L'avantages a examiner d'autre religions

Sujet d'actualité Au Québec l'accommodement raisonnable, un sujet d'actualité.
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Stop !

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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 15 mars23, 02:00

Message par Stop ! »

Salam Salam a écrit : 15 mars23, 01:10 Merci d’avoir explicité ton propos ☺️
Tu ne sais donc pas pour une Force Supérieure
Une Intelligence Supérieure
Un Grand Architecte
Bien sûr, je l'ai déjà écrit souvent, je n'ai pas de preuves dans ce domaine,
c'est pourquoi je me définis comme athée avec réserve agnostique.

Mais "une force supérieure" on ne peut que le soutenir, sinon on se croit supérieur à l'univers.

Salam Salam

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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 15 mars23, 02:02

Message par Salam Salam »

Stop ! a écrit : 15 mars23, 02:00 c'est pourquoi je me définis comme athée avec réserve agnostique.
Comme pas mal de gens en fait 😉👍
Sourate 41

34 La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.
35 Mais (ce privilège) n'est donné qu'à ceux qui endurent et il n'est donné qu'au possesseur d'une grâce infinie

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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 15 mars23, 02:42

Message par indian »

Stop ! a écrit : 15 mars23, 00:38 Oui mais on connaît Van Gogh, alors qu'on ne connaît pas Dieu et que même on a suffisamment d'indices pour savoir
qu'il n'est qu'un fantasme humain.

Ajouté 1 minute 32 secondes après :

Peut-être d'une certaine façon, mais complètement à côté de la plaque.
et une affirmation tout à fait gratuite de vote part.
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

Saint Glinglin

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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 15 mars23, 03:03

Message par Saint Glinglin »

Salam Salam a écrit : 15 mars23, 01:10 Merci d’avoir explicité ton propos ☺️
Tu ne sais donc pas pour une Force Supérieure
Une Intelligence Supérieure
Un Grand Architecte
Le dieu des philosophes n'a pas de prophète.

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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 15 mars23, 03:05

Message par indian »

Saint Glinglin a écrit : 15 mars23, 03:03 Le dieu des philosophes n'a pas de prophète.
https://oratoiredulouvre.fr/index.php/l ... s-croyants

Le dieu des philosophes est-il le même que le dieu des croyants ?
Deutéronome 6:1-7 , Matthieu 22:34-40
Culte du 3 juillet 2016
Prédication de professeur Laurent Gagnebin

Culte du dimanche 3 juillet 2016
prédication du professeur Laurent Gagnebin
(verbatim, aimablement numérisé par Nalini, relu par l'auteur)

Le Dieu des philosophes est-il le même que le Dieu des croyants ? Je vais inscrire cette interrogation dans le cadre (mais avec seulement quelques indications et éléments) du débat très connu : « foi et raison » et « raison et foi ». Et j’aimerais placer toute cette prédication sous l’égide de ce commandement, que nous entendions relu tout à l’heure : Jésus qui déclare « tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée ». Et nous centrerons notre prédication sur « tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ta pensée ». On trouve cela dans les Evangiles de Matthieu, Marc et Luc. On sait que ce commandement vient de l’Ancien Testament, du livre du Deutéronome : mais avec une différence intéressante, qui a souvent été indiquée dans cette chaire, à savoir que dans le Deutéronome, il est dit « tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force », et non pas « et de toute ta pensée », qui se trouve dans les trois Evangiles de Matthieu, Marc et Luc. C’est donc une marque significative des Evangiles et du message de Jésus.

