Le Dieu d'Abraham, ce chrétien
- jusmon de M. & K.
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Le Dieu d'Abraham, ce chrétien
Ecrit le 09 janv.06, 00:111) Origine d'Abraham
Abraham était de la onzième génération après Noé. Plusieurs centaines d'années s'étaient écoulées depuis le déluge, et le peuple s'était multiplié et répandu sur la surface de la terre. Les civilisations d'Egypte, de Chaldée, d'Assyrie avaient été établies. Au milieu de cet éparpillement le culte véritable de Dieu s'était presque perdu. La pratique cultuelle des sacrifices d'animaux instituée à l'époque d'Adam et poursuivie à travers Noé, à l'image du grand sacrifice du Fils de l'Homme, s'était corrompue, et les nations apostates étaient tombées dans l'incrédulité au point de pervertir leur vrai culte jusqu'à offrir des sacrifices humains à leurs idoles.
Ur en Chaldée, patrie d'Abraham, était un foyer d'iniquités idolâtres. Ces pratiques mauvaises régnaient jusque dans la maison d'Abraham, car Térach, son père, était profondément enraciné dans l'idolâtrie. Abraham avait donc toutes les occasions de croire et de pratiquer la religion des païens, mais il s'y refusa. Cependant, d'une manière qui n'est pas expliquée (probablement sa mère, ou par des contacts avec Noé et Sem) il avait accès aux écrits des pères, et était studieux. Il apprit les doctrines des pères et, par conséquent, la manière d'adorer le Dieu vivant. Abraham est l'exemple de quelqu'un n'ayant pas eu peur d'aller courageusement à contre-courant. D'une grande richesse matérielle (voir Genèse 13:2), il a cependant été un homme d'une grande foi, d'une grande humilité et d'une grande justice.
Alors, Dieu fit sortir d'Our-des-Chaldéens Abraham (voir Gen. 15:7) pour le conduire, en prenant son père Térah et toute la famille avec lui, plus au nord à Harân.
A Harân, Dieu commanda à Abraham alors agé de 75 ans:
" Va t'en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai: je rendrai ton nom grand. Deviens donc une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, Je maudirai celui qui te maudira.Toutes les familles de la terre Seront bénies en toi " (Gen. 12:1).
Et un peu plus tard, dans Gen. 13:15-16, Dieu lui fit une promesse dont la réalisation ne pouvait se produire entièrement que dans l'éternité:
" Je rendrai ta descendance comme la poussière de la terre, en sorte qu'on ne pourra pas plus la compter que l'on ne peut compter la poussière de la terre."
Et d'ajouter pour mieux l'amener à comprendre sa portée éternelle:
" Et après l'avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité."
Abraham est devenu le "père des nations" par la postérité d'Isaac (Israël), d'Ismaël (voir Genèse 17:20), par les fils de Ketura (voir Gen. 25: 1-4); et, particulièrement par la maison d'Israël qui a été dispersée et est devenue très nombreuse au sein des autres nations de la terre (voir Amos 9:9).
Abraham était de la onzième génération après Noé. Plusieurs centaines d'années s'étaient écoulées depuis le déluge, et le peuple s'était multiplié et répandu sur la surface de la terre. Les civilisations d'Egypte, de Chaldée, d'Assyrie avaient été établies. Au milieu de cet éparpillement le culte véritable de Dieu s'était presque perdu. La pratique cultuelle des sacrifices d'animaux instituée à l'époque d'Adam et poursuivie à travers Noé, à l'image du grand sacrifice du Fils de l'Homme, s'était corrompue, et les nations apostates étaient tombées dans l'incrédulité au point de pervertir leur vrai culte jusqu'à offrir des sacrifices humains à leurs idoles.
Ur en Chaldée, patrie d'Abraham, était un foyer d'iniquités idolâtres. Ces pratiques mauvaises régnaient jusque dans la maison d'Abraham, car Térach, son père, était profondément enraciné dans l'idolâtrie. Abraham avait donc toutes les occasions de croire et de pratiquer la religion des païens, mais il s'y refusa. Cependant, d'une manière qui n'est pas expliquée (probablement sa mère, ou par des contacts avec Noé et Sem) il avait accès aux écrits des pères, et était studieux. Il apprit les doctrines des pères et, par conséquent, la manière d'adorer le Dieu vivant. Abraham est l'exemple de quelqu'un n'ayant pas eu peur d'aller courageusement à contre-courant. D'une grande richesse matérielle (voir Genèse 13:2), il a cependant été un homme d'une grande foi, d'une grande humilité et d'une grande justice.
Alors, Dieu fit sortir d'Our-des-Chaldéens Abraham (voir Gen. 15:7) pour le conduire, en prenant son père Térah et toute la famille avec lui, plus au nord à Harân.
A Harân, Dieu commanda à Abraham alors agé de 75 ans:
" Va t'en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai: je rendrai ton nom grand. Deviens donc une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, Je maudirai celui qui te maudira.Toutes les familles de la terre Seront bénies en toi " (Gen. 12:1).
Et un peu plus tard, dans Gen. 13:15-16, Dieu lui fit une promesse dont la réalisation ne pouvait se produire entièrement que dans l'éternité:
" Je rendrai ta descendance comme la poussière de la terre, en sorte qu'on ne pourra pas plus la compter que l'on ne peut compter la poussière de la terre."
Et d'ajouter pour mieux l'amener à comprendre sa portée éternelle:
" Et après l'avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité."
Abraham est devenu le "père des nations" par la postérité d'Isaac (Israël), d'Ismaël (voir Genèse 17:20), par les fils de Ketura (voir Gen. 25: 1-4); et, particulièrement par la maison d'Israël qui a été dispersée et est devenue très nombreuse au sein des autres nations de la terre (voir Amos 9:9).
Modifié en dernier par jusmon de M. & K. le 20 févr.10, 10:29, modifié 6 fois.
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
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- Gerard
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POLY = PLUSIEURS
Ecrit le 09 janv.06, 00:51Salut Jusmon,
Tu dis :
S'il n'y a pas "consubstantialité" qu'est-ce qui différencie "Elohim et Jehova" de "Zeus et Heracles" ?
Mais peut-être que toi tu assumes ce polythéisme ?
...
Tu dis :
Tu ne trouves pas que l'accusation est justifiée ?Quoique deux personnes différentes, Elohim et Jéhovah sont souvent pris l'un pour l'autre jusqu'à leur conférer une nature de consubstantialité qu'ils n'ont pas. Pourquoi une telle doctrine?
(...)
b) Ensuite, pour éviter l'accusation de polythéisme lancée par les Juifs dès l'origine du christianisme.
S'il n'y a pas "consubstantialité" qu'est-ce qui différencie "Elohim et Jehova" de "Zeus et Heracles" ?
Mais peut-être que toi tu assumes ce polythéisme ?
...
- jusmon de M. & K.
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Re: POLY = PLUSIEURS
Ecrit le 09 janv.06, 01:192) Le Dieu d'Abraham
Par la bouche d’Esaïe, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, Jéhovah ou Jésus-Christ prophètisa au sujet d'Israël :
" Tu suceras le lait des nations, Tu suceras la mamelle des rois; Et tu sauras que je suis l'Éternel, ton Sauveur, Ton Rédempteur, le puissant de Jacob." (Esaïe 60:16).
Les Juifs contemporains du Christ ne distinguaient pas clairement l'identité de Dieu. Jéhovah (Jésus-Christ) était le seul Dieu avec lequel les prophètes hébreux, en général, était en relation directe et duquel il recevait la révélation. Jéhovah conduisait l'Eglise de l'assemblée de enfants d'Israël comme, plus tard, dans son état ressuscité, il conduira l'Eglise originelle établie par lui et les apôtres.
Dans l'Ancien Testament, deux mots hébreux signifiant Dieu sont utilisés. Il s'agit d'Elohim et de Jéhovah (comme on le prononce à présent). Comme l'hébreux original était écrit sans voyelles, les savant ne sont pas d'accord sur la prononciation originelle du nom écrit YHWH en hébreux. Néanmoins un consensus existe actuellement pour le prononcer Jéhovah.
1° Jéhovah était le nom/titre prémortel donné au premier-né de Dieu (naissance des esprits). A présent nous l'appelons Jésus-Christ. Jéhovah est la forme anglicisé de l'hébreux Yahveh ou Jahveh, signifiant "JE SUIS" ou celui qui existe par lui-même, ou l'Eternel. La version anglaise de l'Ancien Testament traduit généralement ce nom par LORD (Seigneur). L'Hébreux Ehyeh signifiant Je suis, a un sens apparenté au terme Yaheh ou Jéhovah dont il est dérivé.
Selon une ancienne pratique juive, le nom "Jéhovah" ou "Je suis" ne devait pas être prononcé par crainte de s'attirer la colère divine.
Un jour à certains Juifs qui l'assaillaient, Jésus répondit à leurs insultes par la déclaration " En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu' Abraham fût, JE SUIS " (Jean 8:58). Il aurait pu tout aussi dire " En vérité, en vérité, je vous le dis: Avant Abraham, j'étais, moi, Jéhovah". D'où la colère des Juifs qui ne furent pas dupes de l'identification de Jésus à leur Dieu:
" Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple." (Jean 8:59).
D'autres écritures le confirment :
"si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés." (Jean 8, 24-25).
"Jésus leur dit donc: "Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous saurez que JE SUIS." (Jean 8: 28-29).
"Jésus leur dit: "En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham existât, JE SUIS." (Jean 8, 58).
"Je vous le dis, dès à présent, avant que la chose n'arrive, pour qu'une fois celle-ci arrivée, vous croyiez que JE SUIS." (Jean 13:19).
2° Le mot Elohim est la forme pluriel du mot hébreu signifiant Dieu dans le sens d'exaltation, ou Dieu au pluriel dans certains cas lorsque l'article "nous" est employé comme dans le premier chapitre de la Genèse. Il signifie à la fois un pluriel (Dieux) mais aussi les qualités d'exaltation et de puissance absolue de la divinité... Cependant, Elohim est le non-titre réservé au Père de Jésus-Christ, le Père de son esprit et de l'esprit de chaque personne humaine. Elohim est seul commanditaire du plan de salut éternel consistant à réaliser l'immortalité et la vie éternelle de l'homme. Lui et Jéhovah sont donc deux personnes distinctes. Jéhovah étant l'éxècutant et le défenseur de ce plan en ayant créé toute chose sous l'autorité d'Elohim et en ayant accompli ce qui est nécessaire pour la rédemption et la résurrection de l'homme.
Ayant donné à Jésus (Jéhovah dans l'A.T.), avant la création de toutes choses, toute l'autorité divine de pouvoir créer physiquement les cieux et la terre, et le pouvoir de sauver toute la création par son sacrifice expiatoire, Jésus est devenu le Père des fidèles.
Quoique deux personnes différentes, Elohim et Jéhovah sont souvent pris l'un pour l'autre, aussi nous pouvons être tentés de leur conférer une nature de consubstantialité qu'ils n'ont pas et qui serait incompatible avec la cohérence doctrinale de l'Evangile. Pourquoi une telle doctrine?
Pour quatre raisons principales:
a) D'abord parce que dans l'Ancien Testament il est très facile de prendre Elohim pour Jéhovah : alors que Dieu, depuis la chute et la séparation qui s'en suivit d'avec l'humanité déchue, ne s'adresse plus directement et personnellement aux hommes si ce n'est par la médiation de Jéhovah et des prophètes que le Seigneur envoya pour annoncer sa venue au monde pour le racheter (voir Osée 1:7; Ge.18:4; Zach. 2:8-9).
En effet, avant la chute Adam et Eve pouvaient parler avec Dieu face à face comme ils le faisaient dans le jardin d'Eden; ensuite, ils devinrent mortels et furent chassés du paradis terrestre pour se trouver désormais séparés à jamais de la présence de Dieu. A partir de là, leur rédemption en Jésus-Christ leur fut enseignée par le ministère d'anges et des prophètes. Voilà pourquoi, depuis Adam, on commença à offrir en sacrifice les premiers-né du troupeau, c'est-à-dire en ayant foi au grand sacrifice expiatoire futur du Fils de Dieu (voir Gen. 1:7; Gen. 18:4; Zach. 2:8-9).
Depuis la chute et la séparation de l'homme d'avec Dieu, c'est Jéhovah (Jésus en tant qu'Esprit non incarné) qui intervient comme s'il était Elohim lui-même - le Père ayant mis l'un de ses noms sur lui (Jéhovah) en vertu d'une pleine investiture d'autorité divine conférée pour le représenter dans toute l'anvergure de sa divinité - ce que son égale divinité. C'est pourquoi, dans l'ancien testament, nous pouvons être souvent amenés à penser que Jéhovah est le Dieu suprême (voir Ps. 110:1). Nous trouvons le même cas de figure lorsque Jean faillit adorer l'ange qui parlait comme s'il était lui-même Jésus-Christ (voir Apoc.19:10).
b) Ensuite, pour éviter l'accusation de polythéisme lancée par les Juifs dès l'origine du christianisme.
c) Egalement, afin de légitimiser un culte uniquement centré sur la personne de Jésus - un Jésus ressuscité de chair et d'os se prêtant mieux à la dévotion populaire qu'une entité invisible et indescriptible comme le mopnde chrétien apostat perçoit le Père.
d) Enfin, pour obtenir une conception spiritualiste de l'engendrement de Jésus en Marie (conçu par le pouvoir du Saint-Esprit, consubstantiellement par la magie du concile Nicée, ainsi comme si c'était directement le Père qui l'avait conçu, devenant le Fils de Dieu et non le Fils du Saint-Esprit seul).
