vic a écrit : ↑11 juin23, 21:20
Donc c'est bien le néant dans ta théorie qui précède l'univers .
D'où l'erreur biblique .
Comme l'explique Etienne Klein , se demander " quest ce que l'univers " revient exactement à se poser la question " qu'est ce que le temps" .
J'ai posé la question à mon frangin qui est physicien et directeur de recherche au CNRS , et il confirme bien que la définition de l'univers c'est bien "le temps " .
Donc un commencement de l'univers suggère un commencement du temps et l'idée que le temps était néant à la base .
Donc c'est bien un façon d'exprimer l'existence du néant .
Le néant c'est une négation absolue .
Ta phrase est incohérente puisque ce qui est en puissance d'être ne peut pas avoir une valeur de temps pour précéder quelque chose .
Seul ce qui est peut précéder quelque chose dans le temps .
L'idée de durée est associée généralement à celle de Temps. Hors le Temps, toujours dans l'esprit de l'écrivain, n'est pas celle de la durée, mais d'une manifestation phénoménique, ex. et "tangiblement" le temps des cerises, les Temps protohistoriques, etc.
Ce Temps biblique, est celui des "jours", 1 à 7. Ces "jours" peuvent avoir le caractère potentiel, ou réels.
Le Commencement biblique ("Au commencement dieu créa") est une interprétation erronée du mot In Principio; Principe. Bien qu'un principe vienne avant, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'un principe en idée, en concept, en puissance d'être, hors la durée.
L'Univers selon l'écrivain de la Genèse, dit: celui-ci existe en puissance d'être (ex. les nombres), par l'expression ou verbe: j'énumère (je me dis), et à travers la réalisation (la main). ex: j'imagine le plan d'une maison, je la dit, dessine et je la réalise avec mes mains.