Blaise Pascal, au 17e siècle, écrit de Dieu : « Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, et non pas des philosophes et des savants ». Et un peu plus loin, il parle du « Dieu de Jésus-Christ ». Ces mots figurent dans ce qu’on appelle son Mémorial, texte écrit après sa conversion, une illumination, une expérience d’un Dieu éprouvé au plus profond de sa vie et de son cœur. Mais ces mots ne veulent pas être un projet, une intention, opposant la théologie à la philosophie ; au contraire, les Pensées de Pascal (ce génial brouillon, parce que le texte est inachevé), voulaient être une apologie du christianisme articulant la foi et la raison, et cela dans un équilibre, dans une complémentarité. Or, on a souvent utilisé ces mots de Pascal (« Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, et non pas des philosophes et des savants ») pour justifier parmi les croyants, et même des pasteurs, une scandaleuse paresse intellectuelle. N’ignorons ni les exigences de la raison, ni celles du croire.

Les preuves de l’existence de Dieu, qui probablement n’ont jamais converti personne, ou n’ont converti que ceux qui l’étaient déjà, je ne vais pas les rappeler ce matin ; il faudrait toute une prédication pour cela. Mais elles sont le signe d’une démarche, d’une quête, d’une recherche extrêmement positive, à savoir que la réflexion, l’intelligence (c’est parfois ainsi que l’ont traduit ces mots « de toute ta pensée »), la raison, n’ont pas à se faire hara-kiri quand il est question de la foi ou de Dieu. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ta pensée. » Ces preuves de l’existence de Dieu nous montrent au moins qu’il n’est pas absurde de croire, qu’il y a des raisons, et même de bonnes raisons, de croire. Certes, nous ne pensons pas qu’on puisse vraiment prouver Dieu. Mais nous pouvons combattre pour un Dieu crédible, et c’est déjà beaucoup. La raison n’a pas à être abandonnée au profit d’une foi aveugle, ce qu’on appelle parfois la foi du charbonnier ; non, « tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ta pensée. »

Et j’ai souvent cité (parce que je l’aime) ce titre d’un livre d’André Gounelle, le professeur honoraire de la faculté de théologie protestante de Montpellier : Penser la foi.

Et je voudrais évoquer ici l’exemple d’Albert Schweitzer catéchumène, qui raconte dans son autobiographie que le pasteur de ces catéchumènes leur enseignait que tout raisonnement doit être abandonné et sacrifié quand il est question de la foi et de Dieu. Et cela révoltait le jeune Albert Schweitzer catéchumène, qui estimait que la raison, la pensée, sont aussi un don de Dieu. Et il écrit dans cette autobiographie : « Dès ma jeunesse, j’ai eu la conviction que toute vérité religieuse doit en dernière analyse s’imposer également à l’esprit comme une vérité nécessaire. »

On peut parler ici de ce que l’on appelle la théologie naturelle. La théologie naturelle est une pensée selon laquelle l’homme peut accéder par lui-même, de manière très partielle il est vrai, à Dieu, ou en tout cas à une idée de Dieu, à une image de Dieu. Il le peut, avec les preuves de l’existence de Dieu, par sa raison. Il le peut par un sentiment intérieur, un sentiment religieux que l’on trouve au cœur de la « profession de foi du Vicaire savoyard » de Rousseau, livre 4 de L’Emile, et qui est une dominante des Discours de ce grand théologien libéral protestant du 19e siècle Schleiermacher. Il le peut aussi, nous dit-on, par la création, sa beauté, remontant à travers elle à Dieu.