Par la bouche d’Esaïe, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, Jéhovah ou Jésus-Christ prophètisa au sujet d'Israël :
" Tu suceras le lait des nations, Tu suceras la mamelle des rois; Et tu sauras que je suis l'Éternel, ton Sauveur, Ton Rédempteur, le puissant de Jacob." (Esaïe 60:16).
Les Juifs contemporains du Christ ne distinguaient pas clairement l'identité de Dieu. Jéhovah (Jésus-Christ) était le seul Dieu avec lequel les prophètes hébreux, en général, était en relation directe et duquel il recevait la révélation. Jéhovah conduisait l'Eglise de l'assemblée de enfants d'Israël comme, plus tard, dans son état ressuscité, il conduira l'Eglise originelle établie par lui et les apôtres.
Dans l'Ancien Testament, deux mots hébreux signifiant Dieu sont utilisés. Il s'agit d'Elohim et de Jéhovah (comme on le prononce à présent). Comme l'hébreux original était écrit sans voyelles, les savant ne sont pas d'accord sur la prononciation originelle du nom écrit YHWH en hébreux. Néanmoins un consensus existe actuellement pour le prononcer Jéhovah.
1° Jéhovah était le nom/titre prémortel donné au premier-né de Dieu (naissance des esprits). A présent nous l'appelons Jésus-Christ. Jéhovah est la forme anglicisé de l'hébreux Yahveh ou Jahveh, signifiant "JE SUIS" ou celui qui existe par lui-même, ou l'Eternel. La version anglaise de l'Ancien Testament traduit généralement ce nom par LORD (Seigneur). L'Hébreux Ehyeh signifiant Je suis, a un sens apparenté au terme Yaheh ou Jéhovah dont il est dérivé.
Selon une ancienne pratique juive, le nom "Jéhovah" ou "Je suis" ne devait pas être prononcé par crainte de s'attirer la colère divine.
Un jour à certains Juifs qui l'assaillaient, Jésus répondit à leurs insultes par la déclaration " En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu' Abraham fût, JE SUIS " (Jean 8:58). Il aurait pu tout aussi dire " En vérité, en vérité, je vous le dis: Avant Abraham, j'étais, moi, Jéhovah". D'où la colère des Juifs qui ne furent pas dupes de l'identification de Jésus à leur Dieu:
" Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple." (Jean 8:59).
D'autres écritures le confirment :
"si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés." (Jean 8, 24-25).
"Jésus leur dit donc: "Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous saurez que JE SUIS." (Jean 8: 28-29).
"Jésus leur dit: "En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham existât, JE SUIS." (Jean 8, 58).
"Je vous le dis, dès à présent, avant que la chose n'arrive, pour qu'une fois celle-ci arrivée, vous croyiez que JE SUIS." (Jean 13:19).
2° Le mot Elohim est la forme pluriel du mot hébreu signifiant Dieu dans le sens d'exaltation, ou Dieu au pluriel dans certains cas lorsque l'article "nous" est employé comme dans le premier chapitre de la Genèse. Il signifie à la fois un pluriel (Dieux) mais aussi les qualités d'exaltation et de puissance absolue de la divinité... Cependant, Elohim est le non-titre réservé au Père de Jésus-Christ, le Père de son esprit et de l'esprit de chaque personne humaine. Elohim est seul commanditaire du plan de salut éternel consistant à réaliser l'immortalité et la vie éternelle de l'homme. Lui et Jéhovah sont donc deux personnes distinctes. Jéhovah étant l'éxècutant et le défenseur de ce plan en ayant créé toute chose sous l'autorité d'Elohim et en ayant accompli ce qui est nécessaire pour la rédemption et la résurrection de l'homme.
Ayant donné à Jésus (Jéhovah dans l'A.T.), avant la création de toutes choses, toute l'autorité divine de pouvoir créer physiquement les cieux et la terre, et le pouvoir de sauver toute la création par son sacrifice expiatoire, Jésus est devenu le Père des fidèles.
Quoique deux personnes différentes, Elohim et Jéhovah sont souvent pris l'un pour l'autre, aussi nous pouvons être tentés de leur conférer une nature de consubstantialité qu'ils n'ont pas et qui serait incompatible avec la cohérence doctrinale de l'Evangile. Pourquoi une telle doctrine?
Pour quatre raisons principales:
a) D'abord parce que dans l'Ancien Testament il est très facile de prendre Elohim pour Jéhovah : alors que Dieu, depuis la chute et la séparation qui s'en suivit d'avec l'humanité déchue, ne s'adresse plus directement et personnellement aux hommes si ce n'est par la médiation de Jéhovah et des prophètes que le Seigneur envoya pour annoncer sa venue au monde pour le racheter (voir Osée 1:7; Ge.18:4; Zach. 2:8-9).
En effet, avant la chute Adam et Eve pouvaient parler avec Dieu face à face comme ils le faisaient dans le jardin d'Eden; ensuite, ils devinrent mortels et furent chassés du paradis terrestre pour se trouver désormais séparés à jamais de la présence de Dieu. A partir de là, leur rédemption en Jésus-Christ leur fut enseignée par le ministère d'anges et des prophètes. Voilà pourquoi, depuis Adam, on commença à offrir en sacrifice les premiers-né du troupeau, c'est-à-dire en ayant foi au grand sacrifice expiatoire futur du Fils de Dieu (voir Gen. 1:7; Gen. 18:4; Zach. 2:8-9).
Depuis la chute et la séparation de l'homme d'avec Dieu, c'est Jéhovah (Jésus en tant qu'Esprit non incarné) qui intervient comme s'il était Elohim lui-même - le Père ayant mis l'un de ses noms sur lui (Jéhovah) en vertu d'une pleine investiture d'autorité divine conférée pour le représenter dans toute l'anvergure de sa divinité - ce que son égale divinité. C'est pourquoi, dans l'ancien testament, nous pouvons être souvent amenés à penser que Jéhovah est le Dieu suprême (voir Ps. 110:1). Nous trouvons le même cas de figure lorsque Jean faillit adorer l'ange qui parlait comme s'il était lui-même Jésus-Christ (voir Apoc.19:10).
b) Ensuite, pour éviter l'accusation de polythéisme lancée par les Juifs dès l'origine du christianisme.
c) Egalement, afin de légitimiser un culte uniquement centré sur la personne de Jésus - un Jésus ressuscité de chair et d'os se prêtant mieux à la dévotion populaire qu'une entité invisible et indescriptible comme le mopnde chrétien apostat perçoit le Père.
d) Enfin, pour obtenir une conception spiritualiste de l'engendrement de Jésus en Marie (conçu par le pouvoir du Saint-Esprit, consubstantiellement par la magie du concile Nicée, ainsi comme si c'était directement le Père qui l'avait conçu, devenant le Fils de Dieu et non le Fils du Saint-Esprit seul).
Modifié en dernier par jusmon de M. & K. le 29 janv.10, 00:31, modifié 11 fois.
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
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Le christianisme enfin expliqué:
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- Gerard
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TOUJOURS DANS LE POLYTHEISME
Ecrit le 09 janv.06, 01:53Jusmon dit :
Zeus aussi était "le père" d'Heracles
"Dieu le père préside ?"
Zeus aussi "présidait" l'Olympe et la plupart des autres dieux.
Désolé, tu n'as pas exposé de vraies raisons pour montrer qu'il ne s'agit pas de polythéisme.
Mais au fait, pourquoi c'est "mal" le polythéisme ?
(Et je ne parle pas des cultes grecs et romains, mais du "polythéisme" en général)
...
"être le père de..." ne signifie pas être consupstanciel.(Polythéiste ?) Non, parce que Dieu seul est le Père des esprits, y compris celui de Jésus, et que Dieu préside sur le Fils et le Saint-Esprit au sein de la Trinité.
Zeus aussi était "le père" d'Heracles
"Dieu le père préside ?"
Zeus aussi "présidait" l'Olympe et la plupart des autres dieux.
Désolé, tu n'as pas exposé de vraies raisons pour montrer qu'il ne s'agit pas de polythéisme.
Mais au fait, pourquoi c'est "mal" le polythéisme ?
(Et je ne parle pas des cultes grecs et romains, mais du "polythéisme" en général)
...
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Re: TOUJOURS DANS LE POLYTHEISME
Ecrit le 09 janv.06, 02:003) Melchisédek, Ismaël, Isaac
Melchisédek
Abraham avait un illustre contemporain: le grand-prêtre Melchisédek sous l'autorité duquel il se trouvait et auquel il remit la dîme de tout après qu'il fût revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui (voir Gen. 14:20).
" Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin." (Héb.7:4).
Melchisédek était roi de Salem (Jérusalem) - Melchisédek (signifiant roi de paix) et Sem (fils de Noé), étaient peut-être une même et unique personne.
Melchisédek était sacrificateur du Dieu Très-haut (voir Gen. 14:18). Il avait la haute prêtrise, celle qui était selon l'ordre du Fils unique de Dieu:
" Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek." (Héb.7:21).
Cet ordonnance d'autorité est la marque attestant que l'Eglise de l'ordre patriarchale possèdait déjà la plénitude de l'Evangile de Jésus-Christ:
" Il y a ainsi abolition d'une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, car la loi n'a rien amené à la perfection, -et introduction d'une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu (...) car, tandis que les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, Jésus l'est devenu avec serment par celui qui lui a dit: Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek. Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente." (Héb. 7:18, 21-22).
Il est écrit:
" Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : Il était sacrificateur du Dieu Très-haut" (Gen. 14:18).
En cette occasion, Melchisédek administra la Sainte-Cène à Abraham en l'honneur du futur sacrifice du Fils de Dieu, puis le bénit (voir Gen. 14:18-19). C'est aussi Melchisédek qui, très probablement, transmit la prêtrise à Abraham (autorité de Dieu déléguée à l'homme); et celui-ci devint à son tour sacrificateur du Dieu Très-haut.
Certains prétendent que Melchisédek était quelqu'un de mystérieux parce que "sans père, sans mère, sans généalogie" (voir Héb. 7:3).
En fait cela a été mal traduit, c'est sa prêtrise ou autorité sacerdotale qui remonte à Dieu et qui n'a donc pas de commencement ni fin de jour; elle est co-éternelle à Dieu, "sans père, sans mère, sans généalogie".
Melchisédek était un grand-prêtre éminent et il était si fidèle que l'Eglise de son temps avait donné son nom à la prêtrise qui était selon l'ordre du Fils de Dieu ou prêtrise de Melchisédek, cela probablement afin de ne pas répèter toujours le nom de Dieu.
Nous en déduisons que c'est Dieu lui-même qui ordonna Jésus à cette autorité avant qu'il commencât son ministère terrestre:
" L'éternel l'a juré, sa décision est irrévocable: Tu es sacrificateur pour toujours, A la manière de Melchisédek" (Psaume 110:4).
Ismaël
Saraï, la femme d'Abraham était stérile; dans Gen. 16:3, il est dit:
" Alors Sara, femme d'Abraham, prit sa servante égyptienne Agar, et la donna comme femme à Abraham, son mari, après qu'il eut habité dix ans dans le pays de Canaan."
L'ange de l'Eternel dit à Agar:
" Je multiplierai beaucoup ta descendance, et on ne pourra la compter tant elle sera nombreuse " (Gen. 16:10).
Agar, deuxième femme d'Abraham, devint enceinte et elle lui donna un fils alors à l'âge de 86 ans. Abraham l'appela "Ismaël", du nom que l'ange ordonna à Agar de l'appeler (signifiant Dieu a entendu).
Et plus tard, à 99 ans, Dieu dit encore au sujet d'Ismaël:
" A l'égard d'Ismaël, je l'ai entendu: je le bénirai, je le rendrai fécond et je le multiplierai à l'extrême; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation" (Gen. 17:19).
Ismaël fut béni que de la bénédiction d'une postérité nombreuse; mais bénédiction n'ont liée à l'alliance (c'est-à-dire comme chacun de nous pourrait recevoir individuellement à cause de sa fidèlité).
Le fait d'avoir été circoncis n'atteste pas qu'Ismaël devait porter l'héritage prophètique de l'alliance que Dieu fit avec Abraham; cela n'était que le signe que lui et sa descendance étaient de la postérité d'Abraham, qu'elle devait marcher le coeur pur (circoncision du coeur), et rester dans l'Evangile en soutenant l'Eglise ou le lignage porteur de l'office prophétique.
A propos d'Ismaël, Paul déclara:
" Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse." (Gal. 4:23).
Cette assertion n'était qu'une constatation prophètique et historique pour souligner que deux mondes allait séparer la postérité d'Isaac et celle d'Ismaël.
Ismaël qui persécutait déjà Isaac fut renvoyer sans héritage, hors de la terre sainte qui symbolise le paradis, et sans l'office prophétique qui symbolise l'élection. Ce fut pour lui et sa postérité une contre alliance; Paul compare même son moindre statu au niveau de la loi de Moïse donnée à Israël à cause de sa rebellion, en opposition à la nouvelle alliance en Jésus dont Abraham reçu dans sa plénitude ... Paul fait bien puisque l'islam tient à se justifier par la loi de Moïse en l'instrumentalisant pour s'opposer!... De plus, la descendance d'Ismaël n'a jamais cessé de lutter contre le peuple élu, tout comme Satan n'a jamais cessé de lutter contre l'Israël spirituelle depuis la création du monde. En fait Ismaël, né de la chair, symboliquement, cela signifie qu'il est du monde, c'est-à-dire n'ayant pas de part au paradis, en opposition à Isaac qui est né de l'Esprit, étant du céleste symbolisant le peuple de l'alliance ou les élus du paradis.
