Le soucis c'est que tu simplifies pour toi ... pas pour les autres ...
ça c'est clair puisqu'il est question ici non pas de retro virus mais des ADN de retrovirus présent sur l'ADN de l'hote...agecanonix a écrit : ↑06 mars23, 05:23 Ce n'est pas la présence d'un même rétrovirus chez l'homme et certains animaux qui prouve une évolution.
n'importe quel retro virus ne laissera pas forcément de trace ... si la cellule meurt par exemple ...
nous parlons ici des ERV dont on trouve les traces sur l'ADN hote ...
A ceci près que les virus interespèces sont rareagecanonix a écrit : ↑06 mars23, 05:23
En effet, les retrovirus, aujourd'hui encore, touchent régulièrement différentes espèces et y produisent leurs effets sans que l'hérédité soit la cause de ces infections.
le HIV que l'on trouve dans les archives datant du début de XX eme siècle et qui infectaient les singes ... n'a pas grand chose à avoir avec le virus qui à infecté l'homme ... ce n'est qu'une mutation sur le virus qui lui à permit d'infecter l'homme avec les conséquence que l'on sait ...
Il existe dans la nature nombre de vecteur porteur de virus qui sont sans conséquence pour l'animal et qui suite à une mutation ayant permit l'infection de notre espèces sont devenu des problème de santé publique ...
Si la lignée virale est connue , c'est à dire son évolution au cours du temps, il est un fait que ce n'est pas le même virus et qu'il n'a pas forcément les même impact pour toutes les espèces ...
Par ailleurs et je l'ai déjà mentionnée le passage de ovipare à vivipare a été rendu possible par une infection virale qui à modifier le fonctionnement
reproducteur ...
Pas le génome mais l'ADN ... le génome correspond aux gènes l'ADN correspond à la chaine A, C, G , T ... le génome est l'expression de l'ADNagecanonix a écrit : ↑06 mars23, 05:23 Le seul et unique élément qui pourrait favoriser la théorie de l'évolution, c'est l'emplacement où se trouvent, dans les génomes des primates et de l'homme, ces rétrovirus.
Il n'y a que 2 solutions.
1)La solution évolutionniste qui plaide pour un emplacement aléatoire.
2)L'autre solution qui plaide pour le fait que ce sont les rétrovirus qui décident de leur emplacement dans le génome.
Le génome,en gros, c'est le résultat de synthèse cellulaire qui se base sur l'ADN les fameux triplet entoure des codons start et stop ...
Les retrovirus eux visent l'ADN ... et ce n'est pas un choix mais le résultat des enzyme de restriction que déclenche le virus ...
Par exemple si l'on s'attache à l'enzyme Allul qui vise AGCT/TCGA et coupant l'ADN entre G et C cette enzyme appliquée sur une petite portion d'ADN humain
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/nuccore/NC ... port=fasta
soit Homo sapiens chromosome 1, GRCh38.p14 Primary Assembly.
Il suffit de chercher la chaine AGCT qui est le site de coupure de l'enzyme ... produit plusieurs dizaine de milliers de sites potentiel ( je me suis arreté à 50 000 .... mais le programme continuait à cracher des résultat ... et ceci donc pour une petite portion de l'ADN !
et donc des enzyme de ce type se compte par centaines sans compter les mutations possible d'un coté et de l'autre ..
mutation du coté du virus et du coté de l'ADN hote
car la chaine AGCT car les triplet dans cette chaine AGC ou GCT sont équivalent pour AGC : AGT , et GCT : GCA, GCG, GCC ...
ainsi donc si l'ADN à mute passant de l'un à l'autre nous avons donc plus ou moins de site qui ne se verront pas sur le génome puis AGC et GCT codent pour la serine et les triplets AGC codent pour l'alanine ...
mais pour le virus cela changera tout ...
Et bien sur cela n'évite pas les autres mutation qui passerait de la sérine à une autre qui aurait peu ou prou les même caractéristique chimique que la sérine
et engendrerais une mutation sur l'expression des gènes
Ainsi que la même chose pour l'alanine
La serine peut être remplacée par la tyrosine , la thréonine , l'asparagine, et la glycine
l'alanine elle peut être substituée par la proline , la phénylalanine , la leucine , l'isoleucine, et la valine ...
Donc nous voilà avec plein de site supplémentaires potentiels
Pas nous les faits ... le nombre de site d'insertion et la probabilité sont calculable ...agecanonix a écrit : ↑06 mars23, 05:23 K... et Leb soutiennent que c'est le hasard, mais 3 publications invitent à la réflexion en citant des cas où les rétrovirus privilégient leurs lieux d'implantation.
Et les retrovirus privilégie les sites qu'ils peuvent sectionner forcément sinon il n'y a pas d'insertion dans l'ADN hote ...
agecanonix a écrit : ↑06 mars23, 05:23 Si cette hypothèse se vérifiait, le hasard ne serait plus forcément la cause première des lieux d'insertion des retrovirus.
???
