homère a écrit :Je stoppe cette discussion stérile et inutile.
ah quand même ! il t'en a fallu du temps.
J'en conclus que tu n'as pas trouvé de texte qui dise que la nouvelle Jérusalem retournera symboliquement au ciel après en être descendue.
Je vais pouvoir continuer tranquillement.
Une chose m'a toujours époustouflé dans la lecture de la bible : du début à la fin, elle développe un seul et même projet.
Avec cette particularité : ce projet est dévoilé au fur et à mesure que le temps passe.
Concrètement Abraham accède à des vérités qui ne se contrediront jamais, mais il ne sait pas tout.
Ensuite d'autres fidèles en apprennent d'avantage, sans que la base ne soit modifiée.
Un exemple: Abraham apprend que sa postérité permettra la bénédiction des nations, mais c'est tout. Un peu plus tard, David apprend que cette postérité passera par lui, mais c'est tout aussi.
Les autres prophètes apprendront beaucoup de choses sur cette postérité, notamment à travers les très nombreuses prophéties qui permettront, le moment venu, d'identifier Jésus de façon absolument certaine.
A ce stade, ce que savait Abraham reste vrai, ce que savait David aussi, ce que savaient les prophètes aussi. Tous ont obtenu une partie de la vérité et aucune d'entre elle n'a été annulée par les autres.
Concrètement, tout est en place, au premier siècle, pour qu'une bonne partie de la vérité éclate au grand jour. Jésus arrive, réalise 100% des prophéties le concernant et ses disciples s'en rendent rapidement compte après sa mort.
C'est Jésus qui met en marche cette recherche dans les écrits anciens lorsqu'il explique à des disciples toutes les prophéties qui le concernaient. Les évangiles seront spécialisés dans l'explication de ces prophéties associée à Jésus.
Dès sa mort, les choses sont dites : on a identifié le membre principal de ce qui constituera la postérité promise à Abraham.
Puis, avec le reste du NT, les révélations vont continuer.
Et c'est principalement Paul et Jean qui seront à la tâche.
Paul va comprendre et expliquer que la filiation entre la postérité et Abraham n'est pas génétique. Abraham étant le père de ceux qui ont foi, il n'est pas obligatoire que sa postérité soit de son sang. C'est la foi qui crée ce lien.
Paul va aussi expliquer que la priorité avait été offerte aux juifs selon la chair jusqu'à un certain stade et qu'ensuite, au terme de l'alliance qui privilégiait les juifs, les gens des nations entreraient dans cette postérité par remplacement.
Les chrétiens du premier siècle vont donc rapidement comprendre qu'ils sont des élus, composant la postérité d'Abraham, choisis spécialement et individuellement par Dieu pour une mission spéciale.
Pierre finira par appliquer à ce groupe de chrétiens la promesse initialement formulée à l'intention de la nation primitive d'Israël. Les chrétiens deviendraient un royaume de prêtres. Seulement, à cet Israël primitif Dieu avait bien spécifié concernant cette promesse :
si vous restez fidèles à cette alliance.
L'histoire de cette nation témoigne qu'elle n'a jamais respecté sa part dans cette alliance, d'où le remplacement expliqué par Paul.
Puis arriva Jean, le dernier apôtre en vie. Il va recevoir la révélation qui s'avèrera être le bouquet final de la bible: tous les derniers secrets y sont dévoilés à travers des symboles, avec une curiosité que je constate ici, sur ce forum: certains ne les comprendront jamais.
Comment, pourquoi ? Allez savoir mais c'est ainsi.
Ce dernier livre agrège toutes les révélations passées, il les confirme toutes et en explique la chronologie.
Si la révélation n'avait pas écrite, les chrétiens que nous sommes n'auraient jamais existés, le message serait resté incomplet, incompréhensible et aucune espérance concrète ne concernerait le christianisme.
La révélation est la démonstration que Dieu et Jésus vont bien reprendre la terre en main et y instaurer un paradis pour les nations.
C'est ainsi que la postérité d'Abraham bénira toutes les nations...
Ajouté 1 heure 35 minutes 54 secondes après :
Voici un texte fondamental, une révélation extraordinaire faite à Abraham.