Et Paul de rappeler concerant l'attitude permanente de la descendance d'Ismaël:
" et de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant " (Gal.4:29).
Ce qui fut annoncé à Abraham en d'autres termes:
" Il sera comme un âne sauvage (faisant probablement allusion à la vie nomade des arabes d'autrefois). Sa main sera contre tous, Et la main de tous sera contre lui; Il demeurera face à tous ses frères" (Gen. 16:12).
Isaac, seul héritier de la promesse.
Par la descendance d'Issac, Dieu béni Abraham d'une postérité qui croïtrait jusque dans la vie éternelle:
" Certainement, ta femme Sara va te donner un fils; et tu l'appelleras Isaac. J'établirai mon alliance comme une alliance perpétuelle avec lui et sa descendance après lui..." (Gen. 17:19).
" Mais Dieu dit à Abraham: Que cela ne déplaise pas à tes yeux, à cause de l'enfant et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu'elle te demandera; car c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre " (Gen. 12:21).
" Mais en ce qui concerne mon alliance, Je l'établirai avec Isaac que Sara te donnera l'année prochaine." (Gen. 17:21).
" Prends donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac..." (Gen. 22:2).
" Abraham donna tous ses biens à Isaac " (Gen. 25:5).
Abraham fut âgé de 100 ans, et Sara 90 ans à la naissance d'Isaac, Dieu déclara à Abraham peu après la naissance d'Isaac, et 14 ans après celle d'Ismaël:
"... car c'est par Isaac que tu auras une descendance qui porte ton nom." (21:12).
Isaac le Fils unique, pourquoi ?
- Il fut l'unique fils de la première épouse d'Abraham, Sara; Isaac héritait donc du droit d'aînesse et de l'office prophètique qui lui était attaché.
- Il fut le fruit d'un double miracle: Sara était stérile et très âgée.
- Il fut le résultat d'une promesse divine et son nom fut donné à l'avance par Dieu (voir Gen. 17:19).
- Il fut celui choisi pour que sa descendance soit celle d'Abraham (ou celle du Christ à travers l'Evangile), ou le peuple qui symboliserait les élus de toute la terre à travers l'office prophétique.
- Il est celui à l'origine du lignage d'Israël par lequel une majorité d'esprit nobles viendraient prendre un corps afin de servir et bénir l'humanité, notamment par la mission de Jésus-Christ.
- Il est celui qui sauverait l'humanité par sa capacité à reprendre l'alliance à son compte grâce à son intégrité et à son courage.
- Isaac était le fils unique parce que celui par lequel la postérité d'Abraham se prolongerait sur terre et dans les cieux.
- Il est le seul enfant qu'Abraham n'envoya pas habiter à l'étranger (voir Gen. 25:5).
- La postérité de Isaac sera la descendance de référence d'Abraham:
" Et l'Éternel dit à Abram: Sache que tes descendants (les Hébreux) seront étrangers dans un pays (Egypte) qui ne sera point à eux; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans" (Gen. 15:13).
En résumé:
C'est le droit d'aînesse, selon l'ordre patriarchale, qui détermine l'héritage de l'appel prophétique. Comme ce droit ne pouvait se perpètuer qu'à travers le premier-né de la première femme; bien qu'Agar fut prise pour femme (légitime), Ismaèl ne fut et demeura que l'aîné selon la chair, n'ayant donc pas droit à hériter de la promesse que Dieu fit Abraham en vertu de laquelle sa postérité serait une bénédiction pour toute la terre.
Melchisédek
Abraham avait un illustre contemporain: le grand-prêtre Melchisédek sous l'autorité duquel il se trouvait et auquel il remit la dîme de tout après qu'il fût revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui (voir Gen. 14:20).
" Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin." (Héb.7:4).
Melchisédek était roi de Salem (Jérusalem) - Melchisédek (signifiant roi de paix) et Sem (fils de Noé), étaient peut-être une même et unique personne.
Melchisédek était sacrificateur du Dieu Très-haut (voir Gen. 14:18). Il avait la haute prêtrise, celle qui était selon l'ordre du Fils unique de Dieu:
" Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek." (Héb.7:21).
Cet ordonnance d'autorité est la marque attestant que l'Eglise de l'ordre patriarchale possèdait déjà la plénitude de l'Evangile de Jésus-Christ:
" Il y a ainsi abolition d'une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, car la loi n'a rien amené à la perfection, -et introduction d'une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu (...) car, tandis que les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, Jésus l'est devenu avec serment par celui qui lui a dit: Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek. Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente." (Héb. 7:18, 21-22).
Il est écrit:
" Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : Il était sacrificateur du Dieu Très-haut" (Gen. 14:18).
En cette occasion, Melchisédek administra la Sainte-Cène à Abraham en l'honneur du futur sacrifice du Fils de Dieu, puis le bénit (voir Gen. 14:18-19). C'est aussi Melchisédek qui, très probablement, transmit la prêtrise à Abraham (autorité de Dieu déléguée à l'homme); et celui-ci devint à son tour sacrificateur du Dieu Très-haut.
Certains prétendent que Melchisédek était quelqu'un de mystérieux parce que "sans père, sans mère, sans généalogie" (voir Héb. 7:3).
En fait cela a été mal traduit, c'est sa prêtrise ou autorité sacerdotale qui remonte à Dieu et qui n'a donc pas de commencement ni fin de jour; elle est co-éternelle à Dieu, "sans père, sans mère, sans généalogie".
Melchisédek était un grand-prêtre éminent et il était si fidèle que l'Eglise de son temps avait donné son nom à la prêtrise qui était selon l'ordre du Fils de Dieu ou prêtrise de Melchisédek, cela probablement afin de ne pas répèter toujours le nom de Dieu.
Nous en déduisons que c'est Dieu lui-même qui ordonna Jésus à cette autorité avant qu'il commencât son ministère terrestre:
" L'éternel l'a juré, sa décision est irrévocable: Tu es sacrificateur pour toujours, A la manière de Melchisédek" (Psaume 110:4).
Ismaël
Saraï, la femme d'Abraham était stérile; dans Gen. 16:3, il est dit:
" Alors Sara, femme d'Abraham, prit sa servante égyptienne Agar, et la donna comme femme à Abraham, son mari, après qu'il eut habité dix ans dans le pays de Canaan."
L'ange de l'Eternel dit à Agar:
" Je multiplierai beaucoup ta descendance, et on ne pourra la compter tant elle sera nombreuse " (Gen. 16:10).
Agar, deuxième femme d'Abraham, devint enceinte et elle lui donna un fils alors à l'âge de 86 ans. Abraham l'appela "Ismaël", du nom que l'ange ordonna à Agar de l'appeler (signifiant Dieu a entendu).
Et plus tard, à 99 ans, Dieu dit encore au sujet d'Ismaël:
" A l'égard d'Ismaël, je l'ai entendu: je le bénirai, je le rendrai fécond et je le multiplierai à l'extrême; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation" (Gen. 17:19).
Ismaël fut béni que de la bénédiction d'une postérité nombreuse; mais bénédiction n'ont liée à l'alliance (c'est-à-dire comme chacun de nous pourrait recevoir individuellement à cause de sa fidèlité).
Le fait d'avoir été circoncis n'atteste pas qu'Ismaël devait porter l'héritage prophètique de l'alliance que Dieu fit avec Abraham; cela n'était que le signe que lui et sa descendance étaient de la postérité d'Abraham, qu'elle devait marcher le coeur pur (circoncision du coeur), et rester dans l'Evangile en soutenant l'Eglise ou le lignage porteur de l'office prophétique.
A propos d'Ismaël, Paul déclara:
" Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse." (Gal. 4:23).
Cette assertion n'était qu'une constatation prophètique et historique pour souligner que deux mondes allait séparer la postérité d'Isaac et celle d'Ismaël.
Ismaël qui persécutait déjà Isaac fut renvoyer sans héritage, hors de la terre sainte qui symbolise le paradis, et sans l'office prophétique qui symbolise l'élection. Ce fut pour lui et sa postérité une contre alliance; Paul compare même son moindre statu au niveau de la loi de Moïse donnée à Israël à cause de sa rebellion, en opposition à la nouvelle alliance en Jésus dont Abraham reçu dans sa plénitude ... Paul fait bien puisque l'islam tient à se justifier par la loi de Moïse en l'instrumentalisant pour s'opposer!... De plus, la descendance d'Ismaël n'a jamais cessé de lutter contre le peuple élu, tout comme Satan n'a jamais cessé de lutter contre l'Israël spirituelle depuis la création du monde. En fait Ismaël, né de la chair, symboliquement, cela signifie qu'il est du monde, c'est-à-dire n'ayant pas de part au paradis, en opposition à Isaac qui est né de l'Esprit, étant du céleste symbolisant le peuple de l'alliance ou les élus du paradis.
Et Paul de rappeler concerant l'attitude permanente de la descendance d'Ismaël:
" et de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant " (Gal.4:29).
Ce qui fut annoncé à Abraham en d'autres termes:
" Il sera comme un âne sauvage (faisant probablement allusion à la vie nomade des arabes d'autrefois). Sa main sera contre tous, Et la main de tous sera contre lui; Il demeurera face à tous ses frères" (Gen. 16:12).
Isaac, seul héritier de la promesse.
Par la descendance d'Issac, Dieu béni Abraham d'une postérité qui croïtrait jusque dans la vie éternelle:
" Certainement, ta femme Sara va te donner un fils; et tu l'appelleras Isaac. J'établirai mon alliance comme une alliance perpétuelle avec lui et sa descendance après lui..." (Gen. 17:19).
" Mais Dieu dit à Abraham: Que cela ne déplaise pas à tes yeux, à cause de l'enfant et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu'elle te demandera; car c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre " (Gen. 12:21).
" Mais en ce qui concerne mon alliance, Je l'établirai avec Isaac que Sara te donnera l'année prochaine." (Gen. 17:21).
" Prends donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac..." (Gen. 22:2).
" Abraham donna tous ses biens à Isaac " (Gen. 25:5).
Abraham fut âgé de 100 ans, et Sara 90 ans à la naissance d'Isaac, Dieu déclara à Abraham peu après la naissance d'Isaac, et 14 ans après celle d'Ismaël:
"... car c'est par Isaac que tu auras une descendance qui porte ton nom." (21:12).
Isaac le Fils unique, pourquoi ?
- Il fut l'unique fils de la première épouse d'Abraham, Sara; Isaac héritait donc du droit d'aînesse et de l'office prophètique qui lui était attaché.
- Il fut le fruit d'un double miracle: Sara était stérile et très âgée.
- Il fut le résultat d'une promesse divine et son nom fut donné à l'avance par Dieu (voir Gen. 17:19).
- Il fut celui choisi pour que sa descendance soit celle d'Abraham (ou celle du Christ à travers l'Evangile), ou le peuple qui symboliserait les élus de toute la terre à travers l'office prophétique.
- Il est celui à l'origine du lignage d'Israël par lequel une majorité d'esprit nobles viendraient prendre un corps afin de servir et bénir l'humanité, notamment par la mission de Jésus-Christ.
- Il est celui qui sauverait l'humanité par sa capacité à reprendre l'alliance à son compte grâce à son intégrité et à son courage.
- Isaac était le fils unique parce que celui par lequel la postérité d'Abraham se prolongerait sur terre et dans les cieux.
- Il est le seul enfant qu'Abraham n'envoya pas habiter à l'étranger (voir Gen. 25:5).
- La postérité de Isaac sera la descendance de référence d'Abraham:
" Et l'Éternel dit à Abram: Sache que tes descendants (les Hébreux) seront étrangers dans un pays (Egypte) qui ne sera point à eux; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans" (Gen. 15:13).
En résumé:
C'est le droit d'aînesse, selon l'ordre patriarchale, qui détermine l'héritage de l'appel prophétique. Comme ce droit ne pouvait se perpètuer qu'à travers le premier-né de la première femme; bien qu'Agar fut prise pour femme (légitime), Ismaèl ne fut et demeura que l'aîné selon la chair, n'ayant donc pas droit à hériter de la promesse que Dieu fit Abraham en vertu de laquelle sa postérité serait une bénédiction pour toute la terre.
Modifié en dernier par jusmon de M. & K. le 11 sept.09, 05:37, modifié 15 fois.
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
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TENDANCES HONTEUSES
Ecrit le 09 janv.06, 02:14Oui, le polythéisme c'est mal, dans le cas où il n'est pas avéré. Car cela revient à adorer quelque chose qui n'existe pas.
Mais si c'était avéré, ça changerait quoi ?
Toute la logique de création, d'alliance avec les hommes, d'amour, de sacrifice, etc...
.. ça marcherait pareil, non ?
Donc si tu dis qu'il y a plusieurs entités distinctes, je ne vois pas pourquoi tu refuses d'assumer tes tendances polythéiste. Tu peux faire ton coming-out !
Moi, je n'arrive déjà pas à vraiment croire en un Dieu unique donc j'aurais encore plus de mal à croire à des dieux multiples. Donc évidemment, je rejette cette hypothèse, mais en me posant la question froidement : "ça changerait quoi ?" je dois avouer "pas grand chose". Juste que ça me parait encore plus surréaliste qu'un Dieu unique.
Et toi ?
....
Mais si c'était avéré, ça changerait quoi ?
Toute la logique de création, d'alliance avec les hommes, d'amour, de sacrifice, etc...
.. ça marcherait pareil, non ?
Donc si tu dis qu'il y a plusieurs entités distinctes, je ne vois pas pourquoi tu refuses d'assumer tes tendances polythéiste. Tu peux faire ton coming-out !
