Ronronladouceur a écrit :
La question se règle tout naturellement quand on considère l'idée d'un dieu immanent que l'on retrouve dans la pensée de Spinoza et dans la mienne d'ailleurs, quand je conçois qu'il n'y a que dieu qui puisse être, ce qui revient à dire que tout est lui...
Oui mais alors il s’agirait d’une forme d’identité, plus d’intervention; à moins que l’on prenne cette identité comme une sorte d’intervention constante, maximale (ce qui, incidemment, peut favoriser l’idée de révélation dans l’histoire). Pour un Dieu transcendant, l’intervention devrait se faire par modification des lois.
Pour Dawkins, il ne peut même pas affirmer que dieu n'existe pas (au moins, il est honnête), et par là, son athéisme se teinte d'agnosticisme...
Juste une teinte. Il affirme (au sens de croire, belief) que Dieu n’existe pas avec un haut degré de probabilité.
viewtopic.php?p=1220500&hilit=dawkins#p1220500
Stop! a écrit :
Bien entendu qu'on ne peut pas affirmer que Dieu n'existe pas ; pas plus que les croyants ne peuvent affirmer qu'il existe.
Tu disais qu’il n’était Pas nécessaire de connaitre l’histoire philosophique de l’athéisme. Si tu la connaissais tu saurais très bien que Sartre affirme que Dieu n’existe pas. Comte-Sponville le croit (donc il l’affirme). Spinoza affirme catégoriquement Dieu; KANt dit que sa postulation est nécessaire etc. etc.
Ensuite les athées poétiques surréalistes affirment carrément que Dieu n’existe pas, au nom de leur émotivité, sans raison sérieuse aucune, souvent.
Par contre ce que nous pouvons affirmer solennellement, c'est que le dieu des Écritures n'est qu'une invention
Ceci n’est pas l’athéisme, mais l’irréligion, car ca ne concerne qu’une part des propriétés de Dieu. Ensuite c’est seulement une croyance, comme la croyance inverse.
Saint glingin a écrit :
Donc tu ne crois pas au dieu de la Bible.
Tu crois à celui de Voltaire, peut-être ?
Je crois aux 2, celui de Voltaire (élèves des jésuites) , dans son aspect positif, n’étant qu’une partie (créateur -je crois, j'ai pas vérifié- , ordonnateur, rétributeur) de celui de la bible.
Celui de la bible est souvent décrit poétiquement dans les textes poétiques comme Job. Il ne souffle pas, il crée, ce qui une causalité, et le souffle a aussi une causalité, d’où analogie poétique.
Il est incroyable que tu ne voies pas ca.