- Après cela, le vrai Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Abraham répondit : « Me voici ! » 2 Dieu reprit : « S’il te plaît, prends ton fils, ton fils unique que tu aimes tant, Isaac, et va au pays de Moria. Là, offre-le en holocauste sur la montagne que je te montrerai. »
3 Abraham se leva donc tôt le matin, sella son âne et prit avec lui deux de ses serviteurs, ainsi que son fils Isaac. Il fendit le bois pour l’holocauste, puis il se mit en route pour l’endroit où le vrai Dieu lui avait dit d’aller. 4 Le troisième jour, en levant les yeux, Abraham vit l’endroit de loin. 5 Il dit alors à ses serviteurs : « Restez ici avec l’âne. Mon fils et moi, nous allons là-bas pour adorer Dieu, puis nous reviendrons vers vous. »
6 Abraham prit alors le bois pour l’holocauste et le mit sur les épaules de son fils Isaac. Puis il prit le feu et le couteau, et ils continuèrent leur chemin ensemble. 7 Isaac dit à son père, Abraham : « Mon père ! » Abraham répondit : « Oui, mon fils. » Isaac reprit : « Nous avons le feu et le bois, mais où est le mouton pour l’holocauste ? » 8 Abraham répondit : « Dieu va fournir lui-même le mouton pour l’holocauste, mon fils. » Et ils poursuivirent leur route ensemble.
9 Finalement, ils arrivèrent à l’endroit que le vrai Dieu lui avait indiqué. Là, Abraham construisit un autel, et il disposa le bois dessus. Ensuite, il lia les mains et les pieds de son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. 10 Puis il prit le couteau pour tuer son fils. 11 Mais l’ange de Jéhovah l’appela du ciel : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! » 12 L’ange reprit : « Ne fais pas de mal au garçon, ne lui fais rien, car maintenant je sais vraiment que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique. » 13 Et Abraham leva les yeux et vit, pas très loin de lui, un bélier pris par les cornes dans un buisson. Il alla donc le chercher et l’offrit en holocauste à la place de son fils. 14 Abraham appela cet endroit Jéhovah-Jiré. C’est pourquoi on dit encore aujourd’hui : « Dans sa montagne, Jéhovah fournira ce qui est nécessaire. »
15 Du ciel, l’ange de Jéhovah appela Abraham une deuxième fois 16 et lui dit : « Jéhovah déclare : “Je jure par moi-même que, puisque tu as fait cela et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique, 17 à coup sûr je te bénirai et à coup sûr je rendrai tes descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel et que les grains de sable au bord de la mer. Ta descendance prendra possession des villes de ses ennemis. 18 Et par le moyen de ta descendance, toutes les nations de la terre se procureront une bénédiction, parce que tu as écouté ma voix.” »
Résumons.
Dieu organise un drame biblique dans le but de révéler un projet qui se réalisera des milliers d'années plus tard.
Il demande à Abraham de lui sacrifier son fils. Abraham accepte et s'apprête à le faire. Au dernier moment Dieu arrête la main du patriarche et lui fait une promesse.
Nous sommes 2000 ans avant Jésus, Abraham se déplace, selon les instructions de Dieu, au pays de Moria,
Or, le mont Moria, à l'époque, est absolument désert, il ne s'y trouve rien du tout, aucune construction. Abraham ignore que dans 1000 années, le temple sera bâti à l'endroit même où il a tenté d'offrir son fils.
Mais ce n'est pas tout: ce qui s'est passé ce jour là est une image de ce qui va se passer avec Jésus.
Quand Dieu dit à Abraham :
puisque tu as fait cela et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique, c'est évidemment à Jésus aussi qu'il pense qu'il présentera comme étant "
son fils, son unique" Jean 3:16.
Isaac est donc le symbole qui représente Jésus que son Père Abraham, représentant Jéhovah, sera prêt à sacrifier.
Ce jour là, l'avenir de l'humanité s'est joué à travers une démonstration de foi extraordinaire...
Il en est advenu LA promesse que les juifs s'attribueront, avec raison, jusqu'à ce que leur désobéissance les disqualifie quand ils seront remplacés par des humains de toutes les nations, qui développeront la même foi, avec la même intensité, que celle d'Abraham.
La probabilité qu'Abraham choisisse par hasard le mont Moria était infime, nous avons là, la main de Dieu, à plus d'un titre.
Même les premiers chrétiens, au premier siècle, ne relèveront pas cette coïncidence révélatrice, preuve que la bible nous en apprend tous les jours encore.