Eh bien toute une théologie du 20e siècle, sous la houlette du théologien suisse Karl Barth, dit un non catégorique à cette théologie naturelle, estimant que cette foi est une foi frelatée, n’est pas une vraie foi, que sa démarche est orgueilleuse, puisqu’on y prétend pouvoir accéder par nous-mêmes à quelque chose de la divinité ; et même pour Karl Barth, que cette démarche est le péché par excellence. Il me semble qu’il y a là quelque chose de très excessif, et je voudrais rappeler que Calvin, le Réformateur du 16e siècle, au début de son monumental ouvrage L’Institution de la religion chrétienne, écrit : « Nous mettons hors de doute que les hommes aient un sentiment de divinité en eux, même d’un mouvement naturel. » Certes, ce Dieu auquel nous accédons par nous-mêmes est souvent très éloigné du Dieu des Evangiles, de ce Dieu en exil, de ce Dieu d’une crèche et d’une croix, parce qu’on ne va pas naturellement chercher Dieu dans une crèche, une écurie ou vers une croix, une condamnation à mort. Dieu et le messie sont attendus par l’être humain, mais en même temps inattendus. Mais il y a en nous une vérité brûlante qui nous habite, un sentiment de la divinité. L’homme porte en lui, quel qu’il soit, la question de Dieu. Le psalmiste au psaume 27, s’adresse à Dieu et lui dit : « Mon cœur dit de ta part, recherchez-moi. » Et Augustin, aux 4e-5e siècles, dans les Confessions, parle de ce Dieu « Deus intimior intimo meo », de ce Dieu plus intime à moi-même que moi-même. Il y a pour le moins, comme répondait Bultmann à Karl Barth, en chaque être humain, une pré-compréhension de Dieu. A savoir que même un athée sait très bien de quoi on lui parle quand on lui parle de Dieu.

Alors, dans une deuxième étape de cette prédication « foi et raison », j’aimerais dire quelques mots de cette méthode rationnelle de lecture, d’exégèse biblique : la méthode historico-critique. Elle a été plus particulièrement forgée au 19e siècle, dans les cercles du protestantisme libéral. Après avoir été rudement combattue par toutes les orthodoxies cette méthode est très généralement reçue aujourd’hui dans les cadres de l’Eglise Protestante Unie de France. C’est cette méthode qui est utilisée dans les facultés de théologie de Montpellier et de Paris, mais aussi de Strasbourg. Mais parce que cette méthode provient des cercles libéraux, certains littéralistes, fondamentalistes, prétendent que toute l’Eglise Réformée et Luthérienne de France est devenue un protestantisme libéral, ce qui est très loin d’être le cas.

Que veut cette méthode historico-critique ? Elle veut retrouver le sens premier du texte, qui a subi plusieurs élaborations, qui traverse des manuscrits très différents. Elle veut retrouver si possible l’état premier du texte qui est soumis à notre lecture, et tant que faire se peut, l’événement historique qui sous-tend les récits bibliques. Il s’agit là d’une enquête exigeante, d’une sorte d’ascèse, d’une enquête historique et scientifique de critique littéraire.

Mais le but que vise cette méthode est très rarement atteint. Jésus a-t-il vraiment dit et fait ce que les Evangiles nous disent qu’il a dit et fait ? Les Evangiles sont souvent très différents les uns des autres, et parfois même contradictoires. On peut s’interroger par exemple sur les miracles de Jésus : Jésus a-t-il matériellement, physiquement, marché sur les eaux ; ou faut-il entendre cela dans un sens spirituel et symbolique ?

On sait que les deux premiers chapitres de la Genèse, qui nous racontent la création du monde, comportent en vérité deux récits différents. L’un commence par la création de l’homme, l’autre est conclu par elle. Et les auteurs de ces textes n’avaient pas du tout l’intention d’écrire des textes historiques. Nous pouvons en découvrir, cela dit, les magnifiques résonances et significations.

L’univers en trois étages, qui se trouve dans toute la Bible (Dieu au ciel, puis la Terre, puis les Enfers au-dessous de la Terre), n’est plus une conception du monde que nous pouvons défendre aujourd’hui, même si la nôtre sera un jour probablement elle aussi dépassée. On ne peut pas, le jour de l’Ascension, dire que Jésus est monté au ciel comme une fusée.

