absinners a écrit :
en supposant que l’enfer soit juste
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Mais ptdr, c'est quoi ce postulat ? C'est circulaire. Si tu pars du postulat que t'as raison, magie, in fine tu vas avoir raison. Si, de base, il était avéré que l'enfer était juste, on n'aurait même pas cette conversation
Non ce N’est pas circulaire, car ton argument était que ce qui faisait l’injustice de l’enfer c’était qu’il était prévu. Mais si L’enfer est mérité il est juste, même s’il est vu (sans être prédéterminé car la vision divine est au présent éternel)
a écrit :Dieu ne prévoit rien, il voit tout au présent
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Source ? Non parce que j'ai déjà montré des versets bibliques qui contredisent ouvertement cette proposition (psaumes 139 :4 par ex). À moins que ta parole prévale sur des textes soi-disant sacrés, car inspirés de Dieu.
Pas ma parole , la tradition théologique absolument classique. St Thomas dans la somme p.ex. Les textes sacrés interprétés de facon non fondamentaliste. Tu devrais savoir si tu étais compétent . [/quote]
Stop! a écrit :
l'on a peine à imaginer à quel point Dieu doit s'emmerder sur son méga nuage à ne rien pouvoir imaginer qu'il ne connaisse déjà,
Très bizarre anthropomorphisme. Dieu est infiniment parfait et rien n’est plus agréable que la perfection
Dieu peut devenir con si ça lui chante, sinon il n'est pas omnipotent.
Sophisme. Comme le dit St Thomas Dieu est impuissant à pécher et cela ne va pas contre la toute puissance bien comprise qui est une puissance dans la ligne de la perfection seulement . Le verbe « peut « est ambigu.
XYZ a écrit :
Pas avec l'omniscience de Dieu qui est la capacité de savoir selon sa volonté.
Dieu n'est pas dans un état ou il ne peut que connaitre.
Que connaitre c'est aussi être dans un état ou on ne sait pas comment connaitre quand on ne sait pas.
Mais Dieu sait tout. En ce sens il n’a pas de capacité (puissance) qui ne serait pas en acte. Acte pur disait déjà Aristote. Sa volonté est nécessitée par sa perfection, qu’il ne peut pas ne pas vouloir.
vic a écrit :
Un être tout puissant , de par sa toute puissance aurait une parfaite maitrise de ses émotions . Alors que le dieu de la bible est jaloux , coléreux , vengeur . Merci de nous prouver ce dernier point par ta remarque de la vengeance de ton dieu qui met en enfer
Dieu N’a pas d’émotions. Le langage biblique est destiné à des hommes simples répète St Thomas. Vengeur=juste dans les châtiments mérités par la nature des choses (St Thomas : juste milieu vertueux entre mollesse et cruauté), le mal moral; jaloux=Dieu est seule fin ultime, c’est dans la nature des choses etc.
Il ne s'agit en effet que de la vengeance pour la vengeance .
Oui L’enfer est un châtiment vindicatif, une pure dé-compense, ou rééquilibrage : comme l’impénitent à rejeté Dieu, Dieu le rejette pcq il le mérite. Il n’y a plus d’aspect médicinal. Dieu serait injuste, donc imparfait, sans ca; il n’a pas le choix.
Argument des croyants :
Dieu n'a pas créé ses créatures parfaites afin qu'elles restent libres .
Contre argument du athée , agnostique etc ...:
En quoi leur perfection empécherait elle leur liberté
Strawman argument. La 1re proposition n’est pas celle des « croyants ». La liberté elle-mëme, capacité créative et d’autocontrole, est elle-Même une
Perfection. Sans liberté la perfection serait moindre.
IL serait bizarre p.ex.de penser que l’univers serait plus parfait sans aucun être vivant, ou être vivant libre.
D’ailleurs ces choses ne sont pas propres aux croyants, mais soutenues au plan philosophique, eg. Leibniz.
Et donc il ne maitrise pas ses émotions et donc n'est pas tout puissant .Après on peut nous faire le coup du problème de l'interprétation littérale des textes , mais si on peut interpréter les textes dans tous les sens qu'on veut et qu'ils ont un sens subjectif , alors on obtient un dieu tellement flou , qu'il n'est plus rien en particulier et on se demande alors pourquoi l'appeler dieu , et même quel intérêt ça aurait .
Et si tous ces livres sont subjectifs dans leur interprétation ,
Non, ce n’est pas subjectif (sauf dans certains protestantismes ou la conscience individuelle décide) , car la théologie s’aide de systèmes philosophiques, de la raison, pour arriver à un tout cohérent. St Augustin est platonisant, St Thomas aristotélisant.
D’ailleurs tout le monde voit bien qu’un poème ne s’interprète pas comme un autre récit et ce fait n’a rien de subjectif. L’herméneutique des textes est une discipline sérieuse.
Ash a écrit :
De plus ne voyant pas d'être parfait dans la bible comment peut on croire que c'est la parole d'un être parfait ?
En toute objectivité, honnêteté et en bonne conscience je "Sais" que la bible est la parole des hommes et non celle d'un être supérieur et parfait car l'ensemble même de ce livre et le contexte de son contenu prouve que ce sont bien des hommes qui l'on écrit, inspiré par eux même et non par un être divin.
Tout me prouve dans la bible que ce livre n'est pas divin mais 100000000% humain.
Un être parfait aurait su mieux faire, un être parfait aurait su mieux s'y prendre s'il voulait se faire connaitre a l'humanité entière.
D’abord, pur esprit infiniment parfait est dans Aristote.
Ensuite la parole biblique emprunte certainement le langage humain pour être compréhensible, il aurait été imparfait pédagogiquement de ne pas le faire. A partir de là rien ne prouve que l’inspiration ne soit pas divine, cette dernière position est une croyance comme l’autre.
il n'y a rien à faire, leur "dieu parfait" a absolument besoin d’un enfer, de cultes, de la soumission et de l'obéissance absolue, exactement tout ce qui est contraire à la définition de la perfection.
Mais le pire c'est qu'ils ne font pas l'analyse pour comprendre dans leur croyance que SOIT Dieu est parfait SOIT l'enfer existe, SOIT Dieu est parfait SOIT il nous réclame un culte, SOIT Dieu est parfait SOIT nous devons lui être soumis, etc., etc.
Non ils ne comprennent pas que c'est SOIT l'un SOIT l'autre, mais les deux à la fois c'est absolument impossible, car contradictoire à la perfection.
Ceci est faux et réfuté depuis des siècles, il est très naif de penser que ces objections n’ont pas déjà été formulées dès le 1er millénaire. Dieu n’a besoin de rien. C’est nous qui avons besoin, par la nature des choses, des règles édictées. C’est pour notre bien et salut que Dieu agit. Dieu n’a pas le choix de ounir justement en raison de sa justice, qui est perfection.
En résumé, les croyants terrorisés par leur dieu de bonté passent leur vie à essayer de ne pas trop lui déplaire.
Ils ne sont pas terrosisés s’ils ne pèchent pas, s’ils sont assidus. Il ont la crainte filiale de déplaire , ce qui n’est pas la terreur. Par contre, il ont la terreur de pécher, car le péché est terrifiant. Comme de tuer son enfant.
estrabosor a écrit :
dans la plupart des cas les croyants finissent par te dire que ça va mal aller pour toi.
La menace, la peur sont le moteur de la religion.
Bien sûr, la religion est proche de la morale; l’immoralité mérite des malheurs. Dawkins dit que pour les religieux ca va mal aller aussi.