Moi, je n'arrive déjà pas à vraiment croire en un Dieu unique donc j'aurais encore plus de mal à croire à des dieux multiples. Donc évidemment, je rejette cette hypothèse, mais en me posant la question froidement : "ça changerait quoi ?" je dois avouer "pas grand chose". Juste que ça me parait encore plus surréaliste qu'un Dieu unique.
Et toi ?
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Re: TENDANCES HONTEUSES
Ecrit le 09 janv.06, 02:204) Le sacrifice d'Abraham
Concernant le moment où se passa cet évènement, l'ancien testament ne donne pas suffisamment de détails pour révèler l'âge exact d'Isaac, mais il est très vraissemblable qu'il était adulte car, immédiatement après le récit du sacrifice sur le mont Morija, nous apprenons que Sara meurt à l'âge de cent vingt-sept ans (voir Gen. 23:1). Isaac aurait eu donc trente-sept ans à l'époque de la mort de sa mère. Même si le voyage à Morija s'était produit plusieurs années avant la mort de Sara, Isaac devait avoir atteint la trentaine... tout comme Jésus-Christ au moment de sa crucifixtion!
Néanmoins l'âge exact d'Isaac n'a pas vraiment d'importance bien qu'il ait été suffisemment corpulent pour être chargé de tout le bois nécessaire à au sacrifice d'un bèlier (voir Gen. 22:6). Ce qui est significatif, c'est qu'Abraham avait plus de cent ans et qu'Isaac était probablement un jeune homme robuste qui aurait pu s'opposer farouchement s'il avait décidé de le faire. En fait Isaac se soumit volontairement à la volonté de son père tout comme Jésus allait se soumettre, plus tard, à la volonté de Dieu.
Abraham était manifestement une image ou une similitude de Dieu. Chose interressante son nom Abraham signifie "père d'une multitude" ou "père des nations" ou "père élevé" (voir Gen. 17:5). Ces noms pouvant très bien convenir à Dieu lui-même.
Isaac était l'image du fils de Dieu. Une des signification de son nom est "il se réjouira" (voir Gen. 17: 17). Le sacrifice commandé par Dieu était " une image de Dieu et de son Fils unique " en lequel toute créature devrait se réjouir:
" Prends donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t'en dans le pays de Moriya et là, offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je t'indiquerai." (Gen. 22:2).
Non seulement Dieu demanda à Abraham d'accomplir un acte semblable à son propre geste futur, mais il dit qu'il fallait que ce fut à un endroit spécifié par lui. Cet endroit était Morija, "sur l'une des montagnes que je t'indiquerai" (Gen. 22:2). Aujourd'hui le mont Morija est une des collines principales de Jérusalem, l'emplacement traditionnellement connu comme étant l'endroit où Abraham offrit Isaac est maintenant l'endroit du Dôme du Rocher sur lequel se trouve la mosquée Al Aksa. A quelques centaines de mètres au Nord, à un endroit plus élevé du même groupe de collines, se trouve un autre emplacement de célébrité mondiale appelé calvaire de Gordon. En hébreux il s'appelait Golgotha. Non seulement Abraham accomplit la similitude, mais il l'accomplit presqu'au même endroit où Dieu sacrifierait son Fils premier-né.
Dans Gen. 22: 6, nous lisons:
"Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac et prit dans sa main le feu et le couteau. Ils marchèrent tous deux ensemble."
Et puis dans Gen. 22: 7-8, nous pouvons lire encore:
"Alors Isaac adressa la parole à son père Abraham et dit: Mon père! Il lui tépondit: Me voici mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l'agneau pour l'holocauste? Abraham répondit: Mon fils, Dieu va se pourvoir lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble."
Un tel commandement, pouvait-il vraiment provenir de Dieu?
Puisqu'Abraham prit la sainte-cène avec Melchisédek, il a donc été auparavant baptisé selon cet ordre supérieur administrant l'Evangile (voir Hébreux, chapitre 7); par conséquent il reçut obligatoirement le don du Saint-Esprit ou l'esprit de prophétie. Grâce à sa foi extrême, le Saint-Esprit l'aida à reconnaître que l'instruction de sacrifier son fils venait bien de Dieu; que cet ordre était destiné à le mettre à l'épreuve et à comprendre mieux l'expiation future du Fils de Dieu et les sentiments du Père éternel lorsqu'il offrirait son propre Fils unique pour les péchés du monde.
Car, la connaissance d'Abraham au sujet de Dieu et de Jésus-Christ était très grande, elle a été celle de l'apôtre Paul en tant que témoin spécial du Christ; Jésus témoigna à ce propos:
"Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui." (Jean 8:56).
Il reçu une connaissance parfaite de Dieu, un témoignage d'apôtre:
" L'Éternel apparut à Abram, et dit: Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l'Éternel, qui lui était apparu." (Gen.12:7)
Afin de pouvoir être sacrificateur et prohète, Abraham possèdait la même plénitude d'autorité de scellement que l'apôtre Pierre, autorité selon l'ordre de Melchisédek son illustre contemporain:
" Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi." Gen.12:3).
Isaac, pour les mêmes raisons, pouvait savoir que son père accomplissait la volonté de Dieu en tant que père et prophète; c'est pourquoi il accepta de le suivre sans poser de question jusqu'au lieu indiqué.
Car YHWH déclara, dans Gen. 22:2, qu'il indiquerait sur laquelle des montagnes Abraham devrait accomplir l'holocauste; on peut supposer que le signe donné aura été assez spécifique pour être visible autant par le père que par son fils Isaac.
Abraham avait déjà offert des holocaustes et il en connaissait la signification : ils préfiguraient le futur sacrifice de Jésus-Christ nécessaire à la résurrection de l'humanité et à l'expiation des péchés pour le pardon des pénitents - cela avec toute la richesse du symbolisme christique que ce rite comportait: animaux d'une espèce précise (suggèrant le peuple de l'alliance), premier-né du troupeau, de sexe masculin et sans défaut tout comme le Christ; premier-né comme Jésus qui fut le premier-né de la création spirituelle avant que toutes choses aient été créées physiquement.
Avec la certitude que Dieu serait capable de ramener son fils unique à la vie quand bien même il serait mort afin que les promesses divines se réalisassent:
" C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité. Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection." (Heb. 11:17-19).
Conscient que Dieu désirait l'éprouver dans sa foi en YHWH (Jéhovah ou Jésus-Christ) dans sa capacité de tout sacrifier pour son Dieu, même ce qu'il avait de plus cher et plus précieux que sa propre vie. Il n'en reste pas moins que l'Eternel lui commanda de verser le sang innocent d'un fils dont il attendit en vain la naissance pendant de nombreuses année.
Mettre à mort l'enfant de la promesse, l'enfant par lequel devait s'accomplir l'alliance à travers sa descendance par le Christ, cela dut représenter une épreuve dépassant toute compréhension.
Quelle contradiction avec ce qui lui avait été promis! C'était incompréensible! Impossible! Et cependant Abraham crut en Dieu. Sa foi inébranlable le porta, le coeur brisé, vers le pays de Morija avec son jeune fils qui ne se doutait guère du tourment que devait traverser son père... Et Isaac portait le bois sur son dos comme le Christ qui, environ au même âge, porterait un jour sa croix pour être crucifié non loin de là.
En fait, cela aurait pu être comme si toute son espérance éternelle s'écroulait brutalement par la confiscation de sa propre vie éternelle contenue dans l'accroissement infini de sa postérité sur terre et dans les cieux.
Cependant il fit confiance, il pria pour obtenir des forces et il ressenti, par le pouvoir du Saint-Esprit, clairement que c'était Dieu qui désirait cela de lui pour l'éprouver et le bénir ensuite davantage. Ce qu'il dut expliquer à son Fils Isaac après s'être probablement mis à genou avec lui en se serrant l'un contre l'autre... Isaac fut certainement convaincu par le même pouvoir; ce qui lui permit de se soumettre alors volontairement tout comme le Sauveur se soumis volontairement des siècles plus tard en mourant sur la croix à peu près au même endroit. C'est pourquoi il fut attaché sur le bois du sacrifice comme les animaux étaient liés et comme Jésus fut cloué.
Abraham et son fils montèrent sur la montagne, rassemblèrent ensemble les pierres pour construire l'autel et mirent les fagots dessus. Alors Isaac fut lié, pieds et mains, à genoux sur l'autel. Abraham dut donner à son fils son baiser d'adieu, sa bénédiction, son amour. Son âme, en cette heure de souffrance, était entièrement avec son fils qui allait mourir. Toutes les étapes se succèdèrent jusqu'au moment où le couteau fut tiré de la main levée qui devait donner le coup par où la vie devait s'écouler, lorsque l'ange lui dit: "Cela suffit!"
Dans Gen. 21: 10-13, nous lisons:
" Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils. Alors l'ange de l'Eternel l'appela des cieux, et dit: Abraham! Abraham! Et il répondit: Me voici! L'ange lui dit: N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu m'a pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils ".
Ainsi Dieu nous lance à tous une invitation, celle de comprendre ce qu'Abraham ressentit à travers cette tragique épreuve in-extrémis interrompue grâce au bélier retenu par les cornes; c'est-à-dire pour chacun d'entre nous de méditer sur la souffrance qui fut celle de Dieu lorsqu'il accepta que son Fils unique souffrît au point de saigner de tous les pores de sa peau et sur la croix sans qu'aucune main n'intervienne pour retenir le "couteau" et sans qu'aucun "bélier" ne put lui être substitué.
Concernant le moment où se passa cet évènement, l'ancien testament ne donne pas suffisamment de détails pour révèler l'âge exact d'Isaac, mais il est très vraissemblable qu'il était adulte car, immédiatement après le récit du sacrifice sur le mont Morija, nous apprenons que Sara meurt à l'âge de cent vingt-sept ans (voir Gen. 23:1). Isaac aurait eu donc trente-sept ans à l'époque de la mort de sa mère. Même si le voyage à Morija s'était produit plusieurs années avant la mort de Sara, Isaac devait avoir atteint la trentaine... tout comme Jésus-Christ au moment de sa crucifixtion!
Néanmoins l'âge exact d'Isaac n'a pas vraiment d'importance bien qu'il ait été suffisemment corpulent pour être chargé de tout le bois nécessaire à au sacrifice d'un bèlier (voir Gen. 22:6). Ce qui est significatif, c'est qu'Abraham avait plus de cent ans et qu'Isaac était probablement un jeune homme robuste qui aurait pu s'opposer farouchement s'il avait décidé de le faire. En fait Isaac se soumit volontairement à la volonté de son père tout comme Jésus allait se soumettre, plus tard, à la volonté de Dieu.
Abraham était manifestement une image ou une similitude de Dieu. Chose interressante son nom Abraham signifie "père d'une multitude" ou "père des nations" ou "père élevé" (voir Gen. 17:5). Ces noms pouvant très bien convenir à Dieu lui-même.
Isaac était l'image du fils de Dieu. Une des signification de son nom est "il se réjouira" (voir Gen. 17: 17). Le sacrifice commandé par Dieu était " une image de Dieu et de son Fils unique " en lequel toute créature devrait se réjouir:
" Prends donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t'en dans le pays de Moriya et là, offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je t'indiquerai." (Gen. 22:2).
Non seulement Dieu demanda à Abraham d'accomplir un acte semblable à son propre geste futur, mais il dit qu'il fallait que ce fut à un endroit spécifié par lui. Cet endroit était Morija, "sur l'une des montagnes que je t'indiquerai" (Gen. 22:2). Aujourd'hui le mont Morija est une des collines principales de Jérusalem, l'emplacement traditionnellement connu comme étant l'endroit où Abraham offrit Isaac est maintenant l'endroit du Dôme du Rocher sur lequel se trouve la mosquée Al Aksa. A quelques centaines de mètres au Nord, à un endroit plus élevé du même groupe de collines, se trouve un autre emplacement de célébrité mondiale appelé calvaire de Gordon. En hébreux il s'appelait Golgotha. Non seulement Abraham accomplit la similitude, mais il l'accomplit presqu'au même endroit où Dieu sacrifierait son Fils premier-né.
Dans Gen. 22: 6, nous lisons:
"Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac et prit dans sa main le feu et le couteau. Ils marchèrent tous deux ensemble."
Et puis dans Gen. 22: 7-8, nous pouvons lire encore:
"Alors Isaac adressa la parole à son père Abraham et dit: Mon père! Il lui tépondit: Me voici mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l'agneau pour l'holocauste? Abraham répondit: Mon fils, Dieu va se pourvoir lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble."
Un tel commandement, pouvait-il vraiment provenir de Dieu?
Puisqu'Abraham prit la sainte-cène avec Melchisédek, il a donc été auparavant baptisé selon cet ordre supérieur administrant l'Evangile (voir Hébreux, chapitre 7); par conséquent il reçut obligatoirement le don du Saint-Esprit ou l'esprit de prophétie. Grâce à sa foi extrême, le Saint-Esprit l'aida à reconnaître que l'instruction de sacrifier son fils venait bien de Dieu; que cet ordre était destiné à le mettre à l'épreuve et à comprendre mieux l'expiation future du Fils de Dieu et les sentiments du Père éternel lorsqu'il offrirait son propre Fils unique pour les péchés du monde.
Car, la connaissance d'Abraham au sujet de Dieu et de Jésus-Christ était très grande, elle a été celle de l'apôtre Paul en tant que témoin spécial du Christ; Jésus témoigna à ce propos:
"Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui." (Jean 8:56).