Tout cela, on va me dire que c’est une entreprise de sape, c’est une destruction rationaliste. Je pense exactement le contraire. Il y a dans cette démarche historico-critique une volonté de sauvegarder la foi, la vraie foi, la foi toute nue. Ça devient même une exigence de la foi, et cette méthode nous conduit à une certitude positive : ne confondons pas l’Evangile, le coeur de l’Evangile, l’essentiel de l’Evangile, avec le moule, la Weltanschauung , la conception du monde très provisoire et faillible dans lequel cet Evangile est coulé ; car cette conception du monde n’a, en tant que telle, rien de spécifiquement chrétien ou évangélique.

L’essentiel pour nous aujourd’hui n’est pas tant l’événement historique qui se trouve (et qu’on ne retrouve pas toujours) à l’arrière-fond de nos textes. L’essentiel, c’est de lire ces récits pour en voir l’intention, pour en découvrir le sens, les significations, ce qu’ils veulent nous dire aujourd’hui, pour en découvrir leur interpellation dans l’ordre de la foi. Je ne dis pas d’abord dans l’ordre pratique, mais dans l’ordre de la foi, à savoir : croyons-nous, oui ou non, que nous pouvons entendre une Parole de Dieu à travers des écritures parfois très lourdement humaines, mais aussi magnifiquement humaines ? On va passer ainsi d’une démarche rationnelle tout à fait légitime, à une démarche relationnelle, un appel à un engagement de la foi ; nous disons oui, nous disons non.

La méthode historico-critique, compte tenu de l’évolution des textes, des contextes, nous oblige aussi à replacer ces textes dans ces contextes, et à réviser certaines pensées. Le Dieu de Jésus, un Dieu père, dont la Première épître de Jean nous dit à deux reprises qu’il est un Dieu d’amour, est-il compatible avec des représentations archaïques de la divinité, qui très souvent demeurent encore en nous ? Des représentations anthropomorphiques qui faisaient dire à Voltaire : « Dieu créa l’homme à son image, mais l’homme le lui a bien rendu. » Ce Dieu vengeur, ce Dieu cruel, ce Dieu sanguinaire, qui veut que le sang coule pour pouvoir pardonner aux hommes ; mais de quel Dieu parlons-nous ? Le Dieu des philosophes est-il le même que celui des croyants ? Et il me semble (et j’ai presque envie de dire hélas) que le Dieu des philosophes, ce premier moteur, ce Dieu absolu, immobile et fixe, un peu glacé, ce Dieu très abstrait, très conceptuel, est souvent beaucoup plus évangélique que le Dieu de bien des religions, et même d’un certain christianisme qui organise des tueries et des massacres, qui veut même des meurtres. Soyons athées de ces images-là de Dieu, qui font fuir tant de gens de bonne volonté, qui ne demanderaient pas mieux que d’être dans nos Eglises. Je préfère un certain athéisme à ce Dieu-là, et j’ai souvent dit que si on m’obligeait à croire que le Dieu de Jésus Christ, c’est ce Dieu cruel, c’est ce Dieu vengeur, c’est ce Dieu sanguinaire, je préférerais alors être dignement athée.

Voyez-vous, et ce sera la troisième étape de cette prédication, j’aimerais procéder à deux dépassements. Mais ces dépassements sont exigés par la raison elle-même, ces dépassements vers la foi.

D’abord, n’opposons pas foi et raison. Parlons plutôt d’un dépassement de la raison, non pas par la foi, mais vers la foi. Le philosophe Kant, dans la préface de la deuxième édition de la Critique de la raison pure (Kant est un protestant), écrit en 1787 : « J’ai donc dû dépasser le savoir pour lui substituer le croire. » L’irrationnel n’est pas contre le rationnel, le rationnel le postule, y conduit, y aboutit ; il y a un dépassement dans un cheminement qui tout à coup reconnaît un mystère, qui tout à coup déclare « je ne sais pas ». C’est la raison elle-même qui postule ses limites. C’est la pensée qui opère cette démarche. Il ne s’agit pas d’une négation de la raison au profit d’une foi aveugle. Le mysticisme, le sens du mystère, la foi, ne sont pas une capitulation de la pensée, mais son accomplissement et son épanouissement. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ta pensée. » Et Albert Schweitzer, que je citais tout à l’heure, et qui disait que finalement, « toute vérité religieuse doit trouver sa confirmation dans notre esprit », écrit encore : « Dès ma jeunesse, j’ai eu la conviction que toute réflexion qui va jusqu’au bout de ses conclusions finit en mysticisme. » Schweitzer appelle ici mysticisme le « sens du mystère ».

