Les racines dravidiennes de la famille d'Abram

[JPCqd]

Les dravidiens sont noirs, et leur langue est non-sémite. Ils sont apparentés à leurs voisins Elamites qui les ont sans doute précédé dans l'invention de l'écriture.

Pourquoi donc avoir changé le nom du Patriarche ?
En Sumérien, le nom de ''Abram'' est commun ; il se dit ''ibru'um'' ou ''ib.ru.um''), ce qui signifie ''Père Bien-Aimé''. L'expression ''Bien-aimé'' est courante en sumérien entre membres de la famille.

Le passage de ''Abram'' à ''Abraham'' est intéressant car, en sémite Akkadien, la signification change : « On ne t'appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations. » (Genèse 17:5)
 
La ''sémitisation'' du récit n'efface cependant pas les indices qui révèlent les origines dravidiennes de la famille de Abram. En effet, les noms de ses proches évoquent irrésistiblement la Vallée de l'Indus (1).

Ainsi, Abram / Abraham et sa femme Sarah/ Saraï font miroir à Brahma et sa femme Saraswati.
De même, dans la Bible, Hagar/ Agar est la servante de Sarah/ Saraï, tandis qu'en vallée de l'Indus, Ghaggar est un affluent de la rivière Saraswati.
 
Par ailleurs, il y a d'intéressantes similarités entre les très anciens récits de l'Hindouisme et ceux, bien plus récents, de la Bible (1) :
Les Hindous ont ainsi -entre autres- un mythe similaire à notre "Adam et Eve'', celui de "Adhama et Havyavati". Après la visite d'un démon qui apparut sous la forme d'un serpent, Adhama mangea du fruit de l'Arbre du Péché. Les descendants du couple devinrent tous ''impurs''.

La Bible semble contenir des traces de mémoire intéressantes : « Vos pères, Térach, père d'Abraham et père de Nachor, habitaient anciennement de l'autre côté du fleuve, et ils servaient d'autres dieux » (Josué 24:2) L'Alliance Biblique Française clarifie que le fleuve de ce verset est bien l'Euphrate. Or, de l'autre côté était le pays des Elamites.

Il résulte de tout cela que le premier ancêtre connu de Jésus Christ était non-sémite et noir, ce qui ne correspond pas à notre imaginaire collectif. Cela n'a intrinsèquement n'a aucune importance. Si ce n'est que souligner cette affirmation pourrait contrebalancer partiellement les versets potentiellement discriminatoires de la Septante, sur lesquels s'appuient certains croyants pour étayer-justifier leurs penchants ainsi que leurs interventions dans le domaine politique.

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Source: .https://www.agoravox.fr/actualites/reli ... nes-238062
(1) -- Ouvrage «  Essential Hinduism » par Steven J. Rosen - Rowman & Littlefield - 2008

[Saint Glinglin]

Brahma signifie "force" et Abram "père de la foule". Aucun rapport.

[JPCqd]

< Aucun rapport.>

Bonjour,
Merci pour votre opinion

Le sens du Abraham sémite est ''traduit'' ou explicité ici par ''père de la foule'', là par "père d'une multitude de nations'' (Genèse 17:5). Cette dernière acceptation se trouve en harmonie avec l'esprit et les promesses de la Septante.

Le sens du Abram des textes sumériens est ''père bien aimé''. Les Chrétiens le traduisent souvent par ''père exhalté''.

En sanskrit, le Brahman est une sorte d'âme universelle (mais il y a plein d'approches différentes). Et Brahma est une émanation de Brahman. Brahma est aussi un des dieux de la ''trinité-triade'' hindoue. Saraswati lui est associée comme épouse.

Les mots ne voyagent pas seuls. Ils sont accompagnés de croyances, d'images, de concepts et de traditions. Qui sont reprises-modifiées-adaptées avec le temps et avec les rencontres d'autres populations. La structure des mots et leur contenu évoluent en cohérence. Ces évolutions ne sont pas l'objet de mon post.

Dans mon post, je mets en évidence les relations entre des choses qui bougent. La famille de Abram est sumérienne. Ils étaient sans doute issus d'une immigration de l'Indus. Bien des croyances, images et traditions lointaines se sont retrouvées peu ou prou dans la Bible. C'est le très naturel chemin syncrétique commun à toutes les croyances & traditions humaines.
Certains suggèrent ou affirment que le personnage de Abram est une ''construction théologique'' commode permettant d'intégrer les éléments importés tout en se les appropriant.

[Saint Glinglin]

Il paraît qu'il y a une parenté entre l'élamite et le dravidien. Mais le sumérien est un isolat.

Et l'appartenance de l'élamite au groupe dravidien ne prouve pas une migration depuis l'Inde mais une submersion d'une aire linguistique plus étendue qu'aujourd'hui par des Aryens venus d'Ukraine.

[JPCqd]

< Il paraît qu'il y a une parenté entre l'élamite et le dravidien. Mais le sumérien est un isolat. >

Le sumérien est perçu comme un isolat dans une péninsule arabique sémitique. D'autant plus que l'Indus et l'Elam ont été trop longtemps non étudiés sérieusement. L'élamite linéaire vient juste d'être compris et lu:
https://essentiels.bnf.fr/fr/livres-et- ... ois-desset

En fait, le sumérien est issu du proto-dravidien (aussi appelé élamo-dravidien). J'en dit plus ici :
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs ... ies-222539

En étudiant l'avènement de l'écriture en Sumer, l'archéologie a montré qu'il y avait beaucoup d'échanges entre Egypte, l'Indus, l'Elam et bien sûr Sumer apparenté DNA avec Indus et Elam.
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs ... urs-222120