Il reçu une connaissance parfaite de Dieu, un témoignage d'apôtre:
" L'Éternel apparut à Abram, et dit: Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l'Éternel, qui lui était apparu." (Gen.12:7)
Afin de pouvoir être sacrificateur et prohète, Abraham possèdait la même plénitude d'autorité de scellement que l'apôtre Pierre, autorité selon l'ordre de Melchisédek son illustre contemporain:
" Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi." Gen.12:3).
Isaac, pour les mêmes raisons, pouvait savoir que son père accomplissait la volonté de Dieu en tant que père et prophète; c'est pourquoi il accepta de le suivre sans poser de question jusqu'au lieu indiqué.
Car YHWH déclara, dans Gen. 22:2, qu'il indiquerait sur laquelle des montagnes Abraham devrait accomplir l'holocauste; on peut supposer que le signe donné aura été assez spécifique pour être visible autant par le père que par son fils Isaac.
Abraham avait déjà offert des holocaustes et il en connaissait la signification : ils préfiguraient le futur sacrifice de Jésus-Christ nécessaire à la résurrection de l'humanité et à l'expiation des péchés pour le pardon des pénitents - cela avec toute la richesse du symbolisme christique que ce rite comportait: animaux d'une espèce précise (suggèrant le peuple de l'alliance), premier-né du troupeau, de sexe masculin et sans défaut tout comme le Christ; premier-né comme Jésus qui fut le premier-né de la création spirituelle avant que toutes choses aient été créées physiquement.
Avec la certitude que Dieu serait capable de ramener son fils unique à la vie quand bien même il serait mort afin que les promesses divines se réalisassent:
" C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité. Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection." (Heb. 11:17-19).
Conscient que Dieu désirait l'éprouver dans sa foi en YHWH (Jéhovah ou Jésus-Christ) dans sa capacité de tout sacrifier pour son Dieu, même ce qu'il avait de plus cher et plus précieux que sa propre vie. Il n'en reste pas moins que l'Eternel lui commanda de verser le sang innocent d'un fils dont il attendit en vain la naissance pendant de nombreuses année.
Mettre à mort l'enfant de la promesse, l'enfant par lequel devait s'accomplir l'alliance à travers sa descendance par le Christ, cela dut représenter une épreuve dépassant toute compréhension.
Quelle contradiction avec ce qui lui avait été promis! C'était incompréensible! Impossible! Et cependant Abraham crut en Dieu. Sa foi inébranlable le porta, le coeur brisé, vers le pays de Morija avec son jeune fils qui ne se doutait guère du tourment que devait traverser son père... Et Isaac portait le bois sur son dos comme le Christ qui, environ au même âge, porterait un jour sa croix pour être crucifié non loin de là.
En fait, cela aurait pu être comme si toute son espérance éternelle s'écroulait brutalement par la confiscation de sa propre vie éternelle contenue dans l'accroissement infini de sa postérité sur terre et dans les cieux.
Cependant il fit confiance, il pria pour obtenir des forces et il ressenti, par le pouvoir du Saint-Esprit, clairement que c'était Dieu qui désirait cela de lui pour l'éprouver et le bénir ensuite davantage. Ce qu'il dut expliquer à son Fils Isaac après s'être probablement mis à genou avec lui en se serrant l'un contre l'autre... Isaac fut certainement convaincu par le même pouvoir; ce qui lui permit de se soumettre alors volontairement tout comme le Sauveur se soumis volontairement des siècles plus tard en mourant sur la croix à peu près au même endroit. C'est pourquoi il fut attaché sur le bois du sacrifice comme les animaux étaient liés et comme Jésus fut cloué.
Abraham et son fils montèrent sur la montagne, rassemblèrent ensemble les pierres pour construire l'autel et mirent les fagots dessus. Alors Isaac fut lié, pieds et mains, à genoux sur l'autel. Abraham dut donner à son fils son baiser d'adieu, sa bénédiction, son amour. Son âme, en cette heure de souffrance, était entièrement avec son fils qui allait mourir. Toutes les étapes se succèdèrent jusqu'au moment où le couteau fut tiré de la main levée qui devait donner le coup par où la vie devait s'écouler, lorsque l'ange lui dit: "Cela suffit!"
Dans Gen. 21: 10-13, nous lisons:
" Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils. Alors l'ange de l'Eternel l'appela des cieux, et dit: Abraham! Abraham! Et il répondit: Me voici! L'ange lui dit: N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu m'a pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils ".
Ainsi Dieu nous lance à tous une invitation, celle de comprendre ce qu'Abraham ressentit à travers cette tragique épreuve in-extrémis interrompue grâce au bélier retenu par les cornes; c'est-à-dire pour chacun d'entre nous de méditer sur la souffrance qui fut celle de Dieu lorsqu'il accepta que son Fils unique souffrît au point de saigner de tous les pores de sa peau et sur la croix sans qu'aucune main n'intervienne pour retenir le "couteau" et sans qu'aucun "bélier" ne put lui être substitué.
Modifié en dernier par jusmon de M. & K. le 11 sept.09, 05:42, modifié 8 fois.
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
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Ecrit le 09 janv.06, 02:54
Jusmon EST polythéiste : il croit que Jéhovah est Jésus.
Etant donné que Jéhovah, donc, serait le FIls, il aurait été l'objet de l'adoration d'Israel en tant que Dieu, ce qui nous donne Jéhovah-Jésus-FIls plus Dieu-Père (on sait pas qui ...) : 2 DIEUX = POLYTHEISME.
Ce qui suffit pour constater que le système de JUSMON ne marche pas une seconde ...
Etant donné que Jéhovah, donc, serait le FIls, il aurait été l'objet de l'adoration d'Israel en tant que Dieu, ce qui nous donne Jéhovah-Jésus-FIls plus Dieu-Père (on sait pas qui ...) : 2 DIEUX = POLYTHEISME.
Ce qui suffit pour constater que le système de JUSMON ne marche pas une seconde ...
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Ecrit le 09 janv.06, 03:02
5) Signification des sacrifices d'animaux
Depuis l'époque d'Adam et Eve jusqu'à Moïse, et de Moïse jusqu'à Jésus-Christ, la postérité d'Adam offrit en sacrifice les prémices des champs ou les premiers-nés du troupeau pour préfigurer le sacrifice expiatoire du premier-né des enfants d'esprits de Dieu, à savoir Jésus-Christ (voir Col.1:15, Héb.1:6 et Col.1:18).
Pourquoi le porc était-il impur parmi Israël ?
Cela ne concernait que le peuple d'Israël en tant que rassemblement d'esprits de choix préordonnés pour être la lumière prophétique des nations. Pour cela, Israël était comparé à une bergerie peuplée d'agneaux ; les autres peuples, eux, étaint symbolisés par d'autres races d'animaux décrètés plus ou moins purs ou impurs. Les porcs représentaient les peuples des alentours les plus hostiles et les plus corrompus - lesquels font encore, actuellement, la guerre à Israël à travers leur descendance. Ne pas en manger signifiait se pas faire alliance, et particulièrement de se donner à eux en mariage, d'embrasser leurs traditions et s'exposer à disparaître.
Il était donc impossible d'épouser un incirconcis, non pas en rapport à l'acte d'abblation, mais parce que ces peuples étaient non seulement incirconcis de chair mais aussi de coeur, tant ils s'étaient volontairement corrompus. Ils avaient rejeté l'Evangile des patriarches. Ce n'est donc pas une question de qualité de la viande de porc ou d'autres espèces, mais une exhortation au peuple à ne pas se mélanger avec les incroyants et perdre sa foi, son identité et sa responsabilité prophétique universelle.
Il était exigé que les animaux soient sans défaut tout comme le Fils de Dieu l'a été par sa vie sans péché. Provenant d'une espèce noble tel que le mouton pour symboliser les élus du paradis, ou l'Israèl spirituelle que le peuple d'Israèl incarnait symboliquement. L'ordonnance fut établie pour rappeler au peuple que Jésus-Christ, le premier-né du Père, serait sacrifié pour les péchés du monde et qu'il était l'unique source de salut vers laquelle le peuple devait se diriger.
Dans chaque offrande ou holocauste il y avait au moins trois objets distincts présentés: l'offrande, le prêtre et le donnateur.
Quelle est l'importance de chacun d'entre eux ?
Qu'est-ce donc que l'offrande? Et le prêtre? Et le donnateur? L'offrande c'est le Christ; le prêtre c'est le Christ; le donnateur c'est le Christ.
1) Le Christ en tant que donnateur: le Christ présente l'offrande à Dieu à la place de l'homme pécheur qui ne peut pas lui-même se présenter directement devant Dieu à cause de son imperfection.
2) Le Christ en tant qu'offrande: dans la personne du donnateur se trouve aussi l'offrande puisque le donnateur ne peut pas présenter autre chose que lui-même en sacrifice acceptable de par sa perfection absolue.
3) Le Christ en tant que prêtre: le donnateur et l'offrande étant une seule et même personne divine, le sacrifice ne pouvait donc être accompli que par un sacrificateur parfait et divin, médiateur entre Dieu et l'humanité; c'est pourquoi le Christ administra lui-même son propre sacrifice pour accomplir l'expiation, vaincre la mort et nous remettre en présence de Dieu par le pouvoir de la rédemption et de la résurrection.
Pourquoi le donnateur mettait-il les mains sur le sacrifice ?
L'imposition des mains était une partie importante de chaque sacrifice; elle signifiait transmission et délégation et impliquait la représentation, en sorte que cela indiquait réellement que le sacrifice se substituait au sacrificateur. Par conséquent, il était toujours accompagné d'une confession du péché et de prières.
Le mot traduit par "expiation" vient d'un mot hébreu signifiant "couvrir ou cacher". L'implication n'est pas que le péché n'existe plus, mais que le péché a été recouvert ou effacé de devant Dieu par sa grâce ou sa bonté aimante.
Cette pratique montre que le sacrifice avait un aspect et un symbolisme double. Tout d'abord - et avant tout - il représentait le seul sacrifice qui pouvait en fin de compte apporter la paix par l'espèrance de la résurrection et l'obtention de la rémission des péchés, à savoir le sacrifice du Fils de Dieu annoncé depuis le début et sur lequel était totalement centrée la loi de Moïse; et l'imposition des mains montrait qu'il y avait transfert d'identité comme pour nous rappeler que le sacrifice expiatoire de Jésus consista à ce qu'il prenne sur lui les péchés personnels de tous les hommes pour leur permettre d'être rachetés à condition qu'ils se repentent.
Comme quoi, la loi des sacrifices d'animaux est une caractéristique christique majeure, ayant été remplacée par l'ordonnance de la sainte-céne après le sacrifice et la résurrection du Seigneur. L'expiation dans le sacrifice d'animaux servait à montrer que l'homme redevient UN avec Dieu dans le Christ et par le Christ.
Depuis l'époque d'Adam et Eve jusqu'à Moïse, et de Moïse jusqu'à Jésus-Christ, la postérité d'Adam offrit en sacrifice les prémices des champs ou les premiers-nés du troupeau pour préfigurer le sacrifice expiatoire du premier-né des enfants d'esprits de Dieu, à savoir Jésus-Christ (voir Col.1:15, Héb.1:6 et Col.1:18).
Pourquoi le porc était-il impur parmi Israël ?
Cela ne concernait que le peuple d'Israël en tant que rassemblement d'esprits de choix préordonnés pour être la lumière prophétique des nations. Pour cela, Israël était comparé à une bergerie peuplée d'agneaux ; les autres peuples, eux, étaint symbolisés par d'autres races d'animaux décrètés plus ou moins purs ou impurs. Les porcs représentaient les peuples des alentours les plus hostiles et les plus corrompus - lesquels font encore, actuellement, la guerre à Israël à travers leur descendance. Ne pas en manger signifiait se pas faire alliance, et particulièrement de se donner à eux en mariage, d'embrasser leurs traditions et s'exposer à disparaître.
Il était donc impossible d'épouser un incirconcis, non pas en rapport à l'acte d'abblation, mais parce que ces peuples étaient non seulement incirconcis de chair mais aussi de coeur, tant ils s'étaient volontairement corrompus. Ils avaient rejeté l'Evangile des patriarches. Ce n'est donc pas une question de qualité de la viande de porc ou d'autres espèces, mais une exhortation au peuple à ne pas se mélanger avec les incroyants et perdre sa foi, son identité et sa responsabilité prophétique universelle.
Il était exigé que les animaux soient sans défaut tout comme le Fils de Dieu l'a été par sa vie sans péché. Provenant d'une espèce noble tel que le mouton pour symboliser les élus du paradis, ou l'Israèl spirituelle que le peuple d'Israèl incarnait symboliquement. L'ordonnance fut établie pour rappeler au peuple que Jésus-Christ, le premier-né du Père, serait sacrifié pour les péchés du monde et qu'il était l'unique source de salut vers laquelle le peuple devait se diriger.
Dans chaque offrande ou holocauste il y avait au moins trois objets distincts présentés: l'offrande, le prêtre et le donnateur.
Quelle est l'importance de chacun d'entre eux ?
Qu'est-ce donc que l'offrande? Et le prêtre? Et le donnateur? L'offrande c'est le Christ; le prêtre c'est le Christ; le donnateur c'est le Christ.
1) Le Christ en tant que donnateur: le Christ présente l'offrande à Dieu à la place de l'homme pécheur qui ne peut pas lui-même se présenter directement devant Dieu à cause de son imperfection.
2) Le Christ en tant qu'offrande: dans la personne du donnateur se trouve aussi l'offrande puisque le donnateur ne peut pas présenter autre chose que lui-même en sacrifice acceptable de par sa perfection absolue.