Et puis, deuxième dépassement, et là je me réfère à un livre d’un grand théologien protestant libéral, Adolf von Harnack, un spécialiste des origines du christianisme, qui, en 1900, publie L’Essence du christianisme, un livre qui a connu un succès retentissant, qui a fait le tour du monde. Eh bien Harnack nous dit que l’essence du christianisme, est à trouver dans l’essence de l’Evangile. Ce n’est pas, pour l’Evangile, une doctrine, mais une vie, une pratique existentielle. Et les premières générations chrétiennes d’intellectuels chrétiens, les premiers siècles du christianisme, ont substitué des doctrines à la dimension morale, éthique, pratique, existentielle de l’Evangile. Ces doctrines ont leur importance, peuvent avoir leur justification, mais elles ne sont pas l’essentiel. L’essentiel est dans une manière de vivre, et Jésus lui-même nous le dit d’après l’Evangile de Jean : « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que tous reconnaîtrons que vous êtes mes disciples. » A l’amour, et non pas à des doctrines. Sur ce point central, le protestantisme libéral et le christianisme social et pratique n’ont pas des voies parallèles, mais se rejoignent, ne sont qu’une seule et même réalité, parce que l’un et l’autre nous disent : l’essentiel, ce ne sont pas des affirmations doctrinales, mais une certaine pratique évangélique.

Si la raison postule son propre dépassement vers une foi possible, il y a donc un autre dépassement, celui des doctrines vers une pratique existentielle de l’Evangile, seule véritablement centrale et essentielle. Et pour conclure, je dirai simplement : il y a ces deux commandements, d’amour de Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée ; et d’amour du prochain. Ces deux commandements sont toujours réunis quand Jésus nous parle de cet amour de Dieu. Ces deux commandements sont inséparables, aussi bien dans l’Evangile de Matthieu, que de Marc, que de Luc. Alors que dans l’Ancien Testament, le commandement de l’amour de Dieu se trouve dans le livre du Deutéronome (chapitre 6 quote 5), et le commandement de l’amour du prochain comme soi-même se trouve dans le livre du Lévitique (au chapitre 19 et au quote 18). Dans la perspective évangélique, ces deux commandements d’amour de Dieu et du prochain n’en forment qu’un, ils sont inséparables, et ils constituent pour nous le sommaire de la Loi.

Amen.


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LECTURE DE LA BIBLE
DEUTÉRONOME 6:1-7
Voici le commandement, les prescriptions et les ordonnances que l'Éternel, votre Dieu, a commandé de vous enseigner, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dans lequel vous allez passer pour en prendre possession, 2afin que tu craignes l'Éternel, ton Dieu, en observant, tous les jours de ta vie, toi, ton fils et le fils de ton fils, toutes ses prescriptions et tous ses commandements que je te donne, et afin que tes jours soient prolongés. 3Tu les écouteras donc, Israël, et tu les observeras pour les mettre en pratique, afin que tu sois heureux et que vous multipliiez beaucoup, comme te l'a dit l'Éternel, le Dieu de tes pères, dans un pays découlant de lait et de miel.

4 Écoute, Israël ! L'Éternel, notre Dieu, l'Éternel est un. 5Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. 6Et ces paroles que je te donne aujourd'hui seront dans ton cœur. 7Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.

MATTHIEU 22:34-40
Les Pharisiens apprirent qu'il avait réduit au silence les Sadducéens, ils se rassemblèrent, 35et l'un d'eux, docteur de la loi, lui posa cette question pour le mettre à l'épreuve : 36Maître, quel est le grand commandement de la loi ? 37Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée.