Bah si ... parce que même si des sites sont privilégiés , il en demeure que plusieur site sont possible ... et ils se comptent par milliers sur l'ADN
donc c'est une insertion sur des milliers de position possible ...
si on reprend le cas de illul 1 coupure/insertion sur un des 50 000 site proposé ( sur une petite partie du génome )
soit une proba de 1 / 50 000 sur un individu ... qui devrait se répété sur 3 espèces différente ou plus !!!
soit 1/ 50 000 pour l'homme x 1/50 000 pour pan troglodite x 1/50 000 pour le gorille
1/ 50 000 pour une especes ... et pour n espèces ( 1/50 000 ) ^n ...
en gros pour une infection sur un site particulier 2 10^-5 = 0.00002
0.00000000004 pour que le même site soit concerné sur 2 espèces différentes ...
0.0000000000000008 pour 3 espèces ...
et je le répète nous sommes ici sur une petite partie de l'ADN humain ...
bah non puisque les barrière interespèce fonctionnent aussi pour les virus ...agecanonix a écrit : ↑06 mars23, 05:23 L'argument tient compte du fait que l'homme a, avec le chimpanzé, 97 % ou plus, de son génome identique, ce qui fait qu'un retrovirus infectant un humain ou un chimpanzé, se trouverait en face des mêmes génomes sans pouvoir les différencier.
ensuite parce que génome ne veut pas dire ADN ... et les virus visent l'ADN pas les gènes ...
up !agecanonix a écrit : ↑06 mars23, 05:23 Si donc, le retrovirus privilégiait telle configuration du génome par rapport à une autre, il se poserait sur les 2 génomes aux mêmes endroits.
agecanonix a écrit : ↑06 mars23, 05:23 Pour trancher, il faudrait en connaître plus sur les retrovirus et leur mode d'insertion, et ne pas avoir des réponses nébuleuses car motivée par aucune recherche.
Bah là nous sommes face à un sérieux problème parce que pour en savoir plus , il faut étudier des publications qui se comptes par milliers
https://www.sciencedirect.com/journal/virology
https://virologyj.biomedcentral.com/
https://journals.asm.org/journal/jvi
https://www.springer.com/journal/705
et ce ne sont que quelques uns des journaux ... mais ce sont des liens vers des articles et pour toi ... proposer des "liens" et des "articles" c'est je cite "jouer au caïd" ... quand tu ne nous assènes pas un "sans intéret" , "pas pertinent" ...
Cependant ... toutes les réponses que tu te poses sur la "connaissance" des rétrovirus se trouve là !
Cela au moins à le mérite de te faire passer pour un clown ...
Leb est bien sympa de répondre parce que la question ne veut rien dire !agecanonix a écrit : ↑06 mars23, 05:23 Leb. pourquoi je te demande si un rétrovirus peut s'accrocher à un génome sur un autre rétrovirus ? C'est justement pour savoir s'il peut s'accrocher n'importe où.
"s'accrocher au génome sur un autre rétrovirus" ... ... un rétrovirus ne se fixe pas sur un génome mais sur une séquence ...
Et se fixer sur une séquence sur une 'autre séquence' qui serait celle d'une infection précédente ... ne ferait que rajouter un site ou les rétro virus pourraient
se fixer ...
ainsi si dans une séquence nous avons ... AGCT .... que le premier virus s'insère entre ... AG-virus-CT ... et que sur se virus nous avons un autre AGCT ou plusieurs ... potentiellement tu te retrouve avec 1 ou plus de nouveau site ... en plus des sites existant ...
et sans omettre que la séquence virale peut commencer avec CT et se finir avec AG ...
... AG-(CT.virus.AG)-CT ... en gros tu postules une possibilité qui démultipliera encore d'avantage le nombre de site ou un virus pourra se greffer
augmentant d'autant les probabilité
bah 3,4 milliards de paire de base ... et les virus s'insèrent en reconnaissant un site sur une dizaine de paire de base ...agecanonix a écrit : ↑06 mars23, 05:23 Il y a 450 000 rétrovirus endogènes, ne me dis pas qu'ils ont tous réussi par hasard à ne pas ne cogner dans le génome. Si aucun n'a tapé un autre rétrovirus, alors il y aurait bien une action du rétrovirus sur son emplacement d'une façon ou d'une autre..
Bon je vais vous laisser un peu, il y a une vie en dehors de ce forum..
a +
si comme tu le prétends ils visent des sites particuliers ... la logique voudrait qu'il n'y en ai pas autant ...
car si un virus vise AGCT ... qu'il coupe et s'insère ... AG-virus-CT .... le site AGCT n'existe plus .. ou plus exactement
1chance sur 4 pour qu'il commence par C que multiplie une chance sur 4 qu'il soit suivi de T donc 1/16 chance que le site AGCT soit
préservé ... et 1/16 pour que le site se retrouve en fin ... ce qui est peu probable puisque pour que la cellule infectée produise des "virus"
elle parcours l'ADN viral ... et doit s'arreter à un codon stop ...
or si nous avons plus de 2 lettres ... les proba que le site soit préserver se font de plus en plus mince ... donc le nombre de site doit aller diminuant
ainsi donc nous voyons que le nombre de site possible est bien plus important que "quelques sites" privilégiés ...
Cordialement