3) Le Christ en tant que prêtre: le donnateur et l'offrande étant une seule et même personne divine, le sacrifice ne pouvait donc être accompli que par un sacrificateur parfait et divin, médiateur entre Dieu et l'humanité; c'est pourquoi le Christ administra lui-même son propre sacrifice pour accomplir l'expiation, vaincre la mort et nous remettre en présence de Dieu par le pouvoir de la rédemption et de la résurrection.
Pourquoi le donnateur mettait-il les mains sur le sacrifice ?
L'imposition des mains était une partie importante de chaque sacrifice; elle signifiait transmission et délégation et impliquait la représentation, en sorte que cela indiquait réellement que le sacrifice se substituait au sacrificateur. Par conséquent, il était toujours accompagné d'une confession du péché et de prières.
Le mot traduit par "expiation" vient d'un mot hébreu signifiant "couvrir ou cacher". L'implication n'est pas que le péché n'existe plus, mais que le péché a été recouvert ou effacé de devant Dieu par sa grâce ou sa bonté aimante.
Cette pratique montre que le sacrifice avait un aspect et un symbolisme double. Tout d'abord - et avant tout - il représentait le seul sacrifice qui pouvait en fin de compte apporter la paix par l'espèrance de la résurrection et l'obtention de la rémission des péchés, à savoir le sacrifice du Fils de Dieu annoncé depuis le début et sur lequel était totalement centrée la loi de Moïse; et l'imposition des mains montrait qu'il y avait transfert d'identité comme pour nous rappeler que le sacrifice expiatoire de Jésus consista à ce qu'il prenne sur lui les péchés personnels de tous les hommes pour leur permettre d'être rachetés à condition qu'ils se repentent.
Comme quoi, la loi des sacrifices d'animaux est une caractéristique christique majeure, ayant été remplacée par l'ordonnance de la sainte-céne après le sacrifice et la résurrection du Seigneur. L'expiation dans le sacrifice d'animaux servait à montrer que l'homme redevient UN avec Dieu dans le Christ et par le Christ.
Modifié en dernier par jusmon de M. & K. le 05 nov.12, 20:19, modifié 24 fois.
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
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Ecrit le 09 janv.06, 10:23
6) L'alliance d'Abraham
Dieu apparut à Abraham et lui déclara que le pays de Canaan serait la terre de son héritage, symbolisant la terre dans sa gloire paradisiaque définitive:
"Je donnerai ce pays (Canaan) à ta descendance. Abraham bâtit là un autel à l'Eternel qui lui était apparu." (Gen. 12:7).
La descendance d'Isaac au paradis (de même qu'Adam aurait dû posséder une descendance dans le jardin d'Eden) était symbolisée sur terre par sa postérité issue d'Isaac et de Jacob en possèssion de toute l'autorité prophétique de guidance divine :
"... car c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre " (Gen. 12:21).
Dans cette perpective éternelle, Dieu lui promit une descendance infinie sur terre et donc dans les cieux:
"Je rendrai ta descendance comme la poussière de la terre, en sorte qu'on ne pourra pas plus la compter que l'on ne peut compter la poussière de la terre." (Gen. 13:16).
C'est-à-dire la promesse de la vie éternelle en tant que co-héritier avec Christ:
" J'établirai mon alliance avec toi, et je te multiplierai à l'extrême. Abraham tomba face contre terre et Dieu lui parla en ces termes: Pour moi, voici mon alliance avec toi: Tu deviendras le père d'une foule de nations. On ne t'appellera plus du nom d'Abram (signification: père élevé), mais ton nom sera Abraham (signification: père d'une grande multitude), car je te rends père d'une foule de nations: Je te rendrai extrémement fécond, je ferai naître de toi des nations, et des rois sortiront de toi. J'établirai mon alliance avec toi et ta descendance après toi, dans toutes les générations: ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de tes descendants après toi. Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays dans lequel tu viens d'immigrer, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu " (Gen. 17:2-8).
L'alliance établit avec Abraham comprend donc quatre volets:
1) Sa descendance sera au bénéfice de l'office prophétique évangélique.
2) La garantie d'une descendance littérale et distincte avec laquelle son alliance se poursuivrait (exclusivement par Isaac et Jacob, voir Genèse 17:19) en se prolongeant sur terre et dans les cieux.
3) Une terre de promission comme possession perpétuelle (la terre sainte) symbolisant la terre qui sera l'héritage céleste des justes à la résurrection (voir Matt.5:5).
4) A travers le ministère du peuple d'Israël, toutes les nations de la terre seront bénies par le brassage du sang d'Israël avec le reste du monde et par la prédication universelle de l'Evangile (voir Gen. 18:18).
Contracter des alliances, pourquoi?
En contractant des alliances et en prenant des engagements avec Dieu, on s'engage par notre intégrité à agir d'une certaine manière. Ces dispositions constituent une fortification contre les puissances de l'opposition. En d'autres termes, les alliances donnent un sentiment de responsabilité et donnent la force d'agir positivement et empêche le laisser-aller. Contracter des alliances peut aider l'homme à abandonner la routine ou les habitudes du passé du fait qu'il se fixe clairement la voie à suivre et s'oblige ensuite à rendre des comptes de sa situation à Dieu et à d'autres personnes le représentant.
Le respect des alliances entraîne toujours des conséquences positives, et la violation des alliances entraîne toujours des conséquences négatives. Quand une personne prend des engagements alors qu'elle en connaît parfaitement les conséquences, elle unifie les forces qu'elle a en elle et s'assure des bénédictions du ciel. Dieu, voyant qu'elle est disposée à prendre des engagements, lui donne son Esprit, lequel lui apporte la force nécessaire pour persévérer dans la voie qu'elle s'est engagée à suivre.
L'alliance d'Abraham consiste en une addition de petites alliances qui commencent par l'alliance du baptème par immersion pour la rémission des péchés, suivie de l'imposition des mains pour obtenir le don du Saint-Esprit nécessaire pour établir une relation directe et personnelle avec Dieu afin de devenir semblable à lui pour obtenir une plénitude de joie. Dieu, notre Père céleste nous commande d'observer les principes évangéliques en nous soutenant par des alliances et des ordonnances.
C'est pour permettre aux hommes de devenir semblables à lui pour obtenir une plénitude de joie, que Dieu leur commande d'observer les principes évangéliques au moyen d'alliances et d'ordonnances; sans alliance et ordonnances, c'est comme si l'homme cherchait à utiliser une échelle sans échelons pour atteindre la perfection.
Le signe de l'alliance: la circoncision.
La circoncision a été établie à l'origine par les prophètes/patriarches selon le commandement de YHWH comme signe d'appartenance au lignage ou peuple de l'alliance en vertu du principe de prédestination de certains esprits élus pour jeter les fondements de l'oeuvre divine de salut sur terre.
Pour rappeler aussi aux descendants d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, leur vocation de symboliser le peuple élu au paradis; pour les empêcher de se mélanger aux autres nations et prendre le risque de se corrompre jusqu'à perdre leur identité et leur capacité d'honorer leur responsabilité prophétique.
La circoncision, en elle-même, était le moyen physique de rappeler le standard de pureté spirituelle exigé pour hériter individuellement du royaume céleste; ce qui rendait la présence des incirconcis (symbolisant l'impureté et la non égibilité au paradis) au sein du groupe, impossible:
" Un mâle incirconcis, qui n'aura pas été circoncis dans sa chair, sera exterminé du milieu de son peuple: il aura violé mon alliance " (Gen.17:14).
A travers Jésus ayant payé le prix pour chacun, c'est toute l'humanité qui sera appelée et qui devra naître de nouveau pour obtenir une part en Christ dans le royaume de Dieu:
On devra circoncire celui qui est né dans la maison et celui qui est acquis à prix d'argent; et mon alliance sera dans votre chair une alliance perpétuelle. (Gen. 17:13).
La circoncision, en se pratiquant au huitième jour après la naissance des enfants, était pour rappeler la responsabilité des parents d'instruire leurs enfants sur les points de la foi en Jésus-Christ et de la repentance avant l'âge de huit ans, avant l'âge où Satan aurait le droit de commencer à les tenter. Pour cela, elle suggérait aussi charnellement la nécessité pour chacun - pour les hommes spécialement - d'une pureté intérieure et morale irréprochable (circoncision du coeur).
" Voici comment vous garderez l'alliance que je traite avec vous et avec ta descendance après toi: tout mâle parmi vous sera circoncis. Vous vous circoncirez comme signe d'alliance entre vous et moi. A l'âge de huit jours, tout mâle parmi vous sera circoncis " (Gen.17:10-12).
En beaucoup d'endroits le Seigneur dit que la vraie circoncision est la circoncision du coeur. Le coeur qui est "circoncis" est celui qui aime Dieu et obéit à l'Esprit. Les incirconcis de coeur sont méchants, orgeuilleux et rebelles (voir Ezéchiel 44:7; voir aussi Deut. 10:16: Jérémie 4:4; Ezéchiel 44: 4).
Ainsi, donc la circoncision n'était qu'un signe de ce qui devait se produire dans l'homme intérieur par la foi en Jésus-Christ et la repentance.
La circoncision fut ensuite logiquement associée à la loi de Moïse:
" Le huitième jour, l'enfant sera circoncis" (Lévitique 12:3).
Et Jésus déclara à ce propos alors qu’on lui reprochait de faire des guérisons le jour de sabbat :
" Moïse vous a donné la circoncision, non qu'elle vienne de Moïse, car elle vient des patriarches, et vous circoncisez un homme le jour du sabbat." (Jean 7:22).
La loi de Moïse a été prescrite à Israèl pour lui apprendre l'obéissance, le bien et le mal, la gravité du péché et les exigences requises pour son salut éternel. Sa sévérité était la marque qu'elle n'était plus que la seule alternative pour empêcher ce peuple de se corrompre, garder la guidance prophétique, rester sur la terre de son héritage, éviter la destruction en se préparant à recevoir Jésus-Christ dans la chair et obtenir l'accès au paradis ou de la terre promise du Ciel.
Jésus fut circoncis et baptisé pour soutenir la loi de Dieu qui fut prescrit à Israël par Jéhovah (Jésus-Christ), ou pour accomplir tout ce qui est juste.
Depuis la mort de Jésus, seule la circoncision du coeur est obligatoire pour aller au paradis, et seule la foi en Jésus-Christ peut nous aider à la réaliser.
Explication:
Le Messie étant né et ayant réalisé l'expiation en faveur de toute l'humanité - ayant ainsi accompli la loi de Moïse qui était centrée sur cet événement à venir - cette marque, la circoncision qui symbolisait, à travers Israël, tous les justes de l'humanité élus pour le paradis, devenait alors inutile puisque toutes les nations se trouvaient désormais rachetées et donc destinées à connaître la bonne nouvelle.
Dieu ne changea pas d'avis, mais la loi (par ses rites et ordonnances), en annonçant l'expiation de Jésus - cette expiation ayant été accomplie - la loi n'avait plus rien a annoncer et n'avait donc plus de sens. L'humanité se trouvait donc rachetée alors dans sa globalité, y compris Israël qui se trouvait sous la condamnation des prescriptions sévères contenues dans la loi de Moïse suite à sa rebellion dans le Sinaï, mais qui avait été victorieux par le succès de la mission de Jésus-Christ.
Dieu apparut à Abraham et lui déclara que le pays de Canaan serait la terre de son héritage, symbolisant la terre dans sa gloire paradisiaque définitive:
"Je donnerai ce pays (Canaan) à ta descendance. Abraham bâtit là un autel à l'Eternel qui lui était apparu." (Gen. 12:7).
La descendance d'Isaac au paradis (de même qu'Adam aurait dû posséder une descendance dans le jardin d'Eden) était symbolisée sur terre par sa postérité issue d'Isaac et de Jacob en possèssion de toute l'autorité prophétique de guidance divine :
"... car c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre " (Gen. 12:21).
Dans cette perpective éternelle, Dieu lui promit une descendance infinie sur terre et donc dans les cieux:
"Je rendrai ta descendance comme la poussière de la terre, en sorte qu'on ne pourra pas plus la compter que l'on ne peut compter la poussière de la terre." (Gen. 13:16).
C'est-à-dire la promesse de la vie éternelle en tant que co-héritier avec Christ:
" J'établirai mon alliance avec toi, et je te multiplierai à l'extrême. Abraham tomba face contre terre et Dieu lui parla en ces termes: Pour moi, voici mon alliance avec toi: Tu deviendras le père d'une foule de nations. On ne t'appellera plus du nom d'Abram (signification: père élevé), mais ton nom sera Abraham (signification: père d'une grande multitude), car je te rends père d'une foule de nations: Je te rendrai extrémement fécond, je ferai naître de toi des nations, et des rois sortiront de toi. J'établirai mon alliance avec toi et ta descendance après toi, dans toutes les générations: ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de tes descendants après toi. Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays dans lequel tu viens d'immigrer, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu " (Gen. 17:2-8).
L'alliance établit avec Abraham comprend donc quatre volets:
1) Sa descendance sera au bénéfice de l'office prophétique évangélique.
2) La garantie d'une descendance littérale et distincte avec laquelle son alliance se poursuivrait (exclusivement par Isaac et Jacob, voir Genèse 17:19) en se prolongeant sur terre et dans les cieux.
3) Une terre de promission comme possession perpétuelle (la terre sainte) symbolisant la terre qui sera l'héritage céleste des justes à la résurrection (voir Matt.5:5).
4) A travers le ministère du peuple d'Israël, toutes les nations de la terre seront bénies par le brassage du sang d'Israël avec le reste du monde et par la prédication universelle de l'Evangile (voir Gen. 18:18).