38 C'est le premier et le grand commandement. 39Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

40 De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.

(traduction Colombe)
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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 15 mars23, 03:19

Message par Saint Glinglin »

Et alors ?

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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 15 mars23, 03:22

Message par Stop ! »

indian a écrit : 15 mars23, 02:42 et une affirmation tout à fait gratuite de vote part.
Un peu comme quand vous affirmez que Dieu n'est qu'une invention humaine.
Ou même exactement comme...

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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 15 mars23, 03:26

Message par indian »

Stop ! a écrit : 15 mars23, 03:22 Dieu n'est qu'une invention humaine.
En fait, tous les mots, termes langagiers et expressions écrite ou orales...sont des inventions humaines.
comme toutes les idées, concepts, théories,...etc...

Ajouté 1 minute 16 secondes après :
Saint Glinglin a écrit : 15 mars23, 03:19 Et alors ?
''le dieu des prophetes'' réside d'une certaine manière dans notre observation de la nature, de ce qui est, de l'existence, l'univers.
Ce dont nous sommes conscients.
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 15 mars23, 05:54

Message par Stop ! »

indian a écrit : 15 mars23, 03:27 En fait, tous les mots, termes langagiers et expressions écrite ou orales...sont des inventions humaines.
comme toutes les idées, concepts, théories,...etc...
Une magnifique glissade.

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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 15 mars23, 05:57

Message par indian »

Stop ! a écrit : 15 mars23, 05:54 Une magnifique glissade.
je préfère l'image du tourbillon
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 08 avr.23, 11:03

Message par InfoHay1915 »

K-2000 a écrit : 30 juil.03, 13:20 L'avantages a examiner d'autre religions
Aujourdui, dans de nombreux pays, l'immigration et les mouvements de population amenent des gens de religions differentes a vivre cote a cote. Celui qui comprend les conceptions religieuses d'autrui est mieux a meme de communiquer avec des personne de toutes confessions et d'avoir avec elle des echanges constructifs. Cette comprehension contribue aussi a desamorcer les haines qui rongent un monde aligne sur des frontieres religieuses. On a beau desapprouver totalement telle ou telle croyance, rien cependant n'autorise a hair quelqu'un simplement parce qu'il voit les choses sous un jour different.
Merci de nouveau à l'internaute K-2000 de cette approche comparative et de rappeler que rien cependant n'autorise à hair quelqu'un simplement parce qu'il voit les choses sous un jour different.

Toutefois, il existe des islamophobes au point de comparer le Coran à la doctrine de "Mein Kampf" // comme c'est le cas avec l'internaute 'Stop !'. Je ne savais pas qu'une telle horreur pouvait s'exprimer ainsi :
-- viewtopic.php?p=1495044#p1495044

Je me demande qu'est-ce que le Pape François pourrait penser d'une telle comparaison horrible ? Et que pourraient dire les spécialistes chrétiens spécialisés en dialogue islamo-chrétien ?
~ Institut dominicain d’études orientales : IDEO // https://www.ideo-cairo.org/fr/
~ Institut Pontifical d’études arabes et islamiques : PISAÏ // https://fr.pisai.it
~ Groupe de Recherche Islamo-chrétien : GRIC // https://gric-international.org

Face à tant de myopie en eurocentrisme et de non-perception spirituelle en anthropologie religieuse, continuons cependant d'avancer en dialogue islamo-chrétien. Il n'y a pas de temps à perdre.

Je remercie encore une fois
~ notre Katholicos Aram Ier de la Grande Maison de Cilicie, à Antelias près de Beyrouth :
-- http://www.acam-france.org/bibliographi ... le=aram1er
~ qui spécifie bien dans la Stampa (Vatican Insider) que les Arméniens n'ont pas été massacrés parce qu'ils étaient chrétiens
-- https://www.lastampa.it/vatican-insider ... .35272395/

InfoHay1915
#1590
Modifié en dernier par InfoHay1915 le 08 avr.23, 21:50, modifié 2 fois.
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)

Stop !

