sens, bons ou mauvais, l'étude de nos gènes doit faire apparaître tous les succès, à travers les organes aboutis, mais aussi tous les échecs de ces mutations.

Je prends l'exemple d'une fonction que nous appellerons A. Elle existe aujourd'hui sur certains animaux et elle est observable. Dans notre exemple nous savons que cette fonction est née de mutations, c'est à dire que l'animal primitif de la lignée évolutive ne l'avait pas.

Donc l'animal 1 ne possède pas la fonction alors que ses descendants 1+n l'ont tous.

Il aurait été tout à fait possible, dans cette chaîne de mutations très longue, qu'une de ces mutations capitales ne se produise pas. Nous aurions donc les signes visibles que des mutations se sont cumulées, mais par contre, il apparaîtrait que cette chaine n'a pas abouti.

Un exemple. Imaginez 100 tireurs inexpérimentés qui doivent chacun viser une cible et l'atteindre en plein centre avec autant d'essais qu'ils le souhaitent.
Sur toutes ces cibles, le nombre d'essais fera que vous trouverez certainement des coups au but en plein centre.
Mais en même temps vous constaterez que le reste des cibles seront criblées de balles.

Pourquoi ? Parce que dans notre hypothèse, les tirs sont fait au hasard, sans volonté de frapper au centre.

Dans cet exemple, le tir au centre est une série de mutations qui aboutit à un succès, une évolution positive. Par contre, les tirs périphériques sont des chaînes de mutations qui n'ont rien produit, soit définitivement, soit pour l'instant.

Nous devrions donc découvrir des chaînes de mutations avortées, sans effet, en tout cas pour l'instant, puisque l'hypothèse majeur de cette théorie reste la hasard.

Je reviendrais avec d'autres exemples simples à comprendre.
Tes analogies ne fonctionnent que dans un cadre créationniste où il y aurait un but à atteindre. Il n'y a pas de cible dans la théorie de l'évolution darwinienne.

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