Contracter des alliances, pourquoi?
En contractant des alliances et en prenant des engagements avec Dieu, on s'engage par notre intégrité à agir d'une certaine manière. Ces dispositions constituent une fortification contre les puissances de l'opposition. En d'autres termes, les alliances donnent un sentiment de responsabilité et donnent la force d'agir positivement et empêche le laisser-aller. Contracter des alliances peut aider l'homme à abandonner la routine ou les habitudes du passé du fait qu'il se fixe clairement la voie à suivre et s'oblige ensuite à rendre des comptes de sa situation à Dieu et à d'autres personnes le représentant.
Le respect des alliances entraîne toujours des conséquences positives, et la violation des alliances entraîne toujours des conséquences négatives. Quand une personne prend des engagements alors qu'elle en connaît parfaitement les conséquences, elle unifie les forces qu'elle a en elle et s'assure des bénédictions du ciel. Dieu, voyant qu'elle est disposée à prendre des engagements, lui donne son Esprit, lequel lui apporte la force nécessaire pour persévérer dans la voie qu'elle s'est engagée à suivre.
L'alliance d'Abraham consiste en une addition de petites alliances qui commencent par l'alliance du baptème par immersion pour la rémission des péchés, suivie de l'imposition des mains pour obtenir le don du Saint-Esprit nécessaire pour établir une relation directe et personnelle avec Dieu afin de devenir semblable à lui pour obtenir une plénitude de joie. Dieu, notre Père céleste nous commande d'observer les principes évangéliques en nous soutenant par des alliances et des ordonnances.
C'est pour permettre aux hommes de devenir semblables à lui pour obtenir une plénitude de joie, que Dieu leur commande d'observer les principes évangéliques au moyen d'alliances et d'ordonnances; sans alliance et ordonnances, c'est comme si l'homme cherchait à utiliser une échelle sans échelons pour atteindre la perfection.
Le signe de l'alliance: la circoncision.
La circoncision a été établie à l'origine par les prophètes/patriarches selon le commandement de YHWH comme signe d'appartenance au lignage ou peuple de l'alliance en vertu du principe de prédestination de certains esprits élus pour jeter les fondements de l'oeuvre divine de salut sur terre.
Pour rappeler aussi aux descendants d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, leur vocation de symboliser le peuple élu au paradis; pour les empêcher de se mélanger aux autres nations et prendre le risque de se corrompre jusqu'à perdre leur identité et leur capacité d'honorer leur responsabilité prophétique.
La circoncision, en elle-même, était le moyen physique de rappeler le standard de pureté spirituelle exigé pour hériter individuellement du royaume céleste; ce qui rendait la présence des incirconcis (symbolisant l'impureté et la non égibilité au paradis) au sein du groupe, impossible:
" Un mâle incirconcis, qui n'aura pas été circoncis dans sa chair, sera exterminé du milieu de son peuple: il aura violé mon alliance " (Gen.17:14).
A travers Jésus ayant payé le prix pour chacun, c'est toute l'humanité qui sera appelée et qui devra naître de nouveau pour obtenir une part en Christ dans le royaume de Dieu:
On devra circoncire celui qui est né dans la maison et celui qui est acquis à prix d'argent; et mon alliance sera dans votre chair une alliance perpétuelle. (Gen. 17:13).
La circoncision, en se pratiquant au huitième jour après la naissance des enfants, était pour rappeler la responsabilité des parents d'instruire leurs enfants sur les points de la foi en Jésus-Christ et de la repentance avant l'âge de huit ans, avant l'âge où Satan aurait le droit de commencer à les tenter. Pour cela, elle suggérait aussi charnellement la nécessité pour chacun - pour les hommes spécialement - d'une pureté intérieure et morale irréprochable (circoncision du coeur).
" Voici comment vous garderez l'alliance que je traite avec vous et avec ta descendance après toi: tout mâle parmi vous sera circoncis. Vous vous circoncirez comme signe d'alliance entre vous et moi. A l'âge de huit jours, tout mâle parmi vous sera circoncis " (Gen.17:10-12).
En beaucoup d'endroits le Seigneur dit que la vraie circoncision est la circoncision du coeur. Le coeur qui est "circoncis" est celui qui aime Dieu et obéit à l'Esprit. Les incirconcis de coeur sont méchants, orgeuilleux et rebelles (voir Ezéchiel 44:7; voir aussi Deut. 10:16: Jérémie 4:4; Ezéchiel 44: 4).
Ainsi, donc la circoncision n'était qu'un signe de ce qui devait se produire dans l'homme intérieur par la foi en Jésus-Christ et la repentance.
La circoncision fut ensuite logiquement associée à la loi de Moïse:
" Le huitième jour, l'enfant sera circoncis" (Lévitique 12:3).
Et Jésus déclara à ce propos alors qu’on lui reprochait de faire des guérisons le jour de sabbat :
" Moïse vous a donné la circoncision, non qu'elle vienne de Moïse, car elle vient des patriarches, et vous circoncisez un homme le jour du sabbat." (Jean 7:22).
La loi de Moïse a été prescrite à Israèl pour lui apprendre l'obéissance, le bien et le mal, la gravité du péché et les exigences requises pour son salut éternel. Sa sévérité était la marque qu'elle n'était plus que la seule alternative pour empêcher ce peuple de se corrompre, garder la guidance prophétique, rester sur la terre de son héritage, éviter la destruction en se préparant à recevoir Jésus-Christ dans la chair et obtenir l'accès au paradis ou de la terre promise du Ciel.
Jésus fut circoncis et baptisé pour soutenir la loi de Dieu qui fut prescrit à Israël par Jéhovah (Jésus-Christ), ou pour accomplir tout ce qui est juste.
Depuis la mort de Jésus, seule la circoncision du coeur est obligatoire pour aller au paradis, et seule la foi en Jésus-Christ peut nous aider à la réaliser.
Explication:
Le Messie étant né et ayant réalisé l'expiation en faveur de toute l'humanité - ayant ainsi accompli la loi de Moïse qui était centrée sur cet événement à venir - cette marque, la circoncision qui symbolisait, à travers Israël, tous les justes de l'humanité élus pour le paradis, devenait alors inutile puisque toutes les nations se trouvaient désormais rachetées et donc destinées à connaître la bonne nouvelle.
Dieu ne changea pas d'avis, mais la loi (par ses rites et ordonnances), en annonçant l'expiation de Jésus - cette expiation ayant été accomplie - la loi n'avait plus rien a annoncer et n'avait donc plus de sens. L'humanité se trouvait donc rachetée alors dans sa globalité, y compris Israël qui se trouvait sous la condamnation des prescriptions sévères contenues dans la loi de Moïse suite à sa rebellion dans le Sinaï, mais qui avait été victorieux par le succès de la mission de Jésus-Christ.
Modifié en dernier par jusmon de M. & K. le 30 nov.09, 10:40, modifié 13 fois.
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
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MONO = UN
Ecrit le 09 janv.06, 10:41Brainstorm dit :
Je défends Jusmon : Dans la Bible (et plus précisément les évangiles) Jesus fait beaucoup plus référence à sa filiation avec Dieu, qu'au fait qu'il serait "Dieu incarné".
Donc, objectivement, les évangiles peuvent trés bien se présenter comme une annonce de l'existence de plusieurs dieux.
Je n'y crois pas une seconde, mais je reconnais que c'est compatible avec les paroles de Jesus, donc de la Bible dans sa partie "chrétienne".
Qui plus est, je peux faire le même reproche aux Témoins de Jéhova :
"Jesus, chef des anges" possède un rôle trop immense pour être un simple serviteur de Dieu. Ce "chef des anges" ressemble donc, lui aussi, à un "demi-dieu" digne de la mythologie grecque.
non non. Pour rendre Jesus compatible avec le monothéisme le plus absolu, il n'y a qu'une seule solution :
considérer que Jesus est l'incarnation du Dieu unique.
Car dans le monothéisme, il n'y a pas de "rôles secondaires".
Il n'y a qu'un seul rôle : Dieu. Il fait tout, il est tout. Point final.
Tout le reste, ce sont des penchants polythéistes.
...
Non non.alors tu crois en 2 DIEUX : donc tu es polythéiste : ce qui est radicalement incompatible avec la Bible ...
Je défends Jusmon : Dans la Bible (et plus précisément les évangiles) Jesus fait beaucoup plus référence à sa filiation avec Dieu, qu'au fait qu'il serait "Dieu incarné".
Donc, objectivement, les évangiles peuvent trés bien se présenter comme une annonce de l'existence de plusieurs dieux.
Je n'y crois pas une seconde, mais je reconnais que c'est compatible avec les paroles de Jesus, donc de la Bible dans sa partie "chrétienne".
Qui plus est, je peux faire le même reproche aux Témoins de Jéhova :
"Jesus, chef des anges" possède un rôle trop immense pour être un simple serviteur de Dieu. Ce "chef des anges" ressemble donc, lui aussi, à un "demi-dieu" digne de la mythologie grecque.
non non. Pour rendre Jesus compatible avec le monothéisme le plus absolu, il n'y a qu'une seule solution :
considérer que Jesus est l'incarnation du Dieu unique.
Car dans le monothéisme, il n'y a pas de "rôles secondaires".
Il n'y a qu'un seul rôle : Dieu. Il fait tout, il est tout. Point final.
Tout le reste, ce sont des penchants polythéistes.
...
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Re: MONO = UN
Ecrit le 10 janv.06, 06:287) L'espèrance d'Abraham:
Depuis sa création, l'homme vit dans l'espoir d'une non annihilation de son âme après la mort et d'une résurrection littérale de son corps physique afin de pouvoir être récompensé éternellement selon le degré de justice atteint au moment de sa mort.
Abraham, comme tout le monde, devait donc aspirer après la mort:
- à recouvrer son intégrité physique par une résurrection littérale de son corps, et ne plus être sujet à la maladie, à la souffrance et à la mort
- à recouvrer l’intégralité des éléments qui constituent sa personnalité (caractéristiques sexuelles, talents, souvenirs, expériences et connaissances acquises).
- à retrouver ses êtres chers (parents, épouse(s), enfants, amis...).
- à vaincre le péché et s'épargner du lot détresse personnelle et d'injustice sociale qu'il engendre.
- à atteindre la plénitude dans une autre vie (sagesse, connaissances et pouvoirs) en tant que co-héritier avec Christ.
- à recouvrer son foyer céleste en présence de Dieu.
Car l'homme a été doté d'un potentiel divin dès le début:
" Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance " (Gen.1:26).
Mais non un être solitaire, mais un homme complet à l'image et à la ressemblance de Dieu, c'est-à-dire éternellement uni à une femme selon ce que Dieu déclara avant que la mort ne fut introduite:
" Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme " (Genèse 1:2).
Et, Jésus-Christ de confirmer que leur union avait vocation de perdurer à jamais:
" Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.” (Matt.19:6).
Avant d’être chassé du jardin d’Eden, Adam et Eve se trouvaient en présence de Dieu et n'avaient pas besoin de prophète, ils étaient directement visités et instruits par Lui. C'est alors qu'ils reçurent le tout premier commandement:
" Dieu les bénit et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez-vous... " (Gen. 1:28).
En fait, en prenant du fruit défendu, l'homme et la femme se donnèrent tous les moyens pour réaliser un commandenent qu’ils n'auraient pas pu honorer sans cela.
En effet, Adam et Eve ayant fait le bon choix en prenant du fruit défendu pour acquérir la connaissance du bien et du mal, obtenir de la joie et pouvoir avoir des enfants, l’Evangile de Jésus-Christ leur fut présenté aussitôt. C'est dans ce cadre qu'il fut commandé à nos premiers ancêtres d'offrir des sacrifices d'animaux pour préfigurer le sacrifice expiatoire du Fils de Dieu qui viendrait au midi des temps à travers LA femme pour nous aider vaincre Satan:
" Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. " (Genèse 3: 15).
Après cela, Dieu déclara:
" L'Éternel Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal." (Gen.3:22).
Potentiel divin qui fut proclamé comme suit:
" J'avais dit: Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très Haut " (Ps. 82:6).
Que Dieu lui-même rappela à travers Moïse:
" Parle à toute l'assemblée des enfants d'Israël, et tu leur diras: Soyez saints, car je suis saint, moi, l'Éternel, votre Dieu ". (Lév.11:44).
Ou que l'apôtre Jean déclara à son tour:
” Quiconque à cette espèrance en lui se purifie, comme lui-même est pur. (1Jean:3-3).
Un jour les Juifs dirent à Jésus après qu'il leur laissa entendre qu'il était le Christ, le Fils de Dieu:
" Les Juifs lui répondirent: Ce n'est point pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu " (Jean 10:34).
Alors Jésus répliqua magistralement:
" N'est-il pas écrit dans votre loi: J'ai dit: Vous êtes des dieux? " (Ps.82:6).
Puis il ajouta:
" Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée et si l'Écriture ne peut être anéantie, celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et cela parce que j'ai dit: Je suis le Fils de Dieu. Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas " (Jean 10: 35-37).
Mais il faisait les oeuvres de son Père:
" Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement." (Jean 5:19).
Jésus indiqua que nous possèdons le potentiel pour devenir semblable à Dieu:
"Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait." (Matt.5:48).
C'est ce principe que Paul confirma par cette déclaration:
"...et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu ". (Ephésiens 3:19).
En fait, à la lumière de tout ce que l'on vient de mentionner, c'est un peu près comme si Jésus avait déclaré " Suivez-moi, et devenez des Dieux après avoir appelés à être des dieux en tant qu'enfants de Dieu. "
Ce que Jésus déclara sans ambigüité:
" Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi (Jean 14:3).