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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 08 avr.23, 21:12

Message par Stop ! »

InfoHay1915 a écrit : 08 avr.23, 11:03 ... Toutefois, il existe des islamophobes au point de comparer le Coran à la doctrine de "Mein Kampf" // comme c'est le cas avec l'internaute 'Stop !'...
On peut même comparer la Bible ou la Critique de la raison pure à Mein kampf, et conclure que c'est assez différent.
Nous voyons là un exemple donné par l'internaute InfoHay1915 de l'usage insidieux d'un mot pour lui suggérer l'acception qu'on veut faire passer.
En l'occurrence, l'internaute InfoHay1915 veut mettre dans la tête du lecteur que "comparer" signifie "confondre". C'est exactement la même chose pour le mot "islamophobie" auquel il veut que le lecteur donne le sens de "haine des musulmans".

Ce sont là des manœuvres grossières et parfaitement méprisables qui ne devraient pas tromper beaucoup de monde.

L'internaute Stop remercie tout de même l'internaute InfoHay1915 de lui avoir fourni si bel exemple de la perversion de ses procédés.

Estrabosor

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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 08 avr.23, 23:49

Message par Estrabosor »

Bonjour à tous,

Tout d'abord, comme le précise Stop, comparer une chose à une autre, cela ne veut pas dire forcément assimiler l'une à l'autre.

D'autre part, en quoi est-ce choquant ?
La Bible, le Coran mais aussi le petit livre rouge, le capital ou même Mein Kampf, il s'agit toujours de livres résumant une doctrine, un idéal, un projet.

Ce n'est pas parce que certains livres se disent "parole de Dieu" qu'ils en sont moins étudiables ou jugeables ! Je dirai même que c'est parce qu'ils se prétendent "parole de Dieu" qu'ils doivent d'autant être jaugés et jugés !

Ainsi, un génocide, qu'il soit prôné par le Dieu de la Bible ou par l'auteur de Mein Kampf, cela reste un crime contre l'humanité.
PARTI SANS LAISSER D'ADRESSE

lafrisée

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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 09 avr.23, 00:19

Message par lafrisée »

Oui, seuls les gens qui comprennent réellement ce qu'est la Bible savent faire la différence entre la parole de Dieu et celle des Hommes, car il y a des ajouts faits par des humains faussement inspirés dans les textes sacrés, qu'un lecteur lambda ne sait pas discerner. Cela n'empêche pas l'intelligence, et l'analyse de ces textes, mais pas au même niveau que ceux qui ont compris de l'intérieur ce que ces paroles veulent dire.

Un peu comme les scientifiques qui observent l'univers : une fois qu'on a enlevé toute la matière de l'univers, tout le visible de la matière, tous les atomes, toute la lumière, les étoiles et les planètes et les trous noirs, il reste encore quelque chose : ce sont les ondes gravitationnelles, invisibles, mais qui déforment l'espace temps ;

Pour les textes sacrés c'est pareil, le visible et les mots ne pourront jamais dire l'invisible, les (m)ondes invisibles, l'amour, la compassion, les sentiments ne pouvant pas se mesurer par des mesures objectives.

Stop !

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Re: L'avantages a examiner d'autre religions

Ecrit le 09 avr.23, 03:32

Message par Stop ! »

C'est très caractéristique de l'attitude elle aussi lambda des croyants, cette prétendue faculté d'accéder à des niveaux supérieurs de compréhension pour "savoir" lire ce qui n'est pas écrit. Et ça mène à l'invraisemblable confusion des interprétations dont ils nous offrent un spectacle ininterrompu depuis des millénaires. Un peu de modestie serait appréciée d'un dieu de sagesse.

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