A rapprocher de la promesse qu'il fit au "bon serviteur" de la parabole:
" Je vous le dis en vérité, il l'établira sur tout ce qu'il possède " (Matthieu 24:47).
En fait, dans ce passage, en lui montrant l'étendue des cieux, Dieu déclara tout simplement à Abraham qu'il deviendrait comme lui :
" Et, après l'avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: " Telle sera ta postérité.” (Gen. 15:5).
>>> Et, dans Genèse 17:1-6, dans des circonstances semblables :
" Je te rendrai fécond à l'infini...."
Est-ce avec une vie même très longue d'une durée de 175 ans sur le petit territoire de la Palestine qu'Abraham aurait pu concrétiser une telle promesse?
La terre promise de Canaan offerte à Abraham en héritage éternel, ne symbolisait-elle pas le paradis de Dieu, comme le peuple d’Israël les élus qui en hériteraient, cette vraie terre promise pour chacun de nous où il y aura des possibilités illimitées pour tous?
Cette promesse à Abraham, ne correspondait-elle pas à un retour en Eden avec tout ce qui manquait à Adam et Eve avant la chute: la joie, la connaissance de l'amour et la possibilité d’une postérité infinie et éternelle en vertu du premier commandement reçu dans le jardin d'Eden avant que la mort ne fut introduite:
" Dieu les bénit et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez-vous... " (Gen. 1:28).
C'est pourquoi, comme en Eden, sur terre comme dans la résurrection:
" Dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme. "
Aussi Jésus n'a-t-il pas également déclaré:
" Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ."
De retourner en présence de Dieu et partager sa nature en devenant semblable à Lui et à son Fils Jésus-Christ, en tant que Père à perpètuité dans la résurrection, n'est-ce-pas là la vie éternelle et le connaître alors parfaitement?
Quand on reçoit l'Evangile et que l'on naît de nouveau, on devient fils ou fille du Christ; et, comme le Christ est de la descendance d'Abraham, on fait alors partie automatiquement de la postérité d'Abraham:
" Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse " (Galates 3: 29).
Et Pierre de souligner que l'homme et la famme seront réunis dans le royaume des cieux à jamais:
" Maris, montrer à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. " (I Pierre 3:7).
Abraham et les patriarches/prophètes avant lui, depuis Adam, offraient les prémices des champs et les premiers-nés du troupeaux en holocaustes pour montrer leur foi dans le sacrifice expiatoire futur de Jésus-Christ, lequel fut annoncé ainsi dès le début afin que l'homme puisse espérer en sa résurrection, se repentir et revenir en présence de Dieu.
Jésus, évoqua en ces termes cette situation nouvelle de retour au paradis sur une terre immortelle en présence de Dieu, comme était en présence de Dieu Adam et Eve avant la chute:
" Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre ! " (Matt. 5:5).
" Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! " (Matthieu 5:8).
Devenir tel que le Christ qui est tel que Dieu par la grâce de l'amour d'un Père parfait et tout-puissant, n'est-ce-pas ce qu'il a été promis à Abraham?
" Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous seront n’a pas été manifesté; mais nous savons que lorsque qu’il sera manifesté, nous serons semblable à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.” (1 Jean 3:2).
Oui, comment pourrions-nous êtres parfaits comme notre Père céleste est parfait sans devenir comme lui?
C'est en cette espèrance qu'Abraham se réjouit autant par Jésus:
" Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui. " (Jean 8: 57).
Les descendants littéraux ou par adoption d'Abraham, fidèles à l'Evangile, continueront ainsi à toute éternité en tant qu'héritiers de tout ce que le Père possède:
" L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui. " (Rom.8:16-17).
Et, de bien préciser qu'il ne s'agit pas d'un lot de consolation, mais de la même part de vie éternelle que le Christ lui-même:
"...et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu ". (Eph.3:19).
En fait, un chrétien authentique devrait comprendre que l'alliance que Dieu contracta avec Abraham n'était ni plus ni moins que de se rendre digne du modèle originel de vie du jardin d'Eden géré selon l'antique ordre patriarchale après la chute; lequel model consista en un Evangile de famille éternelle dans sa forme achevée (le genre de vie appelé "vie éternelle" dans la résurrection).
En somme, l'Evangile d'Abraham consiste en la promesse de goûter à toute la gloire de Dieu, laquelle est composée par la manifestation de son amour dans l'univers par le peuplement d'un nombre innombrable de mondes:
" Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l'étendue manifeste l'oeuvre de ses mains". (Prov.19:1).
Depuis sa création, l'homme vit dans l'espoir d'une non annihilation de son âme après la mort et d'une résurrection littérale de son corps physique afin de pouvoir être récompensé éternellement selon le degré de justice atteint au moment de sa mort.
Abraham, comme tout le monde, devait donc aspirer après la mort:
- à recouvrer son intégrité physique par une résurrection littérale de son corps, et ne plus être sujet à la maladie, à la souffrance et à la mort
- à recouvrer l’intégralité des éléments qui constituent sa personnalité (caractéristiques sexuelles, talents, souvenirs, expériences et connaissances acquises).
- à retrouver ses êtres chers (parents, épouse(s), enfants, amis...).
- à vaincre le péché et s'épargner du lot détresse personnelle et d'injustice sociale qu'il engendre.
- à atteindre la plénitude dans une autre vie (sagesse, connaissances et pouvoirs) en tant que co-héritier avec Christ.
- à recouvrer son foyer céleste en présence de Dieu.
Car l'homme a été doté d'un potentiel divin dès le début:
" Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance " (Gen.1:26).
Mais non un être solitaire, mais un homme complet à l'image et à la ressemblance de Dieu, c'est-à-dire éternellement uni à une femme selon ce que Dieu déclara avant que la mort ne fut introduite:
" Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme " (Genèse 1:2).
Et, Jésus-Christ de confirmer que leur union avait vocation de perdurer à jamais:
" Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.” (Matt.19:6).
Avant d’être chassé du jardin d’Eden, Adam et Eve se trouvaient en présence de Dieu et n'avaient pas besoin de prophète, ils étaient directement visités et instruits par Lui. C'est alors qu'ils reçurent le tout premier commandement:
" Dieu les bénit et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez-vous... " (Gen. 1:28).
En fait, en prenant du fruit défendu, l'homme et la femme se donnèrent tous les moyens pour réaliser un commandenent qu’ils n'auraient pas pu honorer sans cela.
En effet, Adam et Eve ayant fait le bon choix en prenant du fruit défendu pour acquérir la connaissance du bien et du mal, obtenir de la joie et pouvoir avoir des enfants, l’Evangile de Jésus-Christ leur fut présenté aussitôt. C'est dans ce cadre qu'il fut commandé à nos premiers ancêtres d'offrir des sacrifices d'animaux pour préfigurer le sacrifice expiatoire du Fils de Dieu qui viendrait au midi des temps à travers LA femme pour nous aider vaincre Satan:
" Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. " (Genèse 3: 15).
Après cela, Dieu déclara:
" L'Éternel Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal." (Gen.3:22).
Potentiel divin qui fut proclamé comme suit:
" J'avais dit: Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très Haut " (Ps. 82:6).
Que Dieu lui-même rappela à travers Moïse:
" Parle à toute l'assemblée des enfants d'Israël, et tu leur diras: Soyez saints, car je suis saint, moi, l'Éternel, votre Dieu ". (Lév.11:44).
Ou que l'apôtre Jean déclara à son tour:
” Quiconque à cette espèrance en lui se purifie, comme lui-même est pur. (1Jean:3-3).
Un jour les Juifs dirent à Jésus après qu'il leur laissa entendre qu'il était le Christ, le Fils de Dieu:
" Les Juifs lui répondirent: Ce n'est point pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu " (Jean 10:34).
Alors Jésus répliqua magistralement:
" N'est-il pas écrit dans votre loi: J'ai dit: Vous êtes des dieux? " (Ps.82:6).
Puis il ajouta:
" Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée et si l'Écriture ne peut être anéantie, celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et cela parce que j'ai dit: Je suis le Fils de Dieu. Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas " (Jean 10: 35-37).
Mais il faisait les oeuvres de son Père:
" Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement." (Jean 5:19).
Jésus indiqua que nous possèdons le potentiel pour devenir semblable à Dieu:
"Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait." (Matt.5:48).
C'est ce principe que Paul confirma par cette déclaration:
"...et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu ". (Ephésiens 3:19).
En fait, à la lumière de tout ce que l'on vient de mentionner, c'est un peu près comme si Jésus avait déclaré " Suivez-moi, et devenez des Dieux après avoir appelés à être des dieux en tant qu'enfants de Dieu. "
Ce que Jésus déclara sans ambigüité:
" Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi (Jean 14:3).
A rapprocher de la promesse qu'il fit au "bon serviteur" de la parabole:
" Je vous le dis en vérité, il l'établira sur tout ce qu'il possède " (Matthieu 24:47).
En fait, dans ce passage, en lui montrant l'étendue des cieux, Dieu déclara tout simplement à Abraham qu'il deviendrait comme lui :
" Et, après l'avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: " Telle sera ta postérité.” (Gen. 15:5).
>>> Et, dans Genèse 17:1-6, dans des circonstances semblables :
" Je te rendrai fécond à l'infini...."
Est-ce avec une vie même très longue d'une durée de 175 ans sur le petit territoire de la Palestine qu'Abraham aurait pu concrétiser une telle promesse?
La terre promise de Canaan offerte à Abraham en héritage éternel, ne symbolisait-elle pas le paradis de Dieu, comme le peuple d’Israël les élus qui en hériteraient, cette vraie terre promise pour chacun de nous où il y aura des possibilités illimitées pour tous?
Cette promesse à Abraham, ne correspondait-elle pas à un retour en Eden avec tout ce qui manquait à Adam et Eve avant la chute: la joie, la connaissance de l'amour et la possibilité d’une postérité infinie et éternelle en vertu du premier commandement reçu dans le jardin d'Eden avant que la mort ne fut introduite:
" Dieu les bénit et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez-vous... " (Gen. 1:28).
C'est pourquoi, comme en Eden, sur terre comme dans la résurrection:
" Dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme. "
Aussi Jésus n'a-t-il pas également déclaré:
" Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ."
De retourner en présence de Dieu et partager sa nature en devenant semblable à Lui et à son Fils Jésus-Christ, en tant que Père à perpètuité dans la résurrection, n'est-ce-pas là la vie éternelle et le connaître alors parfaitement?
Quand on reçoit l'Evangile et que l'on naît de nouveau, on devient fils ou fille du Christ; et, comme le Christ est de la descendance d'Abraham, on fait alors partie automatiquement de la postérité d'Abraham:
" Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse " (Galates 3: 29).
Et Pierre de souligner que l'homme et la famme seront réunis dans le royaume des cieux à jamais:
" Maris, montrer à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. " (I Pierre 3:7).
Abraham et les patriarches/prophètes avant lui, depuis Adam, offraient les prémices des champs et les premiers-nés du troupeaux en holocaustes pour montrer leur foi dans le sacrifice expiatoire futur de Jésus-Christ, lequel fut annoncé ainsi dès le début afin que l'homme puisse espérer en sa résurrection, se repentir et revenir en présence de Dieu.
Jésus, évoqua en ces termes cette situation nouvelle de retour au paradis sur une terre immortelle en présence de Dieu, comme était en présence de Dieu Adam et Eve avant la chute:
" Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre ! " (Matt. 5:5).
" Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! " (Matthieu 5:8).
Devenir tel que le Christ qui est tel que Dieu par la grâce de l'amour d'un Père parfait et tout-puissant, n'est-ce-pas ce qu'il a été promis à Abraham?
" Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous seront n’a pas été manifesté; mais nous savons que lorsque qu’il sera manifesté, nous serons semblable à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.” (1 Jean 3:2).
Oui, comment pourrions-nous êtres parfaits comme notre Père céleste est parfait sans devenir comme lui?
C'est en cette espèrance qu'Abraham se réjouit autant par Jésus:
" Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui. " (Jean 8: 57).
Les descendants littéraux ou par adoption d'Abraham, fidèles à l'Evangile, continueront ainsi à toute éternité en tant qu'héritiers de tout ce que le Père possède:
" L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui. " (Rom.8:16-17).
Et, de bien préciser qu'il ne s'agit pas d'un lot de consolation, mais de la même part de vie éternelle que le Christ lui-même:
"...et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu ". (Eph.3:19).
En fait, un chrétien authentique devrait comprendre que l'alliance que Dieu contracta avec Abraham n'était ni plus ni moins que de se rendre digne du modèle originel de vie du jardin d'Eden géré selon l'antique ordre patriarchale après la chute; lequel model consista en un Evangile de famille éternelle dans sa forme achevée (le genre de vie appelé "vie éternelle" dans la résurrection).
En somme, l'Evangile d'Abraham consiste en la promesse de goûter à toute la gloire de Dieu, laquelle est composée par la manifestation de son amour dans l'univers par le peuplement d'un nombre innombrable de mondes:
" Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l'étendue manifeste l'oeuvre de ses mains". (Prov.19:1).
Modifié en dernier par jusmon de M. & K. le 11 sept.09, 08:17, modifié 6 fois.
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
Re: MONO = UN
Ecrit le 11 janv.06, 23:20Bonjour Gerard,Gerard a écrit :
non non. Pour rendre Jesus compatible avec le monothéisme le plus absolu, il n'y a qu'une seule solution :
considérer que Jesus est l'incarnation du Dieu unique.
...
Vous n'avez rien d'autre comme réfléxion ?
Le myhte du dieu incarné, d'origine païenne, subjugue encore.
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